Bible

 

Jérémie 51:26

Studie

       

26 Et on ne pourra prendre de toi aucune pierre pour la placer à l'angle de l'édifice, ni aucune pierre pour servir de fondement, car tu seras des désolations perpétuelles, dit l'Eternel.

Ze Swedenborgových děl

 

L’Apocalypse Révélée # 444

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 962  
  

444. Délie les quatre Anges enchaînés sur le fleuve grand d'Euphrate, signifie de leur enlever les liens externes, afin que les intérieurs de leur mental apparaissent. Que ce soit là ce qui est signifié par ces paroles, personne ne peut le savoir, ni même le soupçonner, à moins qu'on ne sache ce qui est entendu par le fleuve grand d'Euphrate, et par les quatre Anges qui y sont enchaînés ; par l’Euphrate, dans la Parole, sont signifiés les intérieurs du mental de l'homme, qui sont appelés rationnels, lesquels, chez ceux qui sont dans les vrais d'après le bien, sont pleins de sagesse, tandis que chez ceux qui sont dans les faux d'après le mal, ils sont pleins de folie ; ces intérieurs sont signifiés dans la Parole par le fleuve d'Euphrate, parce que ce fleuve était la limite de la Terre de Canaan du côté de l'Assyrie, et que par la Terre de Canaan était signifiée l'Église, et par l'Assyrie son rationnel ; et de là, par le fleuve qui servait de limite sont signifiés les intérieurs du mental, qui dans l'un et dans l'autre sens sont appelés rationnels ; en effet, il y a trois choses qui font l'homme de l'Église, le Spirituel, le Rationnel ou l'Intellectuel, et le Naturel qui aussi est le Scientifique ; le Spirituel de l'Église était signifié par la terre de Canaan et par les fleuves dans celle terre, le Rationnel ou l'Intellectuel de l'Église, par Aschur ou l'Assyrie et par l’Euphrate son fleuve, et le Naturel de l'Église, qui est aussi le Scientifique, par l'Égypte et par le Nil son fleuve ; mais sur ce sujet voir de plus grands développements ci-dessous, No. 503 ; par les quatre Anges enchaînés sur le fleuve d'Euphrate sont signifiés ces intérieurs chez les hommes de l'Église, intérieurs qui sont dits enchaînés parce qu'ils ne sont pas publiquement montrés ; en effet, ce sont des esprits infernaux qui sont entendus par ces quatre Anges, parce qu'il est dit d'eux qu'ils étaient prêts afin de tuer la troisième partie des hommes, comme on le verra bientôt, No. 446 ; et les intérieurs des hommes font un avec les esprits, soit infernaux, soit célestes, puisqu'ils habitent ensemble ; par les délier, il est signifié enlever les liens externes, afin que les intérieurs de leur mental apparaissent : ce sont là les choses qui sont signifiées par ces paroles. Que par l'Euphrate soient signifiés les intérieurs du mental de l'homme, qui confinent avec les Spirituels de son Église, on peut le voir dans la Parole par les passages dans lesquels Aschur ou l'Assyrie est nommé : mais l'Euphrate se présente dans le sens opposé, dans lequel il signifie les intérieurs pleins de faux et par suite pleins de folies, dans les passages suivants :

— « Voici, Dieu fait monter sur eux les eaux du fleuve, (l'Euphrate), fortes et grosses, le Roi d'Aschur ; il passera par Jehudah, il inondera et traversera. » — Ésaïe 8:7-8.

— « Qu'as-tu à faire avec le chemin de l'Égypte pour boire les eaux du Schichor ? et qu'as-tu à faire avec le chemin de l'Assyrie pour boire les eaux du fleuve ? » — Jérémie 2:18.

— « Jéhovah vouera à l'exécration la langue de la mer d'Égypte, et il agitera sa main sur le fleuve de l'Euphrate. » — Ésaïe 11:15-16.

— « Le sixième Ange versa sa fiole sur le grand fleuve, l'Euphrate, et fut tarie son eau. » — Apocalypse 16:12.

