Bible

 

Jérémie 51:27

Studie

       

27 Levez l'enseigne sur la terre, sonnez de la trompette parmi les nations; préparez les nations contre elle; convoquez contre elle les Royaumes d'Ararat, de Minni, et d'Askenas; établissez contre elle des Capitaines, faites monter ses chevaux comme le hurebec qui se hérisse.

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L’Apocalypse Révélée # 459

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459. Et les idoles d'or, et d'argent, et d'airain, et de pierre, et de bois, signifie qu'ainsi ils sont dans un culte d'après de purs faux. Par les idoles, dans la Parole, sont signifiés les faux du culte, et par suite adorer les idoles signifie le culte d'après les faux, et adorer les idoles d'or, d'argent, d'airain, de pierre et de bois, signifie le culte d'après des faux de tout genre, et quand les idoles sont prises collectivement, c'est le culte d'après de purs faux ; les matières, les formes et les vêtements des idoles chez les Anciens représentaient aussi les faux de la religion, d'après lesquels existait leur culte ; les idoles d'or signifiaient les faux sur les Divins, les idoles d'argent les faux sur les spirituels, les idoles d'airain les faux sur la charité, les idoles de pierre les faux sur la foi, et les idoles de bois les faux sur les bonnes œuvres : tous ces faux sont chez ceux qui ne font point pénitence, c'est-à-dire, qui ne fuient point les maux comme péchés contre Dieu. Ces faux sont signifiés dans le sens spirituel par les idoles, qui étaient des images taillées et des images de fonte, dans les passages suivants :

— « Insensé est devenu tout homme par la science, de honte a été couvert tout fondeur par l'image taillée ; car mensonge, son image de fonte, et point d'esprit en elles ; vanité, elles ; ouvrage d'erreurs ; au temps de leur visite elles périront. » — Jérémie 10:14-15 ; 51:17-18.

— « Les images taillées sont œuvre de mains de sculpteur ; elles ne parlent point ; ensemble ils s'infatuent et deviennent fous, enseignement de vanités est ce Bois, ouvrage de sages, tout cela. » — Jérémie 10:3-4, 5, 8-9, 10.

— « De quoi sert l'image taillée, parce que son sculpteur l'a taillée ? et le docteur de mensonge ? parce que le fabricateur du mensonge s'est confié sur lui ? d'esprit point en son milieu. » — Habakuk 2:18, 19, 20.

— « En ce jour-là, l'homme jettera les idoles de son argent, et les idoles de son or, qu'ils se sont faites, pour se prosterner devant les taupes et les chauves-souris. » — Ésaïe 2:18, 20.

— « Ils se sont fait image de fonte de leur argent ; dans leur intelligence, des idoles, ouvrage d'artistes, tout cela. » — Hosée 13:2.

— « Je répandrai sur vous des eaux pures, afin que vous soyez purifiés de toutes vos impuretés, et de toutes vos idoles. » — Ézéchiel 36:25.

— les eaux pures sont les vrais, les idoles sont les faux du culte. « Impure vous jugerez la couverture des images taillées de ton argent, et le revêtement de l'image de fonte de ton or ; tu les disperseras comme des menstrues ; ordure tu appelleras cela. » — Ésaïe 30:22.

— Il n'est pas non plus signifié autre chose que des faux de la religion et du culte par « les dieux d'or, d'argent, d'airain, de fer, de bois et de pierre, que louait (adorait) le Roi de Babel Belthchassar, quand, avec ses magnats, ses épouses et ses concubines, il but le vin dans les vases d'or et d'argent du Temple de Jérusalem. » — Daniel 5:1-5 et suivants ; — et, en outre, dans beaucoup d'autres passages ; par exemple, — Ésaïe 10:10-11 ; 21:9 ; 31:7 ; 40:19-20 ; 41:29 ; 42:17 ; 48:5 ; Jérémie 8:19 ; 50:38-39 ; Ézéchiel 6:4-5 ; 14:3-5, 6 ; Michée 1:7, 5:11 ; Psaumes 115:4-5 ; Psaumes 135:15-16 ; Lévitique 26:30.

— Par les Idoles sont particulièrement signifiés les faux du culte d'après la propre intelligence ; comment l'homme les invente, et ensuite les accommode, afin qu'ils apparaissent comme vrais, cela est pleinement décrit dans Ésaïe, Chapitre 44:9-20

  
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Arcanes Célestes # 2256

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2256. De faire mourir le juste avec l'impie, et qu'ainsi le juste soit comme l'impie, signifie que le bien ne peut mourir, parce que le mal peut en être séparé : cela est évident par la signification du juste, en ce que c'est le bien, et de l'impie en ce que c'est le mal, ainsi qu'il a été dit ci-dessus, numéro 2250 ; de là, de faire mourir le juste avec l'impie, c'est le bien avec le mal. Ces choses ne devant pas se faire, et y penser faisant horreur, elles sont écartées dans le sens interne, et alors se présentent celles-ci, que le bien ne peut mourir, parce que le mal en peut être séparé. Peu d'Hommes, si toutefois il y en a, ont connaissance de ce qui se passe à cet égard ; il faut qu'on sache que tout bien, quel qu'il soit, que l'homme a pensé et fait, depuis son enfance jusqu'au dernier instant de sa vie, reste. Il en est de même de tout mal, au point qu'il n'en périt absolument rien ; tout a été inscrit dans son livre de vie, c'est-à-dire dans l'un et l'autre de ses mémoires et dans sa nature, c'est-à-dire encore dans son caractère et dans son génie. C'est de là qu'il s'est formé une vie, et pour ainsi dire une âme qui est telle après la mort ; mais jamais les biens ne sont mêlés avec les maux ni les maux avec les biens, au point de ne pouvoir être séparés ; car s'ils étaient mêlés, l'homme périrait pour l'éternité ; le Seigneur y pourvoit. Quand l'homme vient dans l'autre vie, s'il a vécu dans les biens de l'amour et de la charité, le Seigneur sépare alors les maux, et par les biens il l'élève à Lui dans Je ciel. Si, au contraire, il a vécu dans les maux, savoir, dans ce qui est opposé à l'amour et à la charité, le Seigneur alors sépare les biens d'avec cet homme et les maux le portent dans l'enfer. Tel est le sort de chacun après la mort ; mais c'est une séparation, il n'y a jamais enlèvement complet. De plus encore, la volonté de l'homme, qui est une des deux parties de la vie, ayant été entièrement pervertie, le Seigneur sépare cette partie pervertie d'avec l'autre partie qui appartient à son intellectuel, et il implante dans l'intellectuel le bien de la charité, et par ce bien une nouvelle volonté chez ceux qui sont régénérés ; ce sont ceux-là qui ont la conscience. C'est aussi de cette manière que, dans le commun, le Seigneur sépare le mal d'avec le bien. Tels sont les arcanes qui ont été entendus, dans le sens interne, quand il est dit que le bien ne peut mourir, parce que le mal peut en être séparé.

  
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