Bible

 

Jérémie 51:22

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22 Et par toi j'ai mis en pièces l'homme et la femme; et par toi j'ai mis en pièces le vieillard et le jeune garçon; et par toi j'ai mis en pièces le jeune homme et la vierge.

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Arcanes Célestes # 9643

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9643. Quarante bases d'argent, signifie le plein soutien par le Vrai : on le voit par la signification de quarante, en ce c'est le plein, numéro 9437 ; par la signification des bases, en ce qu'elles sont le soutien, car les bases soutiennent ; et par la signification de l'argent, en ce que c'est le vrai, numéros 1551, 2954, 5658, 6112, 6914, 6917, 7999. Si les bases étaient d'argent, et si les ais étaient couverts d'or, c'est parce que les ais signifient le bien, et les bases le vrai, et que la puissance et ainsi le soutien sont au bien par le vrai ; que la puissance soit au bien par le vrai, on le voit, numéros 6344, 6423, 9327, 9410 ; et que l'or soit le bien et l'argent le vrai, on le voit, numéros 113, 1551, 1552, 5658, 6914, 6917, 8932, 9490, 9510 ; si le bien a la puissance par le vrai, c'est parce que le vrai est la forme du bien, et que le bien a ainsi la qualité, car où est la qualité là est la forme, ainsi il a ce par quoi i ! peut opérer dans un autre, de telle ou telle manière ; de là vient que dans le bien il y a la faculté, mais elle n'est déterminée que par , le vrai ; la faculté déterminée est la puissance actuelle, par conséquent la puissance qui soutient. Les bases aussi correspondent aux pieds et aux plantes des pieds dans l'homme en général, aux os qui soutiennent tout ce qui est charnu dans le corps ; et par les pieds et par les os est pareillement signifié le vrai qui soutient, et par ce qui est charnu dans le corps est signifié le bien qui se soutient par le vrai ; on a déjà vu que tout dans la nature se rapporte à la forme humaine, et signifie selon le rapport avec cette forme, numéro 9496 ; que la chair est le bien, numéros 3813, 6968, 7850, 9127 ; que les pieds sont le naturel, ainsi le vrai dans la puissance d'après le bien, numéros 5327, 5328 ; que le corps est le bien, numéros 6135 ; et que les os sont le vrai qui soutient, numéros 3812 (fin), 8005 : de là vient aussi que le fondement, qui est la base commune, est le vrai de la foi et la foi elle-même, comme on peut le voir par les passages de la Parole, où le fondement est nommé ; par exemple, dans Ésaïe :

« Ne savez-vous pas, n'entendez-vous pas, ne comprenez-vous pas les fondements de la terre ? » - Ésaïe 40:21 ;

Celui qui ne sait pas ce qui est signifié par le fondement, et ce qui est signifié par la terre, ne saisit rien autre chose, sinon qu'ici par les fondements de la terre, c'est le fond de la terre qui est entendu, et cependant s'il fait attention, il peut percevoir qu'il est entendu autre chose, car que serait-ce cela :

« Savoir, entendre et comprendre les fondements de la terre ? de là on peut voir que par les fondements de la terre il est signifié des choses qui appartiennent à l'Église ; par les passages de la Parole, où la Terre est nommée, voir les endroits cités, numéro 9325, il est évident que dans la Parole la Terre est l'Église, et que ses fondements sont les vrais de la foi, car ces vrais sont pour l'Église des fondements, comme on peut encore le voir par les passages suivants ; dans David :

« Ils ne reconnaissent ni ne comprennent, dans les ténèbres ils marchent, chancelants sont tous les fondements de la terre. » - Psaumes 82:5 ;

Que les fondements de la terre ne soient point chancelants, mais que ce soient les vrais de l'Église chez ceux qui ne reconnaissent ni ne comprennent, et qui marchent dans les ténèbres, cela est évident.

Dans le Même :

« Alors a été secouée et a été remuée la terre, et les fondements des montagnes ont tremblé et se sont agités. » - Psaumes 18:8.

Les montagnes sont les biens de l'amour, numéros 795, 4210, 6435, 8327 ; leurs fondements sont les vrais de la foi.

