Bible

 

Jérémie 51:24

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24 Mais je rendrai à Babylone, et à tous les habitants de la Caldée, tout le mal qu'ils ont fait à Sion, vous le voyant, dit l'Eternel.

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Arcanes Célestes # 1072

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1072. Et il s'enivra signifie que de là il tomba dans des erreurs : c'est ce qui résulte de la signification de l'homme ivre, dans la Parole. On appelle ivres ceux qui ne croient que ce qu'ils saisissent, et qui font en conséquence des recherches sur les mystères de la foi : or comme ces recherches se font par les sensuels, les scientifiques ou les philosophiques, selon la nature de l'homme qui raisonne, on ne peut que tomber dans des erreurs. La pensée de l'homme n'est que terrestre corporelle et matérielle, parce qu'elle lui vient des choses terrestres corporelles et matérielles, qui lui sont continuellement adhérentes, et dans lesquelles les idées de sa pensée sont fondées et se terminent ; c'est pourquoi penser et raisonner sur les choses Divines d'après ces objets, c'est se jeter dans les erreurs et dans les perversités ; et il est aussi impossible d'acquérir la foi par ce moyen, qu'il l'est à un chameau de passer par le trou d'une aiguille. L'erreur et la folie qui en résultent sont appelées Ivresses dans la Parole ; il y a même plus, c'est que, dans l'autre vie, les Ames ou les esprits qui raisonnent sur les vérités de la foi et contre ces vérités deviennent comme ivres et se comportent comme des ivrognes. J'en parlerai, dans la suite, par la Divine Miséricorde du Seigneur. On découvre avec évidence si les esprits sont ou ne sont pas dans la foi de la charité : ceux qui sont dans la foi de la charité ne raisonnent point sur les vérités de la foi ; mais ils disent que telle chose est ; et ils se confirment aussi dans cette croyance par les sensuels, par les scientifiques et par l'analyse rationnelle, autant qu'ils le peuvent ; mais dès qu'il survient quelque point obscur qu'ils ne perçoivent pas, ils le laissent de côté, et ne permettent aucunement que ce point les jette dans le doute ; ils disent que les vérités qu'on peut saisir sont en très-petit nombre, et qu'en conséquence c'est une folie de penser que ce qu'on ne saisit pas, n'est pas vrai. Voilà ceux qui sont dans la charité. Au contraire, ceux qui ne sont pas dans la foi de la charité ne font que chercher à découvrir par le raisonnement si telle chose est, et à savoir comment il se fait qu'elle soit ; ils disent que s'ils ne peuvent le savoir, il leur est impossible de croire qu'elle soit. On reconnaît aussitôt, à ce seul raisonnement, qu'ils ne sont dans aucune foi ; et c'est un indice non seulement qu'ils doutent de toutes les vérités de la foi, mais encore qu'ils les nient dans leur cœur ; si on leur enseigne comment telle chose est, ils tiennent toujours à leur opinion ; ils opposent aux vérités qu'on leur démontre tous les scrupules imaginables, et ils ne cesseraient jamais la discussion, dût-elle durer éternellement. Ceux qui tiennent ainsi à leur opinion accumulent erreurs sur erreurs ; ce sont eux, ou ceux qui leur ressemblent, qu'on nomme ivres de vin ou de cervoise, dans la Parole ; comme dans Ésaïe :

« Ceux-ci s'égarent par le vin et se pourvoient par » la cervoise ; le prêtre et le prophète s'égarent par la cervoise ; ils se Sont absorbés par le vin, ils s'égarent à cause de la cervoise ; ils s'égarent dans la vision ; à qui enseignera-t-il la science, et à qui sera-t-il comprendre l'enseignement ? A ceux qu'on a sevrés de lait, à ceux qu'on a arrachés à la mamelle. » - Ésaïe 28:7-8, 9.

Il est évident que de tels hommes sont désignés dans ce passage.

Dans le Même :

« Comment dites-vous à Pharaon : Je » (suis) le fils des sages, le fils des rois de l'antiquité ? Où (sont-ils) » maintenant tes sages ? Et qu'ils indiquent, je te prie. Jéhovah a » versé au milieu d'elle un esprit de perversité ; et ils ont fait errer l'Egypte dans toute son œuvre, comme un (homme) Ivre s'égare dans son vomissement. » - Ésaïe 19:11-12, 14.

L'homme ivre désigne ceux qui, par les scientifiques, veulent scruter les spirituels et les célestes ; l'Egypte signifie les scientifiques aussi s'appelle-t-elle le fils, des sages.

Dans Jérémie :

Buvez et enivrez-vous, et vomissez, et tombez, et que vous ne vous releviez point. » - Jérémie 25:27.

Il s’agit des faussetés.

Dans David :

« Ils tournent et chancellent comme un (homme) Ivre, et ajoute leur sagesse est absorbée. » - Psaumes 107:27.

Dans Ésaïe :

« Venez, je prendrai du » Vin, et nous nous enivrerons de cervoise ; et il y aura, demain comme aujourd'hui, grande abondance. » - Ésaïe 56:12.

Ceci s'applique aux choses qui sont contre les vérités de la foi.

Dans Jérémie :

« Toute outre sera remplie de Vin ; je remplirai d'Ivresse » tous les habitants de Jérusalem. » - Jérémie 13:12-13.

Le vin désigne la foi, et l'ivresse les erreurs.

Dans Joël :

« (Hommes) ivres, réveillez-vous et pleurez ; et (vous) tous qui buvez le vin, » lamentez-vous au sujet du Motif, parce qu'il a été retranché de » votre bouche ; car une nation monte sur ma terre : elle met » mon Cep en désolation. » - , 6-7.

