Bible

 

Jérémie 51:24

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24 Mais je rendrai à Babylone, et à tous les habitants de la Caldée, tout le mal qu'ils ont fait à Sion, vous le voyant, dit l'Eternel.

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Arcanes Célestes # 9295

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9295. Que cette seconde Fête, qui a été appelée Fête de la moisson des prémices des œuvres, puis des prémices du froment, et aussi Fête des semaines, signifie l'implantation du vrai dans le bien, on le voit par son institution, dont il est parlé ainsi dans Moïse :

« Dis aux fils d'Israël : Quand vous serez venus dans la terre que Moi je vous donne, et que vous aurez moissonné sa moisson, vous apporterez la poignée première des prémices de votre moisson au prêtre, qui fera mouvoir la poignée devant Jéhovah afin qu'elle soit agréée pour vous ; le lendemain du sabbath la fera mouvoir le prêtre ; et vous ferez en ce jour-là un agneau en holocauste, puis une minchah et une libation : mais ni pain, ni épi rôti ou vert vous ne mangerez jusqu'à ce jour-là : ensuite vous vous compterez depuis le lendemain du sabbath, depuis le jour que vous aurez apporté la poignée de motion, sept Sabbaths entiers il y aura, jusqu'au lendemain du septième sabbath, vous compterez cinquante jours, et vous offrirez un présent nouveau a Jéhovah ; de vos habitations vous offrirez un pain de motion, fermenté il sera cuit, pour prémices, à Jéhovah ; vous offrirez outre le pain sept agneaux, un taureau, et deux béliers en holocauste, avec leur minchah et leur libation. " - . .

Ce n'est que par le sens interne de ces paroles, qu'on peut savoir ce qu'elles signifient ; dans ce sens les semences qui sont semées dans le champ sont les vrais de la foi qui sont implantés dans le bien ; la moisson est la maturité quand les biens en proviennent, car le froment et l'orge sont les biens, et la tige ou l'épi, dans lequel est le grain, signifie les vrais ainsi adjoints aux biens ; la poignée est la série et la collection de ces vrais, car les vrais ont été disposés en faisceau ; la motion est la vivification, car les vrais ne sont point vivants chez l'homme avant qu'ils soient dans le bien ; le prêtre qui faisait mouvoir la poignée, c'est-à-dire, qui vivifiait les biens du vrai, représentait le Seigneur, car du Seigneur procède tout ce qui appartient a la vie ; cela étant fait le lendemain du Sabbath, signifiait le saint de la conjonction du bien et du vrai ; de ce qu'il n'était auparavant permis de manger ni pain, ni épi rôti, ni épi vert, cela signifiait point de vie du bien, ni d'appropriation auparavant, le pain est le bien de l'amour, l'épi rôti est le bien de la charité, l'épi vert est le bien du vrai, et manger c'est s'approprier ; de ce qu'ensuite sept sabbaths étaient comptés jusqu'à la fête, qui se faisait ainsi le cinquantième jour, cela signifiait l'entière implantation du vrai dans le bien jusqu'au premier de l'état nouveau ; le pain fermenté qui alors était offert, signifiait le bien alors non encore pleinement purifié ; la motion de ce pain signifiait la vivification ; l'holocauste d'agneaux, d'un taureau, de béliers, avec la minchah et les libation, signifiait le culte du Seigneur, d'après la qualité de ce bien : voilà les choses qui sont signifiées par cette fête et par les cérémonies qui s'y pratiquaient, d'où il est évident qu'elle signifiait le second état de la délivrance de la damnation, qui était l'état de l'implantation du vrai dans le bien. Comme cette Fête était appelée Fête des prémices de la moisson, il faut qu'on sache ce que la moisson signifie dans la Parole : Le Champ, dans lequel est la moisson, signifie dans le sens large tout le genre humain ou tout le monde ; dans un sens moins large, l'Église ; dans un sens plus strict, l'homme de l'Église ; et dans un sens encore plus strict, le bien qui est dans l'homme de l'Église, car ce bien reçoit les vrais de la foi comme le champ les semences ; par la signification du Champ on voit clairement ce que signifie la Moisson, à savoir, que dans le sens le plus large elle signifie l'état de tout le genre humain quant à la réception du bien par le vrai ; dans un sens moins large, l'état de l'Église quant à la réception des vrais de la foi dans le bien ; dans un sens plus strict, l'état de l'homme de l'Église quant à cette réception ; et dans un sens encore plus strict, l'état du bien quant à la réception du vrai, ainsi l'implantation du vrai dans le bien. D'après cela, on peut voir ce qui est signifié par la Moisson dans les passages suivants, comme dans Matthieu :

