Bible

 

Jérémie 51:22

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22 Et par toi j'ai mis en pièces l'homme et la femme; et par toi j'ai mis en pièces le vieillard et le jeune garçon; et par toi j'ai mis en pièces le jeune homme et la vierge.

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Arcanes Célestes # 5120

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5120. Et je donnai la coupe en la main de Pharaon, signifie l'appropriation par le naturel intérieur : on le voit par la signification de donner la coupe, ainsi donner du vin à boire, en ce que c'est approprier ; car boire est l'appropriation du vrai, numéro 3168 ; et par la représentation de Pharaon, en ce qu'il est le naturel intérieur, numéros 5080, 5095, 5118. Ici, ainsi qu'il est évident d'après ce qui précède, il s'agit de la régénération du sensuel soumis à la partie intellectuelle de l'homme intérieur, et signifié par l'échanson ; par conséquent il s'agit de l'influx du vrai et du bien, et de la réception dans le naturel extérieur ; mais comme ces choses sont trop éloignées de la conception de ceux qui n'ont aucune idée distincte sur le rationnel et le naturel, ni aucune sur l'influx, il faut en conséquence surseoir à en donner l'explication. En outre, dans la Parole, il est souvent parlé de coupe ou de verre, ou de calice, et ces expressions dans le sens réel signifient le Vrai spirituel, c'est-à-dire, le vrai de la foi, qui procède du bien de la charité, ainsi la même chose que le vin ; et dans le sens opposé, elles signifient le faux par lequel est produit le mal, et aussi le faux provenant du mal ; si la coupe signifie la même chose que le vin, c'est parce que la coupe est le contenant et le vin le contenu, et qu'ils constituent en conséquence une seule chose, et qu'ainsi l'un est entendu par l'autre. Que ce soit là ce qui est signifié par la coupe dans la Parole, on le voit clairement par ces passages ; dans David ;

« Jéhovah, tu dresseras devant moi la table en présence de mes ennemis ; tu oindras d'huile ma tête, ma coupe aura abondance. » - Psaumes 23:5.

Dresser la table et oindre d'huile la tête, c'est gratifier du bien de la charité et de l'amour ; ma coupe aura abondance, c'est-à-dire que le naturel sera rempli du vrai et du bien spirituels qui en proviendront.

Dans le Même ;

« Que rendrai-je à Jéhovah ? La coupe des saints je prendrai, et le Nom de Jéhovah j'invoquerai. » - Psaumes 116:12-13 ;

-prendre la coupe des saints, c'est l'appropriation des biens de la foi.

Dans Marc :

« Quiconque vous donnera à boire un verre, d'eau en mon Nom, parce que vous êtes à Christ, en vérité je vous dis : Il ne perdra pas sa récompense. » - Marc 9:41 ;

Donner à boire un verre d'eau en mon Nom, c'est instruire dans les vrais de la foi d'après une très-faible charité.

Dans Matthieu :

« Puis, prenant la coupe et rendant grâces, il (la) leur donna, disant : Buvez-en tous, car ceci est mon sang, celui de la Nouvelle Alliance. » - Matthieu 26:27, Marc 14:23, Luc 22:20.

Il est dit la coupe, et non le vin, parce que le vin se dit de l'Église spirituelle, mais le sang se dit de l'Église céleste, quoique l'un et l'autre signifie le saint vrai procédant du Seigneur ; mais dans l'Église spirituelle, c'est le saint de la foi d'après la charité à l'égard du prochain ; et, dans l'Église céleste, c'est le saint de la charité d'après l'amour envers le Seigneur ; l'Église spirituelle est distinguée de l'Église céleste, en ce qu'elle est dans la charité à l'égard du prochain, tandis que l'Église céleste est dans l'amour envers le Seigneur ; et la sainte cène a été instituée pour représenter et signifier l'amour du Seigneur envers tout le genre humain, et l'amour réciproque de l'homme envers le Seigneur. Comme le verre ou la coupe signifiait ce qui devait contenir, et le vin ce qui devait être contenu, et qu'ainsi la coupe signifiait l'externe de l'homme, et le vin l'interne de l'homme, c'est pour cela qu'il a été dit parle Seigneur :

« Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites, parce que vous nettoyez l'extérieur de la coupe et du plat, tandis que les intérieurs sont pleins de rapine et d'intempérance ! Pharisien aveugle, nettoie premièrement l'intérieur de la coupe et du plat, afin qu'aussi l'extérieur devienne net. » - Matthieu 23:25, Luc 11:39.