Il s’agit de l'Eglise dévastée quant aux vérités de la foi.

Dans Jean :

« Babylone a fait boire à toutes les nations du vin de la colère de sa prostitution ; elle a enivré du vin de sa prostitution tous les habitants de la terre. » - Apocalypse 14:8, .

Le vin de la prostitution désigne les vérités adultérées de la foi ; ces vérités adultérées ont pour attribut l'ivresse. C'est la même chose dans Jérémie :

« Dans la main de Jéhovah, Babel (a été) » une Coupe d'or, Enivrant toute la terre ; les nations ont bu de » son Vin, c'est pourquoi les nations deviennent folles. » - Jérémie 51:7.

Comme l'Ivresse signifiait les folies au sujet des vérités de la foi, elle est aussi devenue représentative, et il fut défendu à Aharon et à ses fils de boire du vin et des boissons enivrantes quand ils entreraient dans la Tente, de peur qu'ils ne mourussent, (et) afin de (pouvoir) discerner entre le saint et le profane, entre l'impur et le pur. » - Lévitique 10:8-9.

Ceux qui ne croient que ce qu'ils saisissent par les sensuels et par les scientifiques sont aussi appelés, dans Ésaïe, héros pour boire :

« Malheur à ceux qui sont » sages à leurs propres yeux, et à ceux qui sont intelligents devant » leurs propres faces ; malheur aux héros pour boire le vin, et aux hommes de vigueur pour mêler la cervoise » - , .

Ils sont appelés sages à leurs propres yeux et intelligents devant leurs propres faces, parce que ceux qui raisonnent contre les vérités de la foi se croient plus sages que les autres. Mais ceux qui s'inquiètent peu de la Parole et des vérités de la foi, et qui ne veulent par conséquent rien savoir sur la foi, niant ainsi ses principes, ceux-là sont appelés, dans Ésaïe, ivres sans vin :

« Ils se sont enivrés mais non de vin ; ils chancellent, mais non de cervoise ; car Jéhovah a répandu sur vous un esprit d'assoupissement, et il a obstrué vos yeux. » - , .

Ce qui précède et ce qui suit, dans le Prophète, prouve que ce passage concerne de tels hommes ; ces hommes ivres se croient plus éveillés que les autres, mais ils sont dans un profond assoupissement. On peut voir par ce qui a été dit ci-dessus, numéro 788, que l'Eglise Ancienne a été dans son commencement telle qu'elle est décrite dans ce verset, et que cette description concerne principalement ceux qui furent de la race de la Très-Ancienne Eglise.

  
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Arcanes Célestes # 788

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788. Que ces mots, les eaux s'accrurent et soulevèrent L'arche, et elle fut élevée de dessus la terre, signifient que l'Eglise fut ainsi dans un état de fluctuation ; et que ceux-ci, les eaux se renforçaient et augmentaient beaucoup sur la terre, et l'arche allait sur les faces des eaux, signifient que les fluctuations de cette Eglise augmentèrent ainsi ; c'est ce qu'on ne peut voir clairement si l'on ne dit d'abord quel a été l'état de cette Eglise appelée Noach.

: Noach n'a point été l'Ancienne Eglise elle-même, mais il en a été comme le père et la semence, ainsi qu'il a été déjà dit : Noach, Schem, Cham et Japheth constituaient l'Ancienne Eglise qui succéda immédiatement à l'Eglise Très-Ancienne. Tout homme de l'Eglise, appelé Noach, était de la postérité de la Très-Ancienne Eglise, et par conséquent, quant au mal héréditaire, dans un état presque semblable à celui où était le reste de cette postérité qui périt ; et ceux qui étaient dans un semblable état n'ont pas pu être régénérés ni devenir spirituels, comme ceux qui n'ont pas par héritage un tel mal. On a vu précédemment, numéro 310, de quelle nature était leur mal héréditaire. Je prendrai un exemple, afin de rendre la chose plus claire : ceux qui sont de la semence de Jacob, comme les Juifs, ne peuvent pas être aussi facilement régénérés que les nations ; une disposition contraire à la foi est inhérente en eux, non-seulement par les principes pris dès l'enfance et ensuite confirmés, mais encore par héritage. Que cette disposition soit même inhérente en eux par héritage, on peut le voir jusqu'à un certain point, en ce qu'ils diffèrent des autres hommes par leurs penchants, par leurs mœurs, ainsi que par le caractère du visage, choses par lesquelles on peut reconnaître ce qui vient d'héritage ; de même aussi ils diffèrent quant aux intérieurs, car les mœurs et le caractère du visage sont les types des intérieurs ; aussi même les Juifs convertis flottent-ils bien plus que les autres entre le vrai et le faux. Il en a été de même des premiers hommes de cette Eglise, qui sont appelés Noach, parce qu'ils ont été de la race et de la semence des Très-Anciens. Ce sont ces fluctuations qui sont ici décrites ; elles le sont aussi plus tard, lorsqu'il est dit que Noach était homme de l'humus, qu'il planta la vigne, qu'il but du vin, et s'enivra au point de s'étendre nu an milieu de sa tente, - Genèse 9:20-21.

Qu'ils ont été en petit nombre, j'ai pu le remarquer, en ce que l'homme de cette Eglise, dans le monde des esprits, est représenté comme un homme long et mince, vêtu de blanc, dans une chambre étroite ; ce sont eux néanmoins qui conservèrent les doctrinaux de la foi, et qui les ont eus chez eux.

  
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