« Celui qui sème la bonne semence est le Fils de l'homme ; le Champ est le monde ; la semence, ce sont les fils du Royaume ; l'ivraie, ce sont les fils du malin ; l'ennemi qui la sème est le diable ; mais la moisson est la consommation du siècle, et les moissonneurs sont des Anges. “ - Matthieu 13:37-38, 39 ;

La bonne semence, ce sont les vrais de la foi procédant du Seigneur ; le Fils de l'homme est le Seigneur quant aux vrais de l'Église ; le monde, qui est le champ, est tout le genre humain ; les fils du royaume, qui sont la semence, sont les vrais de la foi de l'Église ; les fils du royaume du malin, qui sont l'ivraie, sont les faux de la foi de l'Église ; le diable, lequel est l'ennemi qui la sème, est l'enfer ; la consommation du siècle, qui est la moisson, est le dernier état de l'Église quant à la réception des vrais de la foi dans le bien ; les anges, qui sont les moissonneurs, sont les vrais d'après le Seigneur ; que ce soient là les choses qui sont signifiées par ces paroles du Seigneur, on peut le voir par leur sens interne, dont il est çà et là parlé dans les explications : on voit encore clairement, d'après cela, de quelle manière le Seigneur parlait quand il était dans le monde, c'est-à-dire qu'il parlait par des significatifs, afin que la Parole fût non-seulement pour le monde, mais aussi pour le ciel.

Dans Apocalypse :

« Un Ange sortit du Temple, criant d'une voix grande à celui qui sur la nuée était assis : Jette ta faux et moissonne, car est venue pour toi l'heure de moissonner, parce qu'est mûre la moisson de la terre : et jeta celui qui était assis sur la nuée sa faux sur la terre, et moissonnée fut la terre. " - Apocalypse 14:15-16 ;

Ici, la moisson est aussi le dernier état de l'Église quant à la réception des vrais de la foi dans le bien. Dans Joël :

« Dans le deuil sont les prêtres ministres de Jéhovah ; dévasté est le champ, dans le deuil est la terre, car dévaste est le blé, tari est le moût, languissante est l'huile ; honteux sont devenus les laboureurs, dans les lamentations sont les vignerons à cause du froment et de l'orge, parce qu'a péri la moisson du champ. » - Joël 1:9-10, 11.

Ici est décrite la vastation de l'Église, quant aux vrais de la foi et aux biens de la charité, par des choses qui appartiennent au champ, à la vigne et à l'olivaie ; l'Église elle-même est le champ ; et son dernier état, qui a été appelé par le Seigneur Consommation du siècle, est la Moisson.

Dans le Même :

« Mettez la faucille, car mûre est la moisson ; venez, descendez, car plein est le pressoir ; les cuves débordent parce que grande est leur malice. » - ;

Ici encore la moisson signifie la Consommation du siècle ou le dernier état de l'Église dévastée.

Dans Jérémie :

« Retranchez celui qui sème de Babel, et celui qui prend la faucille dans le temps de la moisson. " - Jérémie 50:16.

