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Jérémie 51:24

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24 Mais je rendrai à Babylone, et à tous les habitants de la Caldée, tout le mal qu'ils ont fait à Sion, vous le voyant, dit l'Eternel.

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Arcanes Célestes # 1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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Arcanes Célestes # 9193

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9193. Sera dévoué, signifie le rejet : on le voit par la signification d'être dévoué, quand cela est dit de ceux qui sont dans le culte des faux d'après le mal, en ce que c'est être rejeté, savoir, de l'Église ; que le rejet hors de l'Église, et ainsi l'extirpation de semblable faux, soit signifié par être dévoué, cela est évident dans Moïse :

« Si sont sortis des hommes de Bélial du milieu de toi, et qu'ils aient poussé les habitants de leur ville, en disant ; Allons et servons d'autres Dieux, que vous n'avez point connus ; si c'est la vérité et que certaine soit la chose, qu'il a été fait cette abomination au milieu de toi, en frappant tu frapperas les habitants de cette ville par la bouche de l'épée, en la dévouant, et quiconque est en elle, et même sa bête, par la bouche de l'épée ; tout son butin tu transporteras dans le milieu de la place, et tu brûleras au feu la ville, et tout sou butin devant Jéhovah ton Dieu, afin qu'elle soit un monceau éternellement, et ne soit plus rebâtie, tellement qu'il ne s'attache dans ta main rien de ce qui a été dévoué. " - .

Que ce soit le faux d'après le mal, qui est Signifié par ce qui a été dévoué, on le voit par chaque expression de ce passage dans le sens interne ; en effet, les villes qui devaient être dévouées sont les doctrines, ici les doctrines fausses, numéros 2712, 2943, 3216 ; la bouche de l'épée dont devaient être frappés les hommes et les bêtes, est le vrai qui combat et détruit le faux provenant du mal, numéros 2790, 4599, 7102, 8294 ; la place dans le milieu de laquelle devait être porté le butin, est le vrai de la doctrine et dans le sens opposé le faux de la doctrine, numéro 2336 ; le feu par lequel devait être brûlé le butin avec la ville, est le mal de l'amour de soi, numéros 1297, 2446, 5071, 5215, 6314, 6832, 7324 ; de là il est évident que l'action de dévouer est l'action de rejeter hors de l'Église, et l'extirpation ; c'est même pour cela qu'il a été ordonné que les nations dans la terre de Canaan seraient dévouées, - , , .

En effet, les nations auparavant avaient constitué l'Église dans cette terre, c'est pourquoi elles avaient même des autels, et elles sacrifiaient aussi, numéros 3686, 4447, 4516, 4517, 5136, 6306, 6516, 8054 ; mais lorsqu'elles eurent changé en culte idolâtre le culte représentatif qui avait appartenu à l'Ancienne Église, et qu'elles eurent ainsi falsifié les vrais et adultéré les biens, numéro 8317, il fut ordonné de les dévouer, non-seulement les hommes, mais aussi les villes, et ce qui était dans les villes ; et cela, parce que toutes choses y représentaient les faux d'après le mal ; les villes représentaient les doctrines mêmes du faux ; les bêtes, les affections mauvaises ; l'or et l'argent, leurs maux et leurs faux ; et de même pour le reste ; le principal du culte de l'Ancienne Église était d'adorer Dieu sous une forme Humaine, ainsi le Seigneur ; mais lorsqu'on se détourna du bien pour le mal, on commença à adorer les Représentatifs eux-mêmes, comme le soleil, la lune, les étoiles, puis les bocages, les statues, et un Dieu sous diverses formes d'idole, ainsi les externes sans l'interne ; ce qui arrive quand l'homme interne a été fermé ; il est fermé par la vie du mal, car le Seigneur influe par le bien et ouvre l'homme interne, de là cet homme est fermé par le mal ; dès qu'il a été fermé, les vrais sont tournés en faux ; et là où ils demeurent, ils ne servent qu'aux maux qui appartiennent à l'amour de soi et du monde ; le principal du culte interne est de reconnaître que le Seigneur est le seul et unique Dieu, et que de Lui provient tout bien et tout vrai ; ceux qui ne Le reconnaissent pas dans l'Église ne peuvent être dans le bien , ni par conséquent dans le vrai ; et ceux-là Le reconnaissent, qui sont dans la foi et en même temps dans le bien de la vie, mais non ceux qui sont dans le mal de la vie, numéro 8878 ; que reconnaître et adorer le Seigneur, ce soit vivre selon ses préceptes, c'est-à-dire, vivre la vie de la foi et de la charité, on le voit, numéros ; la vie de la foi est de faire les préceptes par obéissance, et la vie de la charité est de faire les préceptes par amour.

  
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