Là aussi par la coupe, il est entendu dans le sens interne le vrai de la foi ; le cultiver sans le bien de la foi, c'est nettoyer l'extérieur de la coupe, et encore plus quand les intérieurs sont pleins d'hypocrisie, de vol, de haine, de vengeance, de cruauté ; car alors le vrai de la foi est seulement dans l'homme externe, et il n'y a absolument rien de ce vrai dans l'homme interne ; et cultiver le bien de la foi, et s'en imbiber, fait que les vrais sont conjoints au bien dans l'homme intérieur, et même alors les illusions sont acceptées pour des vrais, ce qui est signifié par nettoyer premièrement l'intérieur de la coupe, afin qu'aussi l'extérieur devienne net. Il en est de même de ces paroles dans Marc :

« Et il y a beaucoup d'autres choses que les Pharisiens et les Juifs ont reçues pour (les) retenir ; des baptisations de coupes et de pots, et de vases d'airain et de lits ; laissant le commandement de Dieu, vous retenez la tradition des hommes, des baptisations de pots et de coupes ; et vous faites beaucoup d'autres choses semblables ; vous rejetez le commandement de Dieu, pour observer votre tradition. » - Marc 7:4, 8-9.

Que le verre ou la coupe, dans le sens opposé, signifie le faux d'où provient le mal, et aussi le faux provenant du mal, on le voit par les passages suivants ; dans Jérémie :

« Ainsi m'a dit Jéhovah, le Dieu d'Israël : Prends de ma main cette coupe du vin de la co1ère, et fais-la boire à toutes les nations vers lesquelles je t'envoie, afin qu'ils boivent, et qu'ils chancellent, et qu'ils deviennent insensés à cause de l'épée que j'enverrai parmi eux. Je pris donc la Coupe de la main de Jéhovah, et je fis boire toutes les nations vers lesquelles m'a envoyé Jéhovah. » - Jérémie 25:15-16, 17, 28.

La coupe du vin de la colère, c'est le faux par lequel il y a le mal ; si le faux par lequel il y a le mal est signifié, c'est parce que, de même que le vin enivre et rend insensé, de même aussi le faux ; l'ivresse spirituelle n'est autre chose que la folie produite par les raisonnements sur les choses qu'on doit croire, lorsqu'on ne croit que ce que l'on saisit ; de là les faux, et d'après les faux les maux, numéro 1072 ; c'est pour cela qu'il est dit :

« Afin qu'ils boivent et qu'ils chancellent, et qu'ils deviennent insensés à cause de l'épée que j'enverrai ; l'épée est le faux combattant contre le vrai, numéros 2799, 4499.

Dans le Livre des Lamentations :

« Sois dans la joie et dans l'allégresse, fille d'Édom, qui habites dans la terre de Us ; aussi vers toi passera la coupe ; tu seras enivrée et tu seras mise à découvert. » - Lamentations 4:2l ; - être enivré de la coupe, c'est devenir insensé par les faux ; être mis à découvert ou à nu sans pudeur, c'est le mal qui en provient, numéros 213, 214.

Dans Ézéchiel :

« Dans le chemin de ta sœur tu as marché, c'est pourquoi je mettrai sa coupe dans ta main ; ainsi a dit le Seigneur Jéhovah : Tu boiras de ta sœur la coupe profonde et large, tu seras en risée et en moquerie, ample pour prendre, d'ivresse et de douleur tu seras remplie, par la coupe de dévastation et de désolation, la coupe de ta sœur Samarie : et tu la boiras et exprimeras, et ses tessons tu briseras. » - Ézéchiel 23:31, 32, 33, 34.

Il s'agit de Jérusalem, par laquelle est signifié le spirituel de l'Église Céleste ; la coupe y signifie le faux d'après le mal ; comme ce faux dévaste ou détruit l'Église, il est dit la coupe de dévastation et de désolation.

Dans Ésaïe :

« Réveille-toi, réveille-toi, lève-toi, Jérusalem, qui as bu de la main de Jéhovah la coupe de sa colère ; les lies de la coupe de frémissement tu as bues. » - Ésaïe 51:17.