Dans le Même :

« La fille de Babel (est) comme une aire, (voici) le temps de la fouler, encore un peu quand viendra le temps de sa moisson. » - Jérémie 51:33 ;

Le temps de la moisson, c'est le dernier état de l'Église là. Dans Ésaïe :

« Gémissez, navires de Tharschisch, parce qu'elle a été dévastée, Tyr, tellement qu'il n'y a plus de maison, et qu'il n'entre personne ; dans le silence sont les habitants de l'île, le marchand de Sidon, celui qui traverse la mer, ils te remplissaient ; et parmi les grosses eaux la semence de Schichor, la moisson du Nil, (c'était) sa récolte, au point qu'elle était le marché des nations. » - Ésaïe 23:1-2, 3 ;

Les choses saintes de l'Église qui sont ici décrites, personne ne peut les connaître que d'après le sens interne ; chacun sait que les choses saintes du ciel et de l'Église sont partout dans la Parole, et que c'est de là que la l'amie est sainte ; là, dans le sens de la lettre, il s'agit des marchandises de Tyr et de Sidon, qui ne sont point des choses saintes sans un sens intérieur saint ; quant à ce que ces expressions signifient dans ce sens, on le voit clairement si elles sont développées ; les navires de Tharschisch sont les doctrinaux du vrai et du bien ; Tyr et Sidon sont les connaissances du bien et du vrai ; plus de maison de sorte que personne n'entre, c'est qu'il n'y a plus de bien dans lequel le vrai puisse être implanté ; les habitants de l'île qui sont dans le silence sont les biens plus éloignés ; la semence de Schichor est le vrai scientifique ; la moisson du Nil qui était la récolte est par suite le bien hors de l'Église.

  
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Arcanes Célestes # 9325

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9325. Il n'y aura ni avortante ni stérile dans ta terre, signifie que les biens et les vrais procéderont dans leur ordre en progression continue : on le voit par la signification de ne point avorter et ne point être stérile, en ce que c'est le progressif de la régénération dans son ordre, par conséquent c'est que les biens et les vrais procéderont dans leur ordre en progression continue, ainsi qu'il sera montré ; et par la signification de dans la terre, en ce que c'est dans l'Église, car la terre est l'Église, numéros 566, 662, 1066, 1067, 1262, 1413, 1607, 1733, 1850, 2117, 2118 (fin), 2571, 2928, 3355, 3368, 3379, 4447, 4535, 5577, 8011, 8732 ; si la terre signifie l'Église, c'est parce qu'il est entendu la terre de Canaan, où était l'Église, et où elle avait été dès les très-anciens temps, numéros 3686, 4447, 4454, 4516, 4517, 5136, 6516, 8317 ; et dans le monde spirituel, quand une terre est nommée, ce n'est point la terre qui est perçue, mais c'est quant à sa religiosité la qualité de la nation qui l'habite ; ainsi quand dans la Parole la terre est nommée, et que par elle il est entendu la terre de Canaan, c'est l'Église qui est perçue : d'après cela, on peut voir ce qui est entendu dans les Prophétiques de la Parole par le Nouveau Ciel et la Nouvelle Terre, à savoir, que c'est l'Église interne et l'Église externe, numéros 1850, 3355, 4535, car il y a des hommes internes et il y a des hommes externes. Si ces paroles

“ Il n'y aura ni avortante ni stérile dans ta terre, » signifient que les biens et les vrais procéderont dans leur ordre en progression continue, c'est parce toutes les choses qui appartiennent à l'enfantement signifient, dans le sens interne de la Parole, des choses qui appartiennent à l'enfantement spirituel, ainsi à la régénération, numéros 2584, 3860, 3905, 3915 : les choses qui appartiennent à l'enfantement spirituel ou à la régénération, sont les vrais de la foi et les biens de la charité, car c'est par eux que l'homme est conçu et naît de nouveau : que les enfantements aient cette signification, on le voit clairement par plusieurs passages dans la Parole, et d'une manière bien manifeste par ces paroles du Seigneur à Nicodème :

« Jésus lui dit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu'un n'est engendré de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu. Nicodème dit : Comment un homme peut-il être engendré de nouveau étant vieux ? Peut-il dans l'utérus de sa mère une seconde fois entrer et être engendré. Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu'un n'a pas été engendré d'eau et d'esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu ; ce qui a été engendré de la chair est chair, et ce qui a été engendré de l'esprit est esprit. Nicodème dit : Comment ces choses peuvent-elles se faire ? Jésus répondit : Toi, n'es-tu pas un maître en Israël ? Et ces choses tu ne connais pas ! » - Jean 3:3-4, 5-6, 9-10.

