Bible

 

Jérémie 51:24

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24 Mais je rendrai à Babylone, et à tous les habitants de la Caldée, tout le mal qu'ils ont fait à Sion, vous le voyant, dit l'Eternel.

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L’Apocalypse Révélée # 343

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343. Retenant les quatre vents de la terre, afin que ne soufflât point un vent sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre, signifie qu'un influx plus proche et par suite plus fort dans les lieux inférieurs, où les bons avaient été conjoints aux méchants, fut retenu et suspendu par le Seigneur. Il faut qu'on sache que le Jugement Dernier a lieu, quand les méchants au-dessous des Cieux dans le Monde des esprits sont multipliés à un tel point, que les Anges dans les Cieux ne peuvent se soutenir dans l'état de leur amour et de leur sagesse, car alors il n'y a pour eux ni soutien ni fondement ; et comme cela existe parla multiplication des méchants au-dessous des Cieux, le Seigneur, pour conserver l'état des Anges, influe par conséquent de plus fort en plus fort avec son Divin, et cela a lieu jusqu'au moment où ils ne peuvent plus être conservés par aucun influx, à moins que les méchants qui sont au-dessous ne soient séparés d'avec les bons ; et cette séparation se fait par l'abaissement et l'approche des Cieux, et par conséquent par un influx plus fort, au point que les méchants ne le supportent pas ; et alors les méchants s'enfuient, et se jettent eux-mêmes dans l'enfer ; c'est aussi cela qui est signifié dans le Chapitre précédent par ces paroles :

— « Ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous de la face de Celui qui est assis sur le Trône, et de la colère de l'Agneau, parce qu'il est venu le jour grand de sa colère, et qui peut se maintenir ? » — Apocalypse 6:16-17.

— Maintenant, venons à l'explication : Par les quatre Vents est signifié l'Influx des Cieux ; par la terre, la mer et tout arbre, sont signifiés tous les inférieurs et les choses qui y sont ; par la terre et la mer, tous les inférieurs, et par tout arbre, toutes les choses qui y sont. Que le Vent signifie l'influx, et proprement l'influx du vrai dans l'entendement, on peut le voir par les passages suivants :

— « Ainsi a dit le Seigneur Jéhovah: Des quatre VENTS viens, esprit ; et souille en ces tués, afin qu'ils vivent. » — Ézéchiel 37:9-10.

— « Quatre Chars apparurent, auxquels il y avait quatre Chevaux ; ce sont les quatre VENTS des Cieux. » — Zacharie 6:1-5

— « Il faut que vous soyez engendrés de nouveau. Le VENT souffle où il veut, et tu ne sais d'où il vient, ni où il va. » — Jean 3:7-8.

— « Le Facteur de la terre dispose le globe par sa sagesse ; il tire le VENT de ses trésors. » — Jérémie 10:12-13 ; 51:15-16 ; Psaumes 135:7.

— « Jéhovah fait souffler son VENT, et les eaux coulent ; il annonce sa Parole, ses statuts et ses jugements. » — Psaumes 147:17-18, 19.

— « Qu'il loue Jéhovah, le vent de tempête exécutant sa Parole. » — Psaumes 148:8.

— « Jéhovah fait de ses Anges des vents. » — Psaumes 104:3-4.

— « Jéhovah porté sur les ailes du VENT. » — Psaumes 18:10-11 ; Psaumes 104:3 ;

— les ailes du Vent sont les Divins Vrais qui influent ; c'est pourquoi Le Seigneur est appelé Souffle des narines, — Lamentations 4:20 ; — et il est dit qu'il souffla dans les narines d'Adam âme de vies, — Genèse 2:7 ; — et qu'il insuffla en ses disciples, et leur dit : Recevez Esprit Saint, — Jean 20:21-22 ; — l'Esprit Saint est le Divin Vrai procédant du Seigneur, dont l'influx dans les disciples a été représenté et par suite est signifié en ce qu'il insuffla en eux. Si le Vent et la Respiration signifient l'influx du Divin Vrai dans l'entendement, c'est d'après la correspondance du poumon avec l'entendement ; sur cette correspondance, voir dans LA SAGESSE ANGELIQUE SUR LE DIVIN AMOUR ET SUR LA DIVINE SAGESSE 371-429. Comme un influx Divin plus proche et plus fort à travers les Cieux disperse les vrais chez les méchants, c'est pour cela que le Vent signifie la dispersion du vrai chez eux, et par suite leur conjonction avec l'enfer et leur perle, comme on peut le voir par ces passages :

— « J'amènerai sur Élam quatre VENTS des quatre extrémités des Cieux, et je les disperserai. » — Jérémie 49:36.

