Bible

 

Jérémie 51:24

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24 Mais je rendrai à Babylone, et à tous les habitants de la Caldée, tout le mal qu'ils ont fait à Sion, vous le voyant, dit l'Eternel.

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Arcanes Célestes # 4748

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4748. Et leurs chameaux portaient des aromates, de la résine, et du stacté, signifie les vrais intérieurs naturels : on le voit par la signification des chameaux, en ce qu'ils sont en général les choses qui appartiennent à l'homme naturel et qui servent à l'homme spirituel, et en particulier les scientifiques communs dans l'homme naturel, numéro 3048, 3071, , 3143, 3145, 4156 ; et par la signification des aromates, de la résine et du stade, en ce qu'ils sont les vrais intérieurs naturels qui y ont été conjoints au bien, ainsi qu'il va être montré. Chez les Anciens, des choses suaves et odoriférantes étaient employées dans leur culte sacré, de là leurs encens et leurs parfums ; des choses semblables étaient aussi mêlées avec les huiles qui servaient à leurs onctions ; mais aujourd'hui l'on ne sait pas d'où venait cet usage ; et cela, parce qu'on ignore entièrement que les pratiques du culte chez les Anciens tiraient leur origine des spirituels et des célestes qui sont dans les cieux, et qu'elles y correspondaient ; l'homme s'est tellement éloigné des spirituels et des célestes, et est tellement plongé dans les naturels, les mondains et les corporels, qu'il est dans l'obscur, et qu'il en est un grand nombre qui nient l'existence du spirituel et du céleste. Si les Anciens ont employé des encens et des parfums dans les rites sacrés, cela vient de ce que l'odeur correspond à la perception, l'odeur suave, comme celle des aromates de divers genres, à une perception agréable et agréée, telle qu'est celle du vrai d'après le bien ou de La foi d'après la charité ; et même telle est la correspondance, que dans l'autre vie, toutes les fois qu'il plaît au Seigneur, les perceptions elles-mêmes sont changées en odeurs ; voir sur ce sujet ce qui a déjà été dit d'après l'expérience, numéro 925, 1514, 1517, 1518, 1519, 3577, . Quant à ce que signifient en particulier ici les aromates, la résine et le stacté, on peut le voir par les autres passages où ces mots se trouvent en général, ils signifient les vrais intérieurs dans le naturel, mais qui procèdent du bien là, car les vrais par eux-mêmes ne font point cela, mais c'est le bien qui le fait par les vrais ; de là les variétés sont selon la qualité du vrai conjoint au bien, et par conséquent selon la qualité du bien, car le bien a sa qualité par les vrais. Comme Giléad signifie le bien extérieur tel qu'est celui qui appartient aux sensuels, et qui est appelé chose agréable (volupe) numéro 4117, 4124, et que l'Egypte dans le sens bon signifie les scientifiques, qui sont les vrais externes de l'homme naturel correspondants à ce bien, ou concordants avec ce bien, numéro 1462, c'est pour cela que par les Jischmaélites de Giléad portant sur des chameaux des aromates en Egypte, il est signifié que les vrais intérieurs provenant de leurs scientifiques étaient portés vers les scientifiques qui sont signifiés par l'Egypte, et dont il va être parlé. Les vrais intérieurs sont les conclusions tirées des vrais extérieurs ou des scientifiques, car les scientifiques de l'homme naturel sont les moyens qui servent à conclure et par conséquent à examiner les intérieurs, de même que quand quelqu'un examine l'intention d'un autre dans sa physionomie, dans la vibration de la lumière de ses yeux, et dans la vie du son quand il parle, et des gestes quand il agit. Comme tels sont les vrais par lesquels le naturel de l'homme est perfectionné et aussi amendé, c'est pour cela que la guérison est attribuée aux aromates de cette sorte ; par exemple, à la résine, dans Jérémie :

« Est-ce qu'il n'y a pas de Résine balsamique en Giléad ? Est-ce qu'il n'y a pas de Médecin là ? Pourquoi la santé de mon peuple ne monte-t-elle pas ? » - Jérémie 8:22.

Dans le Même :

« Monte à Giléad, et prends de la résine, vierge fille de l'Egypte ; en vain tu as multiplié les médicaments, point de guérison pour toi. » - Jérémie 46:11.

Dans le Même :

« Tout à coup elle est tombée, Babel, et elle a été brisée ; poussez des hurlements sur elle, prenez de la résine pour sa douleur, peut-être guérira-t-elle ? » - Jérémie 51:8.

Que des choses semblables signifient des spirituels, on le voit clairement dans Jean :

« Les marchands de la terre pleureront et gémiront sur Babel, de ce que personne n'achète plus leurs marchandises ; marchandises d'or et d'argent, et de pierres précieuses, et de perles, et de fin lin, et de pourpre, et de soie, et s'écarlate, et tout bois de Thya, et tout vase d'ivoire, et tout vase de bois très-précieux, et d'airain, et de fer, et de marbre, et du cinnamome, et des parfums, et des essences, et de l'encens et du vin, et de l'huile, et de la fleur de farine, et du froment, et des bêtes de charge, et des brebis, et des chevaux, et des chariots, et des corps, et des âmes d'hommes. » - Apocalypse 18:11-12, 13.