— « Il fut commandé au Prophète de mettre une ceinture sur ses reins, et ensuite de la cacher dans un trou du rocher près de l'Euphrate ; et quand au bout de quelque temps il la reprit, voici, elle était pourrie, et n'était plus propre à rien. » — Jérémie 13:1-7, 11.

— Et il lui fut aussi commandé « qu'après qu'il aurait achevé de lire le livre, il le jetât dans le milieu de l'Euphrate, et qu'il dit : Ainsi sera submergée Babel, et elle ne se relèvera point. » — Jérémie 51:63-64 ;

Par ces choses étaient représentés les intérieurs de l'étal de l'Église chez les fils d'Israël. Que le Nil le fleuve de l’Égypte, et l'Euphrate le fleuve de l'Assyrie, aient été les limites de la terre de Canaan, on le voit par ce passage : Jéhovah traita alliance avec Abram, en disant :

« A ta semence je donnerai cette Terre, depuis le fleuve d'Égypte jusqu'au grand fleuve, l'Euphrate. » — Genèse 15:18 :

Que l'Euphrate ait été une limite, on le voit, — Exode 23:31 ; Deutéronome 1:7-8 ; 11:24 ; Josué 1, 2 ; Michée 7:12.

  
/ 962  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcana Coelestia # 2385

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

2385. 'And these strove to find the door (janua)' means to the point at which they were unable to see any truth that would lead to good. This is clear from the meaning of 'a door' as something that introduces or affords access, and as truth itself since the latter leads the way to good, dealt with above in 2356. In this verse however 'the door' means cognitions which lead the way to truth, for 'the door (janua)', as stated above in 2356, was on the outside of the house, for it is said in verse 6 that 'Lot went out to the door (janua) and closed the door (ostia) behind him'. 'Striving to find the door' therefore means not seeing any truth that would lead to good.

[2] Such do those people become, especially in the last times, who by reasoning hatch matters of doctrine and believe nothing unless they grasp it mentally beforehand. In this case the life of evil is constantly flowing into the rational part of their mind, and an illusory kind of light obtained from the fire of affections for evil pours in and causes men to see falsities as truths, like people who are in the habit of seeing phantoms in the shades of night. Those same things are after that confirmed in a multitude of ways and made matters of doctrine, as is the case with those who assert that life, which constitutes one's affection, does not achieve anything, but only faith, which constitutes thought.

[3] Once any assumption is adopted, even if falsity itself, it can be confirmed in countless ways and so be presented to outward appearance as though it were the truth itself, as anyone may well know. This is how heresies arise from which there is no going back once they have been confirmed. But from a false assumption nothing other than falsities can flow; and even if truths are introduced among them, these nevertheless become falsified truths when that false assumption is confirmed by means of them, for they are polluted by the very nature of the falsity.

[4] It is altogether different if truth itself is the assumption that is taken, and this is confirmed; for example, that love to the Lord and charity towards the neighbour are that on which the whole law hangs and about which all the prophets speak, and so are the essentials of all doctrine and worship. In this case the mind would be enlightened by countless things in the Word which would otherwise lie hidden within the obscurity of a false assumption. Indeed in that case heresies would be dispelled and one Church would result from many, no matter how differing the doctrinal teachings and also religious practices might be flowing from that Church or leading into it.

[5] Of such a character was the Ancient Church which was spread throughout many kingdoms throughout Assyria, Mesopotamia, Syria, Ethiopia, Arabia, Libya, Egypt, Philistia up to Tyre and Sidon, and the land of Canaan on both sides of the Jordan. Among these peoples doctrinal teachings and religious practices differed from one to the next, but there was nevertheless one Church because with them charity was the essential thing. At that time the Lord's kingdom existed on earth as it is in heaven, for such is the character of heaven, see 684, 690. If the same situation existed now all would be governed by the Lord as though they were one person; for they would be like the members and organs of one body which, though dissimilar in form and function, still related to one heart on which every single thing, everywhere varied in form, depended. Everyone would then say of another, No matter what form his doctrine and his external worship take, this is my brother; I observe that he worships the Lord and is a good man.

  
/ 10837  
  

Thanks to the Swedenborg Society for the permission to use this translation.