Bible

 

Jérémie 51:24

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24 Mais je rendrai à Babylone, et à tous les habitants de la Caldée, tout le mal qu'ils ont fait à Sion, vous le voyant, dit l'Eternel.

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Arcanes Célestes # 9926

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9926. Et sera entendue sa voix, signifie l'influx du vrai chez ceux qui sont dans les deux et chez ceux qui sont dans les terres : on le voit par la signification d'être entendu, en ce que c'est la réception et la perception, numéros 5017, 5471, 5475, 7216, 8361, 9311, par conséquent aussi l'influx, car les choses qui sont reçues et perçues doivent influer ; et par la signification de la voix, quand il s'agit d'Aharon par qui est représenté le Seigneur, en ce qu'elle est le Divin Vrai, numéro 8813 ; en effet, la voix est l'annoncé de ce Vrai, el puisque c'est l'annoncé, c'est chez ceux qui sont dans les deux et dans les terres, car le Divin Vrai remplit toutes les choses du ciel, et fait toutes les choses de l'Église ; un tel annoncé était représenté par la voix provenant des clochettes d'or, quand Aharon entrait vers le Saint devant Jéhovah, et quand il sortait, ainsi qu'il est dit dans la suite de ce Verset, Que la Voix dans la Parole signifie le Divin Vrai qui est entendu et perçu dans les cieux et dans les terres, on le voit dans les passages suivants ; dans David :

« La voix de Jéhovah (est) sur les eaux ; la voix 11 de Jéhovah (est) dans la force ; la voix de Jéhovah (est) avec honneur ; la voix de Jéhovah brise les cèdres ; la voix de Jéhovah tranche comme une flamme de feu ; la voix de Jéhovah fait trembler le désert ; la voix de Jéhovah fait mettre bas les biches ; mais dans son Temple chacun publie sa gloire. » - ;

Dans ce Psaume il s'agit du Divin Vrai qui détruit les faux et les maux ; ce Divin Vrai est la voix de Jéhovah ; mais la gloire, qui est publiée, est le Divin Vrai dans le Ciel et dans l'Église ; car la gloire est le Divin Vrai, voir numéro 9429 ; et le Temple est le Ciel et l'Église, numéro 3720.

Dans Jean :

« Celui-ci est le Berger des brebis ; le portier lui ouvre, et les brebis sa voix entendent : les brebis Le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix ; un étranger elles ne suivent point, parce qu'elles ne connaissent point des étrangers la voix. Et d'autres brebis j'ai, qui ne sont point de cette bergerie, il faut aussi que je les amène, et ma voix elles entendront : mais vous, vous n'êtes point de mes brebis, car mes brebis ma voix entendent, et Moi je les connais, el elles Me suivent. » - Jean 10:2-3, 4-5, 16, 26-27 ;

Ici, il est bien évident que la Voix est le Divin Vrai procédant du Seigneur, par conséquent la Parole ; la voix des étrangers est le faux.

Dans Ésaïe :

« La voix de qui crie dans le désert : Préparez le chemin à Jéhovah, car sera révélée la gloire de Jéhovah. Une voix dit : Crie ; sur ta montagne élevée monte. Sion qui annonce la bonne nouvelle ; élève avec force ta voix, 11 Jérusalem qui annonce la bonne nouvelle ; élève-là, voici, le Seigneur Jéhovah dans sa force vient. “ - , ,Jean 1:23 ;

Dans ce passage, la voix est l'annoncé d'après la Parole sur l'avènement du Seigneur, par conséquent c'est aussi le Divin Vrai que la Parole annonce ; le désert est l'état de l'Église qui alors est comme un désert, parce que la Parole n'est plus comprise ; la gloire qui sera révélée est la Parole quant à ses intérieurs ; car c'est là la gloire, voir numéro 9429 ; que Jéhovah à qui le chemin est préparé, et le Seigneur Jéhovah qui vient dans sa force, ce soit le Seigneur, cela est évident, par cela est dit clairement.

Dans Ésaïe :

La voix de tes sentinelles ; elles élèveront la voix, quand œil à œil elles verront que Jéhovah retournera à Sion. » - LU. 8.

Les sentinelles sont ceux qui scrutent les écritures sur l'avènement du Seigneur ; leur voix est la Parole, qui est le Divin Vrai dont procèdent les vrais.

Dans Jérémie :

« Celui qui a fait la terre, par son intelligence a étendu les cieux ; à la voix qu'il donne, Lui, une 11 multitude d'eaux (est) dans tes cieux. " - Jérémie 10:12, Jérémie 51:16.

La voix est le Divin Vrai, les eaux sont les vrais qui sont dans les cieux, et qui influent des cieux ; que les eaux dans la Parole soient les vrais, on le voit, numéros 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 8568, 9323 ; comme aussi dans Apocalypse :

« La voix du Fils de l'homme était comme le bruit de beaucoup d'eaux. » - Apocalypse 1:15 : -

« J'entendis une voix du ciel comme une voix de beaucoup d'eaux. » - Apocalypse 14:2 : -et dans David : La voix de Jéhovah sur les eaux, Jéhovah sur des eaux grandes. » - Psaumes 29:3.