être engendré d'eau et d'esprit, c'est l'être par les vrais de la foi et par le bien de l'amour, voir les passages cités, numéro 9274 : si de telles choses sont signifiées par les enfantements dans la Parole, cela vient de la correspondance des mariages dans les terres avec le mariage céleste, qui est le mariage du bien et du vrai ; sur cette correspondance, voir numéros ; mais aujourd'hui il est à peine quelqu'un qui sache, et à peine quelqu'un qui veuille reconnaître que l'amour véritablement conjugal descend de ce mariage céleste, car devant les yeux sont les terrestres et les corporels qui éteignent et étouffent, quand on pense à une telle Correspondance : comme l'amour véritablement conjugal vient de là, c'est pour cela aussi que les enfantements et les générations, dans le sens interne de la Parole, signifient les choses qui appartiennent à l'enfantement et à la génération nouvelle par le Seigneur ; c'est de là aussi que le Père, la Mère, les Fils, les Filles, les Gendres, les Brus, les Petits-fils, et plusieurs autres qui proviennent des mariages, signifient les biens et les vrais, et des dérivations du bien et du vrai, dont il a été souvent parlé dans les explications. D'après cela, on peut donc voir que par

“ Il n'y aura ni avortante ni stérile dans ta terre, » il est signifié que les biens et les vrais procéderont dans leur ordre en progression continue. Que l'avortante et la stérile signifient les choses qui appartiennent à l'avortement et à la stérilité dans le sens spirituel, lesquelles sont les perversions du bien et du vrai, et aussi les vastations et les négations de l'un et de l'autre, c'est ce qui est évident par les passages suivants ; dans Osée :

« Éphraïm, quand je l'ai vu jusqu'à Tyr, planté (était) dans la beauté ; et Éphraïm de mener au tueur ses fils. Donne-leur, Jéhovah, une matrice qui avorte, et des mamelles desséchées : à cause de la malice de leurs œuvres je les chasserai de ma maison. » - Osée 9:13, 14, 15.

si l'on ne sait pas ce qui est signifié dans le sens interne par Éphraïm, par Tyr, par le tueur, par les fils, par la matrice qui avorte, par les mamelles desséchées, il est absolument impossible de savoir ce qu'enveloppent ces prophétiques ; Éphraïm est l'intellectuel de l'Église, c'est-à-dire, l'intellectuel illustré sur les vrais et sur les biens de la foi d'après la Parole, numéros 3969, 5354, 6222, 6234, 6238, 6267 ; et Tyr les connaissances du vrai et du bien, numéro 1201, d'où l'on voit clairement ce qui est signifié par

« Éphraïm, quand je l'ai vu jusqu'à Tyr, planté était dans la beauté ; » le tueur est celui qui prive de la vie spirituelle, ou de la vie provenant du vrai et du bien, Nos3607, 6767, 8902, et les fils sont les vrais de la foi, numéros 489, 491, 533, 1147, 2623, 2813, 3373, 3704, 4257, d'où l'on voit clairement ce qui est signifié par

« Éphraïm de mener au tueur ses fils » ; les mamelles sont les affections du bien et du vrai, numéro 6432, par suite les mamelles desséchées signifient qu'il n'y a plus d'affections, et qu'elles sont remplacées par les cupidités de pervertir, d'où l'on voit clairement ce que c'est que la matrice qui avorte, à savoir, que c'est la perversion du bien et du vrai ; que par toutes ces expressions soient signifiées les choses qui appartiennent à la vie spirituelle, cela est évident, car il est dit, « à cause de la malice de leurs œuvres je les chasserai de ma maison » ; de la maison de Jéhovah, c'est de l'Église et du ciel, numéros 2233, 2234, 3720, 5640.

