Bible

 

Jérémie 51:23

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23 Et par toi j'ai mis en pièces le pasteur et son troupeau; et par toi j'ai mis en pièces le laboureur et ses bœufs accouplés; et par toi j'ai mis en pièces les gouverneurs et les magistrats.

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L’Apocalypse Révélée # 672

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672. Vers. 15:7. Et l'un des quatre Animaux donna aux sept Anges sept fioles d'or, signifie que ces vrais et ces biens, par lesquels les maux et les faux de l'Église sont découverts, sont tirés du sens de la lettre de la Parole. Que les quatre animaux, qui sont des Chérubins, signifient la Parole dans les derniers, et les gardes, de peur que ses vrais et ses biens réels ne soient violés, on le voit ci-dessus. No. 239 ; et comme les vrais et les biens intérieurs de la Parole sont gardés par le sens de sa lettre, c'est pour cela que ce sens de la Parole est signifié par l'un des quatre animaux ; par les sept fioles, il est signifié la même chose que par les sept plaies, car elles sont les contenants, et par les contenants dans la Parole sont signifiées les mêmes choses que par les contenus ; par exemple, par la coupe la même chose que par le vin, et par le plat la même chose que par le mets : que par les coupes, les calices, les fioles, les plats, il soit signifié les mêmes choses que par les contenus, on le verra dans ce qui va suivre : ce qui est signifié par les sept Anges a été dit ci-dessus : s'il leur a été donné des fioles, c'est parce qu'il s'agit de l'influx du vrai et du bien dans l'Eglise pour découvrir les maux et les faux, et que les vrais et les biens nus ne peuvent influer ; en effet, ils ne sont point reçus, mais les vrais revêtus, tels qu'ils sont dans le sens de la lettre de la Parole, sont reçus ; et, outre cela, le Seigneur opère toujours d'après les intimes par les derniers, ou dans le plein : voilà pourquoi il fut donné aux Anges des fioles, par lesquellessont signifiés les vrais et les biens contenants, tels qu'ils sont dans le sens de la lettre de la Parole, par lesquels les faux et les maux sont découverts : que le sens de la lettre de la Parole soit le contenant, on le voit dans la DOCTRINE DE LA NOUVELLE JÉRUSALEM SUR L'ÉCRITURE SAINTE, Nos. 27 à 36, et 37 à 49. Que par les fioles, les plats, les coupes et les calices, et par les outres, soient signifiées les choses qui y sont contenues, on peut le voir par les passages suivants :

— « Ainsi m'a dit Jéhovah : Prends de ma main ce CALICE de colère, et fais boire toutes les nations ; quand elles refuseront de prendre le CALICE, lu diras : Buvant vous boirez. » — Jérémie 25:15-16, 28.

— « CALICE d'or, Babel, dans la main de Jéliovah, enivrant toute la terre. » — Jérémie 51:7.

— « Je mettrai le CALICE de la sœur dans ta main ; d'ivresse et de tristesse tu seras remplie, par le CALICE de dévastation, par le CALICE de ta sœur Samarie. » — Ézéchiel 23:31-34 — . « A ta ronde ira vers toi le CALICE de Jéhovah, afin qu'un vomissement soit sur ta gloire. » — Habacuc 2:16.

— « Aussi vers toi, Fille d'Édorn, passera le CALICE ; tu t'enivreras, et tu te mettras à nu. » — Lamentations 4:21.

— « Jéliovah fera pleuvoir sur les impics ; un vent de tcm.pétes (sera) la portion de leur CALICE. » — Psaumes 11:6.

— « Un CALICE est dans la main de Jéhovah, et du vin il y a mêlé ; il l'a rempli d'un mélange, et il en a versé ; ils-en boiront, tous les impies de la terre. » — Psaumes 75:9.

— « Ceux qui adoreront lu bêle boiront du vin de la colère de Dieu, mêlé au (vin) pur dans la COUPE de son emportement. » — Apocalypse 14:10.

— « Réveille-toi, lève-toi, Jérusalem, qui as bu de la main de Jéliovah le CALICE de sa colère ; les Iles du CALICE de tremblement, tu les as bues. » — Ésaïe 51:17.

— « La femme ayant en sa main une coupe d'or, pleine d'abomination et d'impureté de sa scortalion. » — Apocalypse 17:4.

— « Doublez-lui au double ; dans la COUPE où elle a mélangé, mélangez-lui double. » — Apocalypse 18:6.

— « Moi j'établis Jérusalem en CALICE de tremblement pour tous les peuples. » — Zacharie 12:2.

— « Pharisien aveugle, nettoie premièrement l'intérieur de la coupe, afin qu'aussi l'extérieur devienne net. » — Matthieu 23:25, 20 ; Luc 11:39.

— « Jésus dit aux fils de Zébédée : Pouvez-vous boire la COUPE que je dois boire ? » — Matthieu 20:22-23 ; Marc 10:38-39.

— « Jésus dit à Pierre : La COUPE, que M'a donnée le Père, ne la boirai-je pas ? » — Jean 18:11.

— « Jésus dans Getlisémané dit : S'il est possible, qu'elle passe loin de Moi, cette COUPE! » — Matthieu 26:39, 42, 44.

— « Jésus, prenant la COUPE, dit : Buvez-en tous ; ceci est mon sang, celui du Nouveau Testament. » — Matthieu 26:27-28 ; Marc 14:23, 24. Luc 22:17.

— « Jéhovah, mon CALICE ; Toi, tu soutiens mon lot. » — Psaumes 16:5.

— « Tu dresseras devant moi la table, ma coupe aura abondance. » — Psaumes 23:5.

— « Que rendrai-je à Jéhovah ? La COUPE de saints je prendrai. » — Psaumes 106:12, 13.

— « Abreuver du CALICE de consolations. » — Jérémie 16:7.

— Semblable chose que par le calice et la coupe est aussi signifiée par la fiole, et même par l'outre, — Matthieu 9:17 ; Luc 5:37-38 ; Jérémie 13:12 ; 48:12. Habacuc 2:15.

— Par les coupes, les encensoirs et les cassolelles, dans lesquels il y avait les parfums, il est signifié la même chose que par les parfums ; en général, par les vases de tout genre, la même chose que par ce qui est en eux.

  
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Arcanes Célestes # 1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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