Dans Joël :

« Jéhovah a donné de sa voix 11 devant son armée, car innombrables (sont) ceux qui font sa parole. 11- H. 11, - là encore la voix est le Divin Vrai, et aussi la Parole qu'ils font.

Dans le Même :

« Jéhovah de Jérusalem fera entendre sa voix, et ébranlés seront les cieux et la terre. " - .

Dans David :

« Royaumes de la terre, psalmodiez au Seigneur, qui chevauche sur le ciel du ciel de l'antiquité ; voici, il donnera dans sa voix la voix de la force. » - Psaumes 68:33-34.

Dans Jean :

« Je vous dis que viendra une heure, que les morts entendront la Voix du fils de Dieu, et ceux qui l'entendront vivront. » - Jean 5:25 ;

Que la voix, dans ce passage, soit le Divin Vrai, par conséquent là parole du Seigneur, cela est évident.

Dans Ézéchiel :

« L'esprit m'éleva, et j'entendis derrière moi la voix d'un grand tremblement de terre ; bénie (soit) la gloire de Jéhovah, et la voix des ailes des animaux, et la voix des roues, et la. voix d'un grand tremblement de terre. » - Ézéchiel 3:12-13 ;

Et ensuite :

« La voix des ailes des Chérubins fut entendue jusqu'au Parvis extérieur, comme la voix du Dieu Schaddaï quand il parle. » - Ézéchiel 10:5.

Là aussi la voix est le Divin Vrai, car les Chérubins signifient la Providence et la garde du Seigneur, afin qu'il n'y ait accès vers Lui et dans le ciel que par le bien qui appartient à l'amour, numéro 9277 (fin), 9509 ; la voix des ailes et la voix des roues sont les vrais spirituels. Dans ce Verset, où il s'agit d'Aharon, c'est le son ou le bruit des clochettes, qui est appelé voix : ailleurs, dans la Parole, ce sont aussi les sons et le bruit des trompettes, et les sons et le bruit des tonnerres, qui sont appelés voix, et par ces voix sont pareillement signifiés les Divins Vrais, voir numéro 7573 ; de plus, les sons des instruments de musique de divers genre signifient aussi la même chose, mais ceux qui rendent un son perçant et discret signifient les Divins Vrais spirituels, et ceux qui rendent un son continu, les Divins Vrais célestes, numéros 418, 419, 420, 4138, 8337 ; d'après cela, il est évident que les sons ou les voix des clochettes signifient les Divins vrais spirituels ; car les Vêtements d'Aharon, et spécialement le manteau, dans les franges duquel il y avait des clochettes tout autour, représentaient le Royaume ou ciel spirituel du Seigneur, numéros 9814, 9825.