— « Tu les disperseras, de sorte que le VENT les emporte, et que la tempête les dissipe. » — Ésaïe 41:16.

— « LE SOUFFLE DE JEHOVAH comme un fleuve de souffre les embrase. » — Ésaïe 30:33.

— « Ceux qui machinent l'iniquité par le SOUFFLE DE DIEU périssent, et par l'ESPRIT DE SON NEZ ils sont consumés. » — Job 4:8-9.

— « Découverts ont été les fondements du globe par ta réprimande, Jéhovah, par le SOUFFLE DE L'ESPRIT DE TON NEZ. » — Psaumes 18:16.

— « Voyant je fus dans ma vision, et voici, les quatre VENTS s'élançaient vers la grande mer, et quatre Bêtes montaient. » — Daniel 7:2-3, et suivants.

— « Voici, une TEMPETE DE JEHOVAH, une colère est sortie ; sur la tête des impies elle se précipitera. » — Jérémie 23:19 ; 30:23.

— « Mon Dieu! poursuis-les par ton OURAGAN, par ta TEMPETE épouvante-les. » — Psaumes 83:16.

— « De Jéhovah dans la TOURMENTE et dans la TEMPETE (est) le Chemin. » — Nahum 1:3.

— et en outre ailleurs ; par exemple, — Jérémie 25:32 ; Ézéchiel 13:13 ; Hosée 8:7 ; Amos 1:14 ; Zacharie 9:14 ; Psaumes 11:6 ; 50:3 ; 55:9.

— et Psaumes 107, où sont ces paroles :

— « Il dit, et se présenta un VENT DE TEMPETE ; et Dieu fit arrêter la TEMPETE, afin que restassent en silence les flots. » — 107:25, 29 :

— de là on voit clairement ce qui est signifié dans le sens spirituel par ces paroles :

— « Jésus, dans la barque, réprimanda le VENT, et il dit à la Mer : Tais-toi ; et il y eut un calme. » — Marc 4:37 à 39 ; Luc 8:23-24 ;

— ici, par la Mer est signifié l'Enfer, et par le Vent l'influx qui en provient. Il n'est pas signifié autre chose qu'un influx fort par le VENT ORIENTAL, — Ézéchiel 17:10 ; Jérémie 18:17 ; Ézéchiel 19:12 ; Hosée 13:15 ; Psaumes 48:8.

— et aussi par ce même Vent, par lequel fut desséchée la Mer de Suph, — Exode 14:21.

— et dont Moïse parle ainsi :

— « PAR LE VENT DE TES NARINES ont été amassées les eaux ; TU AS SOUFFLE PAR TON VENT, la Mer les a couverts. » — Exode 15:8, 10.

— Maintenant, d'après ce qui vient d'être rapporté, on peut voir que par retenir les quatre Vents, afin que ne soufflât aucun vent sur la terre, il est signifié retenir et suspendre l'influx plus proche et plus fort dans les lieux inférieurs.