Dans Habacuc :

« Bois aussi, toi, afin que ton prépuce soit à découvert ; elle fera le tour jusqu'à toi, la coupe de la droite de Jéhovah, en sorte qu'un vomissement ignominieux il y aura sur ta gloire. » - Habacuc 2:16.

Dans David :

« La coupe (est) dans la main de Jéhovah ; et il l'a mêlée de vin, il l'a remplie d'un mélange, et il en a versé ; mais les lies ils en suceront, ils boiront, tous les impies de la terre. » - Psaumes 75:9.

La coupe dans ces passages est encore prise pour la folie provenant des faux et des maux qu'ils produisent ; elle est nommée coupe de la colère de Jéhovah, et aussi coupe de la droite de Jéhovah, parce que la nation juive, comme aussi le vulgaire, avait cru que les maux et les châtiments des maux et des faux ne venaient que de Jéhovah, lorsque cependant ils viennent de l'homme et de la tourbe infernale qui est chez lui ; d'après l'apparence et la foi qui en résulte, cela est dit ainsi plusieurs fois, mais le sens interne enseigne comment cela doit cire entendu, et ce qu'on doit croire ; voir à ce sujet, numéros 245, 592, 696, 1093, 1683, 1874, 1875, 2335, 2447, 3605, 3607, 3614. Comme la coupe, de même que le vin, signifie dans le sens opposé les faux par lesquels il y a les maux, puis les faux qui proviennent des maux, il en résulte qu'elle signifie aussi la tentation, parce qu'il y a tentation quand le faux combat contre le vrai, et que par suite le mal combat contre le bien ; la coupe est prise pour la tentation et se dit de la tentation, dans Luc :

« Jésus pria, disant : Père, si tu voulais éloigner cette coupe de Moi ? Toutefois, que non pas ma volonté, mais la tienne, soit Faite. » - Matthieu 26:39, 42, 44. Marc. Matthieu 14:36 ;

La coupe ici, c'est la tentation ; pareillement dans Jean ;

« Jésus dit à Pierre : Mets ton épée dans le fourreau, la Coupe que le Père m'a donnée, ne la boirai-je pas ? » - Jean 18:11.

Et aussi dans Marc :

« Jésus dit à Jacques et à Jean : Vous ne savez ce que vous demandez ; pouvez-vous boire la coupe que Moi je bois, et du baptême dont Moi je suis baptisé, être baptisés ? Ils dirent : Nous le pouvons. Mais Jésus leur dit : La coupe, il est vrai, que Moi je bois, vous boirez ; et du baptême dont Moi je suis baptisé, vous serez baptisés. » Jean 10:38, Matthieu 20:22-23 ;

De là il est évident que la coupe est la tentation, puisque la tentation existe par les maux qui combattent au moyen des faux contre les biens et les vrais, car le baptême signifie la régénération ; et comme celle-ci s'opère par des combats spirituels, il en résulte qu'il signifie en même temps la tentation. Le verre ou la coupe dans le sens entier entièrement opposé signifie le faux d'après le mal chez ceux qui sont profanes, c'est-à-dire, qui sont intérieurement dans les choses opposées à la charité, et qui feignent extérieurement la sainteté ; la coupe est prise dans ce sens dans Jérémie :

« Babel, dans la main de Jéhovah, a été une coupe d'or, enivrant toute la terre ; de son vin ont bu toutes les nations : c'est pourquoi insensées sont les nations. » - Jérémie 51:7.

Babel signifie ceux qui sont dans le saint externe et dans le profane en dedans, numéros 1182, 1326 ; le faux qu'ils voilent par la sainteté est la coupe d'or enivrant toute la terre, c'est-à-dire qu'ils conduisent dans les erreurs et dans les faux ceux qui sont de l'Église : l'Église est la terre ; les choses profanes qu'ils cachent sous une sainteté externe consistent en ce qu'ils ne tendent qu'à devenir les plus grands et les plus riches de tous, et à être adorés comme des Dieux possesseurs du ciel et de la terre, dominant ainsi sur les âmes et sur les corps des hommes, et cela par les choses Divines et saintes qu'ils mettent en avant ; de là ils paraissent quant à l'homme externe comme des anges, mais quant à l'homme interne ce sont des diables. Il est parlé de Babel d'une manière semblable dans Jean :

« La femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et couverte d'or et de pierres précieuses, et de perles, ayant dans sa main une coupe d'or, pleine des abominations et de l'impureté de sa scortation. » - Apocalypse 17:4.