Dans Ésaïe :

« Les cataractes d'en-haut ont été ouvertes, et ont été ébranlés les fondements de la terre. “ - Ésaïe 24:18.

Comme le fondement est le vrai de la foi, et que la ville en est la doctrine, c'est pour cela que dans la Parole il est dit le fondement de la ville, quand il est entendu le Vrai de la doctrine, comme dans David :

« Alors apparurent les lits des eaux, et furent découverts les fondements de la ville, à cause de la menace de Jéhovah. » - Psaumes 18:16.

Que la ville soit la doctrine du vrai, on le voit, numéros 402, 2449, 2943, 3216, 4492, 4493 : de là, on peut voir ce qui est signifié par les fondements de la ville, de la Sainte Jérusalem, dans Jean :

« La muraille de la ville, de la Sainte Jérusalem, avait douze fondements et en eux les noms des douze Apôtres de l'Agneau ; les fondements de la muraille de toute pierre précieuse étaient ornés. » - ;

Celui qui ne sait pas ce que signifie la Sainte Jérusalem, ni ce que signifient la ville, la muraille, le fondement, les douze Apôtres, ne peut rien voir de l'arcane qui est ici caché, lorsque cependant par la Sainte Jérusalem il est entendu la nouvelle Église du Seigneur, qui doit succéder à notre Église, par la ville la doctrine, par la muraille le vrai qui protège et défend, par les fondements les vrais de la foi, par les douze Apôtres tous les biens de l'amour et tous les vrais de la foi dans le complexe ; de là on peut voir pourquoi il est dit qu'il y aura douze fondements, et que de toute pierre précieuse ils seront ornés ; car la pierre précieuse est le vrai de la foi d'après le bien de l'amour, numéros 114, 3858, 6640, 9476 ; et les douze Apôtres sont toutes les choses de l'amour et de la foi dans le com-plexe, numéros 3488, 3858 f, 6397 ; par là on voit clairement ce qui est signifié par les fondements dans ce passage, et aussi par les fondements dans Ésaïe :

« Voici, Moi, je dispose avec l'antimoine tes pierres, et tes fondements je poserai en saphirs. “ - Ésaïe 54:11 ;

Les saphirs senties vrais intérieurs, numéro 9407.

Dans le Même :

« Jéhovah avec le bâton frappera Aschur ; alors il y aura tout passage du bâton de fondement, sur lequel Jéhovah fera reposer. » - Ésaïe 30:31-32.

Le bâton de fondement est la puissance du vrai ; que le bâton soit la puissance, on le voit, numéros 4013, 4015, 4876, 4936, 6947, 7011, 7026 ; et dans Jérémie :

« On ne prendra point de toi la pierre » pour l'angle, ni la pierre des fondements. “ - ;

La pierre des fondements, ce sont les vrais de la foi.

Dans Job :

« Où étais-tu quand je fondais ta terre ? indique-le, si tu connais l'intelligence ; qui a posé ses mesures, si tu le sais ? sur quoi sont » ses bases, ou qui a posé la pierre de son angle ? lorsque chantaient ensemble les étoiles du matin, et qu'éclataient en cris tous » les fils de Dieu. » - .

Celui qui ne sait pas ce que signifiaient dans le sens interne la terre, ses mesures, ses bases, la pierre de l'angle, les étoiles du matin et les fils de Dieu, ne voit rien de l'arcane renfermé dans ce passage ; il croira qu'il est entendu la terre, puis son fondement, ses mesures, ses bases, la pierre de l'angle, et il ne saura nullement ce que c'est que des étoiles du matin qui chantent, et des fils de Dieu qui éclatent en cris ; mais des ténèbres on passera dans la lumière, si l'on sait que la terre est l'Église, que ses fondements sont les vrais de la foi, ses mesures les états du bien et du vrai, ses bases les vrais mêmes qui soutiennent, la pierre de l'angle la puissance du vrai, les étoiles du matin les connaissances du bien et du vrai d'après le bien, les fils de Dieu les vrais Divins ; ceux-ci sont dits éclater en cris quand ils existent ; et celles-là sont dites chanter, quand elles commencent à paraître.

