Bible

 

Jérémie 51:27

Studie

       

27 Levez l'enseigne sur la terre, sonnez de la trompette parmi les nations; préparez les nations contre elle; convoquez contre elle les Royaumes d'Ararat, de Minni, et d'Askenas; établissez contre elle des Capitaines, faites monter ses chevaux comme le hurebec qui se hérisse.

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L’Apocalypse Révélée # 758

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758. Vers. 18:3. Parce que du vin de la fureur de sa scortation ont bu toutes les nations, et que les rois de la terre avec elle ont commis scortation, signifie qu'ils ont fabriqué des dogmes abominables, qui sont des adultérations et des profanations du bien et du vrai de la Parole, et qu'ils en ont imbu tous ceux qui sont nés et ont été élevés dans les Royaumes soumis à leur domination. Que ces choses soient signifiées par ces paroles, on peut le voir par les explications données ci-dessus, Nos. 631, 632, et Nos. 720, 721, , où sont des paroles semblables ; il n'est pas besoin d'y rien ajouter, si ce n'est que des choses semblables sont dites de Babel, dans Jérémie :

— « Calice d'or, Babel, dans la main de Jéhovah, enivrant toute la terre ; de son vin ont bu les nations, c'est pourquoi elles sont folles. » — Jérémie 51:7 ;

— puis, « que soit Babel en sifflement ; quand ils seront échauffés, je les mettrai en festins et je les enivrerai, afin qu'ils bondissent, et qu'ils s'endorment d'un sommeil séculaire, et ne se réveillent point. » — Jérémie 51:39.

— Par le vin qu'ils boivent, et dont ils s'enivrent, sont signifiés leurs dogmes ; on peut voir ci-dessus, No. 754, combien ces dogmes sont abominables ; parmi eux est aussi cet abominable dogme, que les œuvres qui sont faites selon les doctrinaux font les mérites, transportant le mérite et la justice du Seigneur dans ces œuvres, et ainsi dans ceux qui les font, lorsque cependant le tout de la charité et le tout de la foi, ou tout bien et tout vrai, viennent du Seigneur, et que ce qui vient du Seigneur demeure chose du Seigneur en ceux qui reçoivent ; car ce qui vient du Seigneur est un Divin, qui ne peut jamais devenir le propre de l'homme : le Divin peut être chez l'homme, mais non dans son propre, car le propre de l'homme n'est que mal ; c'est pourquoi, celui qui s'attribue le Divin comme propre, non-seulement le souille, mais même il le profane ; le Divin venant du Seigneur est exactement séparé du propre de l'homme et élevé au-dessus de ce propre, et il n'y est jamais plongé. Mais comme ils ont transféré en eux tout le Divin du Seigneur et se le sont ainsi approprié, il découle d'eux comme d'une source qui n'est que bitume découle une eau bitumineuse quand il pleut. Il en est de même de ce dogme, que la justification est une réelle sanctification, et que leurs saints sont saints en eux-mêmes, lorsque cependant le Seigneur seul est Saint, — Apocalypse 15:4.

— Voir de plus grands détails sur le Mérite dans le Traité DE LA NOUVELLE JÉRUSALEM ET DE SA DOCTRINE CÉLESTE, publié à Londres en 1758, Nos. 150 à 158.

  
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L’Apocalypse Révélée # 718

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718. Vers. 17:1. Et vint un des sept Anges qui avaient les sept fioles, et il me parla, signifie maintenant l'influx et la révélation par le Seigneur d'après l'intime du Ciel concernant la Religiosité Catholique-Romaine. Jusqu'ici il a été traité de l'état de l'Église des Réformés à sa fin, maintenant il s'agit de l'état de la Religiosité Catholique-Romaine à sa fin ; cela aussi suit dans l'ordre dont il a été parlé dans le Prologue. Il n'est pas dit l'Église Catholique-Romaine, mais la Religiosité Catholique-Romaine, parce que les Catholiques-Romains ne s'adressent point au Seigneur et ne lisent point la Parole, et parce qu'ils invoquent des morts ; or, l'Église est Église d'après le Seigneur et d'après la Parole, et sa perfection est selon la reconnaissance du Seigneur et selon l'entendement de la Parole. Si l'un des sept Anges qui avaient les sept fioles vint et parla à Jean, c'est parce que par les sept Anges, qui avaient les sept fioles, il est signifié l'influx par le Seigneur d'après l'intime du Ciel Chrétien dans l'Église pour y découvrir les maux et les faux ; voir ci-dessus, Nos. 672, 676, 677, 683, 690, 691, 699, 700 ; ici donc, par ces sept Anges est signifié le Seigneur parlant et révélant, d'après l'intime du Ciel, dans quel état est la Religiosité Catholique-Romaine à sa fin : c'est aussi pour cela qu'un de ces Anges enleva Jean sur une haute montagne, et lui montra l'épouse de l'Agneau, qui est la Nouvelle Jérusalem, — Chapitre 21:9-10.

  
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