Dans le Même :

« Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, et elle est devenue une demeure de démons, parce que du vin de la fureur de sa scortation elle a abreuvé toutes les nations ; et les rois de la terre avec elle ont commis scortation. J'entendis une voix du ciel, disant : Rendez-lui comme elle vous a rendu ; dans la coupe où elle a mêlé, mêlez-lui le double. » - Apocalypse 18:2, 3, 4, 6.

Dans le Même ;

« La grande ville fut divisée en trois parties, et les villes des nations s'écroulèrent ; de Babylone la grande il y eut mémoire devant Dieu, pour lui donner la coupe de la fureur de la colère de Dieu, » - .

Dans le Même :

« Un troisième ange dit d'une voix grande : Si quelqu'un adore la bête et son image, celui-là boira du vin de la colère de Dieu, mêlé au vin pur dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté de feu et de soufre. » - Apocalypse 14:9-10.

  
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Arcanes Célestes # 1409

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1409. Les historiques sont des représentatifs, mais tous les mots sont des significatifs : c'est ce qu'on peut voir d'après ce que j'ai déjà dit et montré, numéros 685, 920, 1361, sur les représentatifs et les significatifs. Comme les représentatifs commencent ici, j'expliquerai encore ce sujet en peu de mots : La Très-Ancienne Eglise, qui a été céleste, ne considérait que comme mortes toutes les choses terrestres et mondaines, ainsi que les corporelles, qui étaient toutefois les objets de leurs sens ; mais comme toutes les choses qui sont en général et en particulier dans le monde présentent quelque idée du Royaume du Seigneur, et par conséquent quelque idée des choses célestes et spirituelles, quand ceux de cette Eglise voyaient ces choses ou les saisissaient par quelque sens, ils portaient leurs pensées, non pas sur elles, mais sur les célestes et sur les spirituels, et même non d'après elles, mais par leur moyen ; ainsi, chez eux, les choses mortes vivaient. Leurs descendants recueillirent de leur bouche ce que signifiaient ces choses, et de là ils firent des points de doctrine qui furent la Parole de l'Eglise Ancienne après le déluge. Ces choses, dans l'Eglise Ancienne, étaient significatives ; car c'est par elles qu'ils s'instruisaient sur les internes, et d'après elles qu'ils pensaient aux spirituels et aux célestes. Mais lorsque cette connaissance eut commencé à périr au point qu'on avait oublié ces significations, et qu'on s'était mis à regarder comme saints et à adorer ces objets terrestres et mondains, sans penser à leur signification, ces mêmes objets devinrent des représentatifs. De là l'Eglise Representative, qui commence dans Abram, et fut ensuite instituée chez les descendants de Jacob. Par là on peut savoir que l'origine des représentatifs vient des significatifs de l'Eglise Ancien-ne, et que les significatifs de l'Eglise Ancienne viennent des idées célestes de la Très-Ancienne Eglise. On pent concevoir ce que sont les représentatifs par les historiques de la Parole, où toutes les actions de ces Patriarches, savoir, d'Abram, d'Isac et de Jacob, et ensuite de Moïse, des Juges, des Rois de Juda et d'Israël, ne sont autre chose que des représentatifs. Abram, ainsi que je l'ai dit, représente dans la Parole le Seigneur, et comme il représente le Seigneur, il représente atissi l'homme céleste ; Isac représente de meme le Seigneur, et delà l'homme spirituel ; Jacob représente pareillement le Seigneur, et de là l'homme naturel correspondant au spirituel. Mais voici ce qui arrive dans les représentatifs, c'est que rien ne refléchit sur la personne, quelle qu'elle soit, mais que tout est reporté sur la chose qu'elle représente ; car tous les Rois de Juda et d'Israël représentaient la Royauté du Seigneur, quels qu'ils aient été, et tous les Prêtres son Sacerdoce, quels qu'ils aient été ; ainsi ils ont pu, tant les méchants que les bons, représenter le Seigneur, et les choses célestes et spirituelles de son Royaume ; car les représentatifs, comme je l'ai déjà dit et montré, étaient absolu-ment séparés de la personne. Il résulte donc de là que tous les faits historiques de la Parole sont des représentatifs, et puisqu'ils sont des représentatifs il s'ensuit que tous les mots de la Parole sont des significatifs, c'est-à-dire que dans le sens interne ils signiflent autre chose que dans le sens de la lettre.

  
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