Dans Malachie :

« Je réprimerai à cause de vous celui qui consume, afin qu'il ne corrompe point pour vous le fruit de la terre, et que pour vous n'avorte point le cep dans le champ ; et vous diront heureux toutes les nations ; et vous serez, vous, la terre du bon plaisir. » - Malachie 3:11-12.

Le cep n'avortera point dans le champ, signifie que les vrais et les biens de la foi procéderont dans leur ordre chez ceux qui sont dans l'Église, car le cep est le vrai et le bien de l'Église spirituelle, numéros 1069, 6375, 6376, 9277, et le champ est l'Église, numéros 2971, 3766, 7502, 9139, 9295 ; la terre du bon plaisir est l'Église agréable au Seigneur, car quiconque, au dedans de l'Église, a été régénéré par le vrai et par le bien, est l'Église, d'où l'on voit clairement ce que c'est que « vous serez la terre du bon plaisir ; » que la terre soit l'Église, on vient de le voir.

Dans Moïse :

« Si vous écoutez mes jugements, au point de les garder et de les faire, béni tu seras par-dessus tous les peuples, il n'y aura point parmi toi d'infécond ni de stérile, ni parmi ta bête : Jéhovah éloignera de toi toute maladie, et toutes les langueurs malignes d'Egypte. » - Deutéronome 7:11, 14-15.

Il n'y aura point d'infécond ni de stérile, c'est-à-dire qu'il n'y aura personne sans la vie d'après le vrai et le bien, ainsi tous seront spirituellement vivants : comme telle était la signification de la stérile, c'est pour cela que dans les Églises anciennes les femmes étaient réputées non vivantes, quand elles étaient stériles, par exemple Rachel, qui en parlant d'elle-même le disait ainsi à Jacob :

« Rachel vit qu'elle n'enfantait point à Jacob, et elle dit à Jacob : Donne-moi des fils, et sinon morte, moi. » - Genèse 30:1. Numéro 3908.

Les stériles signifient aussi ceux qui ne sont point dans le bien parce qu'ils ne sont point dans les vrais, et qui cependant désirent les vrais afin d'être dans le bien, comme sont les nations probes qui sont hors de l'Église ; par exemple dans Ésaïe :

« Chante, stérile, elle n'avait pas enfanté ; fais retentir tes chants et sois dans la jubilation, elle n'avait pas été en travail d'enfant, car plus nombreux les fils de la désolée que les fils de celle qui était mariée. » - Ésaïe 54:1 :

Dans David :

« Jéhovah qui élève de la poussière le froissé, du fumier relève l'indigent, pour le placer avec les princes de son peuple, qui fait habiter la stérile de la maison, mère joyeuse de fils. » - Psaumes 118:7, 8, 9.

Dans le Prophétique de Channah après qu'elle eut enfanté Samuel :

« Les rassasiés pour le pain se sont loués, et les affamés ont cessé (de l'être), tellement que la stérile en a enfanté sept, et la féconde a défailli. “ - 1 Samuel 2:5 ;

Dans ces passages, par les stériles sont entendues les nations qui sont appelées à l'Église, et auxquelles est transportée l'Église quand, la vieille Église a pris fin, c'est-à-dire, quand ceux qui étaient auparavant de l'Église ne sont plus dans la foi, parce qu'ils ne sont dans aucune charité ; c'est cette Église qui est entendue par la féconde qui a défailli, et par celle qui était mariée, tandis que la nouvelle Église, savoir, celle des Nations, est entendue par la stérile et la désolée qui auront des fils en grand nombre, et par la stérile de la maison, mère joyeuse de fils ; enfanter sept, c'est être régénéré jusqu'au plein, car là sept signifie jusqu'au plein et non pas sept, numéro 9228 : d'après cela, on voit clairement ce qui est entendu par ces paroles du Seigneur :

« Viendront les jours où l'on dira : Heureuses les stériles, et les ventres qui n'ont point engendré, et les mamelles qui n'ont point allaité. » - Luc 23:29.