Ces marchandises n'auraient pas été recensées d'une manière si spéciale, si chacune n'avait signifié des choses qui sont dans le Royaume du Seigneur et dans son Église, autrement ce serait des mots d'aucune valeur ; il est notoire que Babel signifie ceux qui ont détourné tout culte du Seigneur vers le culte d'eux-mêmes, et ainsi ceux qui sont dans un interne profane en même temps que dans un externe saint ; c'est pourquoi leurs marchandises signifient les choses qu'ils ont inventées avec étude et artifice pour le culte d'eux-mêmes, et aussi les doctrinaux, et les connaissances du bien et du vrai d'après la Parole, qu'ils ont perverties en leur faveur, ainsi chaque marchandise qui est mentionnée dans ce passage signifie de telles choses en particulier, et le cinnamome, les parfums, les essences de l'encens, signifient les vrais qui procèdent du bien, mais chez ceux de Babel les vrais pervertis et les faux d'après le mal. Il en est de même de ce qui est rapporté des marchandises de Tyr, dans Ézéchiel :

« Jehudah et la terre d'Israël ont été les négociants en froment de Minnith et de Pannag ; en miel et en huile, et en Résine ils ont fourni ton commerce. » - Ézéchiel 27:17.

Ici aussi la résine signifie le vrai d'après le bien ; pour celui qui ne croit pas au sens interne de la Parole toutes ces expressions doivent être des mots nus, par conséquent des vases dans l'intérieur desquels il n'y a rien, lorsque cependant il y a en eux des Divins, des célestes et des spirituels.

  
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Arcana Coelestia # 3720

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3720. 'This is nothing other than the house of God' means the Lord's kingdom as it exists in the ultimate degree of order. This is clear from the meaning of 'the house of God'. In the Word 'the house of God' is referred to in many places, and in the external sense, that is, literally, it means a building where holy worship takes place. But in the internal sense it means the Church, in the more universal sense it means heaven, and in the most universal the Lord's kingdom. In the highest sense however it means the Lord Himself as regards the Divine Human. But in the Word sometimes the expression 'House of God' is used and sometimes 'Temple'. The two are similar in meaning, the difference being that the expression 'House of God' is used when the subject is good but 'temple' when the subject is truth. From this it is evident that 'the House of God' means the Lord's celestial Church, and in the more universal sense the heaven of celestial angels, in the most universal the Lord's celestial kingdom, and in the highest sense the Lord as regards Divine Good; whereas 'the Temple' means the Lord's spiritual Church, and in the more universal sense the heaven of spiritual angels, in the most universal the Lord's spiritual kingdom, and in the highest the Lord as regards Divine Truth, see 2048. The reason why 'the House of God' means that which is celestial and the dwelling-place of good, while 'the Temple' means that which is spiritual and the dwelling-place of truth, is that 'a house' in the Word means good, see 710, 2233, 2559, 3128, 3652, and among the most ancient people used to be built of pieces of wood for the reason that 'wood' meant good, 643, 1110, 2784, 2812, whereas 'the Temple' means truth because it was built of stones - 'stones' meaning truths, see 643, 1296, 1298.

[2] These meanings that 'pieces of wood' and 'stones' possess are clear not only from the Word where they are mentioned but also from representatives in the next life. For people who assume that merit lies in good works seem to themselves to be cutting wood, and those who assume that it lies in truths, that is to say, people who have believed that they knew more truths than anybody else and yet have lived wickedly, seem to themselves to be breaking up stones. I have often seen such people wood-cutting or stone-breaking, from which the meaning of 'wood' and of 'stone' was made clear to me - that good is meant by 'wood' and truth by 'stone'. It has in like manner been made clear to me from the fact that when I have seen a wooden house the concept of good has instantly presented itself, and when I have seen a stone house the concept of truth has done so. And I have also learned from angels about this matter. This is why, when in the Word 'the House of God' is mentioned, the concept of good presents itself to angels, the kind of good depending on the nature of the subject that is being dealt with. And when 'the Temple' is mentioned, the concept of truth presents itself, the kind of truth depending on the subject that is being dealt with. From this one may also deduce how deeply and inwardly concealed the heavenly arcana lie in the Word.

[3] The reason 'the House of God' here means the Lord's kingdom as it exists in the ultimate degree of order is that the subject is Jacob who, as often shown already, represents the Lord's Divine Natural. The natural exists in the ultimate degree of order, for the natural encompasses all interior degrees and includes them all together within itself. And since they are included all together within the natural, and so countless things are beheld as a single whole, obscurity exists there compared with other degrees. This obscurity too has been dealt with frequently.

  
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Thanks to the Swedenborg Society for the permission to use this translation.