  
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Arcanes Célestes # 8337

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8337. Et Miriam la prophétesse, sœur d'Aharon, prit le tambourin en sa main, signifie la glorification du Seigneur d'après le bien de la foi : on le voit par la représentation de Miriam., en ce qu'elle est le bien de la foi ; en effet, Moïse représente le Vrai de la foi qui procède immédiatement du Seigneur, ainsi le vrai interne et Aharon le vrai de la foi qui procède médiatement du Seigneur, ainsi le vrai externe, numéro 7009, 7089, 7382 ; de là Miriam est le bien de la foi qui procède médiatement du Seigneur, car lorsque les hommes représentent le vrai, leurs femmes représentent le bien, numéro 6014 ; comme Miriam avec les femmes représente le bien externe, c'est pour cela qu'il est ajouté sœur d'Aharon, et qu'il n'est point dit sœur de Moïse ; le bien et le vrai sont aussi entre eux comme une sœur et un frère, numéro 3160 ; mais il faut qu'on sache que les femmes représentent le bien et les hommes le vrai quand il s'agit de l'Église spirituelle, tandis que les femmes représentent le vrai et les hommes le bien quand il s'agit de l'Église céleste, numéro 4823 ; par la signification de prophétesse, en ce que c'est qui enseigne numéros 2534, 7269, ici qui loue le Seigneur, ou, ce qui est la même chose, qui Le glorifie d'après le bien de la foi, parce qu' elle chanta à Jéhovah, comme Moïse et les hommes d'Israël ; il a déjà été montré que chanter, c'est glorifier, numéros 8261, 8263, 8267 ; et par la signification de prendre le tambourin en main, en ce que c'est glorifier d'après le bien de la foi, car le tambourin se dit du bien spirituel, ou, ce qui est la même chose, du bien de la foi, numéro 4138. Autrefois dans le culte Divin on employait plusieurs genres d'instruments de musique, mais avec beaucoup de diversité ; en général par les instruments à vent étaient exprimées les affections du bien, et par des instruments à cordes les affections du vrai, et cela d'après la correspondance de chaque sonore avec les affections :Il est notoire que des affections naturelles sont exprimées les unes par certains genres d'instruments de musique, et d'autres par certains autres, et que, quand il y a un accord harmonique convenable, ces affections sont réellement excitées par ces instruments ; ceux qui sont experts en musique savent ces choses et les mettent aussi en usage d'une manière avantageuse ; la raison de cela est dans la nature même du sonore, et dans son rapport avec les affections : l'homme en avait d'abord eu la connaissance, non par la science ni par l'art, mais par l'ouïe et par son sens exquis : de là il est évident que cela vient non pas d'une origine qui soit dans le monde naturel, mais d'une origine qui est dans le monde spirituel, et alors de la correspondance des choses qui émanent de l'ordre existant dans le monde naturel avec les choses qui sont dans le monde spirituel et le sonore harmonique et ses variétés correspondent aux états de joie et d'allégresse dans le spirituel, et les états de joie et d'allégresse y existent par des affections qui, dans ce monde, sont les affections du bien et du vrai : maintenant on peut voir que les instruments de musique correspondent aux plaisirs et aux charmes des affections spirituelles et célestes, et que certains instruments correspondent aux affections célestes, et certains autres aux affections spirituelles, voir ce qui a été dit et montré sur ce sujet numéros 418, 419, 420, 4138. Quant à ce qui concerne spécialement le tambourin, il correspond au bien spirituel, c'est-à-dire, au bien du vrai ; et cela, parce que le tambourin n'est pas un instrument à cordes, et n'est pas non plus un instrument à vent, mais qu'étant fait avec une peau, c'est comme un instrument à cordes continu, et aussi parce que son sonore est plus grave et plus haut que le sonore des instruments à cordes, on peut aussi le voir d'après la Parole, où le tambourin est nommé, comme d'ans Ésaïe :

« Elle cessera, la joie des tambourins ; il cessera, le tumulte des joyeux ; elle cessera, la joie de la harpe. » - Ésaïe 24:8.

La joie des tambourins, ce sont les plaisirs des affections du bien de la foi ; la joie de la harpe, c'est le plaisir de l'affection du vrai de la foi.

Dans Jérémie :

« Je te bâtirai encore, afin que tu sois bâtie, vierge d'Israël ; tu orneras encore tes tambourins, et tu sortiras dans une danse de musiciens. » - Jérémie 31:4.

Orner les tambourins, c'est glorifier Dieu d'après le bien spirituel, car il s'agit de l'Église spirituelle, qui est la vierge d'Israël. Pareillement dans Ézéchiel :

« En Eden, le jardin de Dieu, tu as été ; l'œuvre de tes tambourins et de tes flûtes (était) chez toi ; au jour que tu as été créée, ils ont été préparés. » - Ézéchiel 28:13.

Là, il s'agit de Tyr, par elle, sont signifiées les connaissances du bien et les connaissances du vrai, et par les tambourins et les flûtes les affections de celles-là et les joies de celles-ci.

Dans David :

« Ils ont vu tes pas, ô Dieu, les pas de mon Dieu dans le sanctuaire : devant allaient des chantres, ensuite des joueurs d'instruments à cordes au milieu de jeunes filles battant du, tambourin. » - Psaumes 68:25-26.

Dans le Même :

« Faites des acclamations au Dieu de Jacob, élevez le chant, et donnez du tambourin, de la harpe agréable avec le nablion. » - Psaumes 81:2, 3.

Dans le Même :

« Chantez à Jéhovah un cantique nouveau ; qu'ils louent son Nom dans la danse, avec le tambourin et la harpe qu'ils Lui psalmodient ! » - Psaumes 149:1, 3.

Là, louer avec le tambourin, c'est glorifier d'après le plaisir de l'affection du bien de la foi, et louer avec la harpe, c'est le charme de l'affection du vrai de la foi.

Dans le Même :

« Louez Dieu avec le tambourin et la danse ; louez-Le avec le luth et l'orgue ; louez-Le avec les cymbales de son, louez-le avec les cymbales de bruit. » - Psaumes 150:3-4, 5.

Louer avec le tambourin et la danse, c'est d'après le bien et le vrai de la foi ; avec le luth et l'orgue, c'est d'après les vrais et par suite d'après le bien. Comme les instruments, quels qu'ils fussent, signifiaient les plaisirs et les charmes correspondants des affections spirituelles et célestes, c'est pour cela que sur plusieurs psaumes de David il a été inscrit et indiqué de quelle manière ils devaient être chantés ; par exemple sur le Néginoth, sur le Néchiloth, sur l'Octave, le Schigajon, le Gitthith, le Muthlabben, le Schéminith, le Schoschannim, le Machalath.

  
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