  
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Arcanes Célestes # 4031

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4031. Et au tardif accouplement du menu bétail, il n'en plaçait point, signifie ceux qui étaient contraints : on le voit par la signification de tardif accouplement : il a été montré ci-dessus, numéro 4029, que le prompt accouplement est le spontané ou le libre ; de là, et aussi de l'enchaînement des choses dans le sens interne, il est évident que le tardif accouplement est le contraint ou le non-libre ; cela est encore évident en ce qu'ici il n'est pas dit s'échauffer, comme au sujet du prompt accouplement ; en effet, s'échauffer signifie l'affection, et là, l'ardeur de l'affection ; tout ce qui ne provient pas de l'affection, provient du non-spontané ou du non-libre, car tout ce qui est spontané ou libre appartient à l'affection ou à l'amour, numéro 2870 ; il est encore évident, par la dérivation de ce mot dans la Langue originale, que c'est un manque ; en effet, quand l'ardeur de l'affection manque, la liberté cesse/et ce qui se fait alors est dit non-libre, et enfin contraint. Que toute conjonction du vrai et du bien se fasse dans la Liberté ou d'après le Spontané, par conséquent toute réformation et toute régénération, on peut le voir par les articles cités ci-dessus, numéro 4029 ; il en résulte donc que dans le non-libre ou par le contraint il ne peut se faire aucune conjonction, ainsi aucune régénération ; ce que c'est que la liberté et d'où procède la liberté, on le voit numéros , où il a été traité de la Liberté de l'homme : celui qui ne sait pas qu'aucune conjonction du vrai et du bien, c'est-à-dire, aucune appropriation, ni par conséquent aucune régénération, ne peut se faire que dans la liberté de l'homme, celui-là, quand il raisonne sur la Providence du Seigneur, sur la salvation de l'homme, et sur la damnation d'un grand nombre d'hommes, se jette dans de pures ombres et par suite dans de graves erreurs ; en effet, il s'imagine que le Seigneur peut, s'il le veut, sauver qui que ce soit, et cela, par d'innombrables moyens, par exemple, par des miracles, par des morts qui ressusciteraient, par des révélations immédiates, par des Anges qui détourneraient des maux et pousseraient au bien par une puissante force manifeste, par plusieurs états dans lesquels, quand l'homme est introduit, il fait pénitence, et par plusieurs autres moyens ; mais il ne sait pas que tous ces moyens sont des contraintes, et que l'homme ne peut être réformé par elles, car tout ce qui contraint l'homme, ne met en lui aucune affection, et si la contrainte est telle, qu'elle lui en mette, elle se lie à l'affection du mal ; il semble, en effet, qu'elle infuse quelque chose de saint, et même elle l'infuse, mais toujours est-il que quand l'état change, l'homme revient à ses précédentes affections, savoir, aux maux et aux faux, et alors ce saint se conjoint avec les maux et les faux, et devient profane à un tel point qu'il introduit dans l'enfer le plus terrible ; car cet homme reconnaît d'abord et croit, et même il est affecté du saint, et ensuite il nie, bien plus il a en aversion ; que ceux qui profanent soient ceux qui reconnaissent de cœur, et ensuite nient, mais non ceux qui n'ont point reconnu de cœur, on le voit numéros 301, 302, 303, 571, 582, 593, 1001, 1008, 1010, 1059, 1327, 1328, 2054, 2426, 3398, 3399, 3402, 3898 ; de là vient qu'aujourd'hui il ne se fait point de miracles manifestes, mais il s'en fait qui sont non-manifestes ou qui ne sont pas remarqués, et cela, afin qu'ils n'introduisent point le saint, et n'ôtent point à l'homme la liberté ; et c'est pour cela que les morts ne ressuscitent point, et que l'homme n'est point, par des révélations immédiates ni par des Anges, détourné des maux, et porté au bien par une puissante force manifeste ; c'est dans la liberté de l'homme que le Seigneur opère, et c'est par elle qu'il le ploie ; en effet, toute liberté de l'homme appartient à son amour ou à son affection, et par conséquent à sa volonté, numéro 3158 ; s'il ne reçoit pas le bien et le vrai dans sa liberté, le bien et le vrai ne peuvent lui être appropriés ou devenir siens ; car ce à quoi il est contraint n'est pas à lui, mais est à celui qui contraint, parce qu'il ne fait pas cela de lui-même, quoique cela soit fait par lui ; il semble parfois que l'homme est contraint au bien, par exemple, dans les tentations et les combats spirituels, mais alors sa liberté est plus forte que hors des tentations, comme on le voit numéros 1937, 1947, 2884 ; il semble aussi que l'homme est contraint au bien, lorsqu'il s'y contraint lui-même ; mais autre chose est de se contraindre soi-même, et autre chose d'être contraint ; celui qui se contraint soi-même, le fait d'après la liberté qui est au dedans de lui ; mais être contraint, c'est l'être d'après la non-liberté. Puisqu'il en est ainsi, on peut voir dans quelles ombres et par suite dans quelles erreurs peuvent se jeter ceux qui raisonnent sur la Providence du Seigneur, sur la salvation de l'homme, et sur la damnation d'un grand nombre d'hommes, et qui ne savent pas que c'est par la liberté que le Seigneur opère, et nullement par la contrainte, parce que dans les choses du saint, si le saint n'est pas reçu par la liberté, la contrainte est dangereuse.

  
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