Là, il s'agit de la consommation du siècle, qui est le dernier temps de l'Église. Dans 2 Rois :

« Les hommes de Jéricho dirent à Elisée : Voici, le séjour de la ville, bon ; mais les eaux mauvaises, et la terre stérile. Alors Elisée dit de mettre du sel dans un plat neuf, et d'en jeter le sel dans la source des eaux ; et les eaux devinrent saines, et il n'en résulta plus ni mort ni stérilité. » - 2 Rois 2:19, 20, 21 ;

Ce qu'enveloppent ces paroles, personne ne peut le savoir que par le sens interne ; en effet, tous les miracles, qui sont dans la Parole, enveloppent des choses qui sont dans le Royaume du Seigneur ou dans l'Église, numéros 7337, 7465, 8364, 9086 ; il faut donc qu'on sache ce que représentait Elisée, ce que signifiait la ville de Jéricho, ce que signifiaient les eaux mauvaises et la terre stérile, le plat neuf et le sel dans ce plat, et aussi ce que signifiait la source des eaux dans laquelle on devait jeter le sel ; Elisée a représenté le Seigneur quant à la Parole, voir numéro 2762 ; et les eaux signifient les vrais de la foi, numéros 28, 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 6346, 7307, 8137, 8138, 8568 ; de là les eaux mauvaises signifient les vrais sans le bien ; et la terre stérile, le bien de l'Église par suite non vivant ; le plat neuf ou le vase neuf, les scientifiques et les connaissances du bien et du vrai, numéros 3068, 3079, 3316, 3318 ; le sel, le désir du bien pour le vrai, numéro 9207 ; la source des eaux signifie le naturel de l'homme, qui reçoit les connaissances du vrai et du bien, et qui est amendé par le désir du vrai pour le bien : d'après cela, on voit clairement ce qu'enveloppait ce miracle, à savoir, que c'est l'amendement de l'Église et de la vie par la Parole d'après le Seigneur, et par le désir du vrai pour le bien qui en provient ; et que l'amendement se fait quand le naturel de l'homme d'après un tel désir reçoit les vrais provenant de la Parole : si cela a été fait vers la ville de Jéricho, c'est parce que cette ville était située non loin du Jourdain, et que le Jourdain signifie, chez l'homme de l'Église, ce qui d'abord reçoit les vrais, ainsi le naturel, numéros 1585, 4255 ; que le naturel de l'homme soit ce qui d'abord reçoit du Seigneur les vrais provenant de la Parole, et ce qui est, régénéré en dernier lieu, et que, lorsqu'il a été régénéré, l'homme tout entier ait été régénéré, c'est ce qui a été signifié par les paroles du Seigneur à Pierre, quand il lava les pieds des disciples :

« Jésus dit : Celui qui a été lavé n'a besoin que quant aux pieds d'être lavé, et net il est tout entier. » - Jean 13:10.

Que les pieds soient les choses qui appartiennent à l'homme naturel, et en général le naturel, on le voit, numéros 2162, 3147, 3761, 3986, 4280, , 5327, 5328. Que l'homme naturel ou externe doive être en correspondance avec l'homme spirituel ou interne, pour que l'homme ait été régénéré, et qu'ainsi l'homme n'ait été régénéré que quand le naturel a été régénéré, on le voit, numéros 2850, 3167, 3286, 3321, 3470, 3493, 3508, 3509, 3518, 3573, 3576, 3579, 3620, 3623, 3671, 3882, 3969, 4353, 4588, 4612, 4618, 5168, 5326, 5373, 5651, 6299, 6454, 7442, 7443, , 9043, 9046, 9061.

  
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