  
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Arcanes Célestes # 3750

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3750. Il m'a aussi été montré d'une manière vivante (ad vivum) quelle idée ont du Ciel ceux-là même que l'on croit être plus que tous les autres en communication avec le Ciel et avoir l'influx qui en procède : Ceux-là apparaissent au dessus de la tête, ce sont ceux qui, dans le monde, ont voulu être adorés comme des Dieux, et chez qui l'amour de soi a été porté au comble par les degrés de la puissance, et au comble par la liberté imaginaire qui en provient ; et ils sont en même temps fourbes sous l'apparence de l'innocence et de l'amour pour le Seigneur ; ils apparaissent en haut au-dessus de la tête d'après une fantaisie d'élévation, mais néanmoins ils sont sous les pieds dans l'enfer : l'un d'entre eux s'abaissa vers moi ; et il me fut dit par les autres que dans le monde il avait été Pape ; il me parla très-affectueusement, et d'abord de Pierre et de ses clefs qu'il s'imaginait avoir eues ; mais quand je l'interrogeai sur le pouvoir d'introduire dans le Ciel tous ceux qu'il lui plaisait, il avait du Ciel une idée si grossière, qu'il représentait comme une porte par laquelle il y avait introduction ; il disait qu'il l'avait ouverte gratuitement aux pauvres, mais que les riches avaient été taxés, et que ce qu'ils avaient donné était chose Sainte ; lui ayant demandé s'il croyait que ceux qu'il avait introduits y resteraient, il répondit qu'il ne le savait pas, si non, qu'ils peuvent en sortir : je lui dis ensuite qu'il ne pouvait pas connaître leurs intérieurs, ni savoir s'ils étaient dignes, que peut-être étaient-ce des brigands dont l'enfer doit être le partage ; il répondit qu'il ne s'en était pas inquiète, que s'ils n'étaient pas dignes, ils pouvaient être chassés ; toutefois, je l'instruisis de ce qui était entendu par les clefs de Pierre, à savoir, que ces clefs signifient la foi de l'amour et de la charité, et que, comme le Seigneur Seul donne une telle foi, c'est le Seigneur Seul qui introduit dans le Ciel ; que Pierre n'apparaît à qui que ce soit, et qu'il est un simple Esprit qui n'a pas plus de pouvoir qu'un autre. Ce Pape n'avait sur le Seigneur d'autre opinion, que celle-ci, qu'il doit être adoré, en tant qu'il donne un tel pouvoir ; je perçus qu'il pensait que le Seigneur ne devait plus être adoré s'il ne donnait pas ce pouvoir : enfin lui ayant parlé de l'Homme Interne, il n'en avait qu'une idée ignoble. Il me fut montré d'une manière vivante (ad vivum) avec quelle liberté, quelle plénitude et quel plaisir il respirait, quand il était assis sur son Trône dans le Consistoire, et qu'il croyait parler d'après le Saint-Esprit ; il fut mis dans un état semblable à celui où il avait été quand il siégeait au Consistoire, car dans l'autre vie chacun peut facilement être mis dans l'état de vie où il a été dans le monde, parce que l'état de la vie de chacun lui reste après la mort ; et la respiration de ce Pape me fut communiquée telle qu'il l'avait eue alors ; elle était libre avec agrément, lente, régulière, élevée, remplissant la poitrine ; mais quand il était contredit, il y avait dans l'abdomen, d'après la continuité de la respiration, quelque chose qui semblait se rouler et ramper ; et quand il s'imaginait que ce qu'il prononçait était Divin, il percevait cela par une sorte de respiration plus tacite et comme approbatrice. Il me fut ensuite montré par qui sont alors gouvernés de tels Pontifes, savoir, par une troupe de Sirènes qui sont au dessus de la tête, lesquelles se sont imbues de la nature et de la vie de s'insinuer dans les affections quelles qu'elles soient avec l'intention de commander, et de se soumettre, les autres, et de les perdre tous en vue d'elles-mêmes ; la sainteté et l'innocence leur servent de moyen ; elles craignent pour elles-mêmes et agissent avec précaution, mais quand l'occasion se présente, elles se livrent, dans leur intérêt, aux actions les plus cruelles sans aucune miséricorde.

  
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