Bible

 

Jérémie 51:22

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22 Et par toi j'ai mis en pièces l'homme et la femme; et par toi j'ai mis en pièces le vieillard et le jeune garçon; et par toi j'ai mis en pièces le jeune homme et la vierge.

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Arcanes Célestes # 1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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Arcanes Célestes # 3387

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3387. Parce qu'il craignit de dire : Ma femme : peut-être ils me tueraient les hommes du lieu à cause de Rébecca, signifie qu'il ne put ouvrir les Divins vrais mêmes, qu'ainsi le Divin Bien ne serait pas reçu : on le voit par la signification de craindre de dire, en ce que c'est ne pouvoir ouvrir ; par la signification de la femme, qui est ici Rébecca, en ce qu'elle est le Divin Rationnel du Seigneur quant au Divin Vrai, numéros 3012, 3013, 3077 ; par la signification de me tuer, en ce que c'est la non réception du bien, car Isaac, qui est ici Me, représente le Divin Bien du Rationnel du Seigneur, numéros 3012, 3194, 3210 ; en effet, le bien est dit être tué ou périr, alors qu'il n'est pas reçu, car il devient nul chez l'homme ; et par la signification des hommes du lieu, en ce que ce sont ceux qui sont dans les doctrinaux de la foi, ainsi qu'il vient d'être dit numéro 3385. A présent on voit par là quel est le sens interne de ces paroles, savoir, que si les Divins vrais mêmes étaient ouverts, ils ne seraient pas reçus par ceux qui ne sont pas dans les doctrinaux de la foi, parce qu'ils surpassent toute leur compréhension rationnelle, ainsi toute leur foi, et qu'en conséquence rien du bien ne pourrait influer du Seigneur, car le Rien qui procède du Seigneur, ou le Rien Divin, ne peut influer que dans les vrais, puisque les vrais sont les vases du bien, ainsi qu'il a été bien des fois montré ; les vrais ou les apparences du vrai sont données à l'homme, afin que le Divin Rien puisse former son intellectuel, ainsi l'homme lui-même, car c'est afin que le bien puisse influer qu'il y a des vrais ; le bien, sans les vases ou les réceptacles, ne trouve point de place, parce qu'il ne trouve pas d'état qui lui corresponde ; c'est pourquoi, là où il n'y a point de vrais, ou bien là où les vrais n'ont pas été reçus, il n'y a pas non plus de bien rationnel ou humain, par conséquent l'homme n'a aucune vie spirituelle ; afin donc que l'homme ait cependant des vrais et par suite une vie spirituelle, des apparences du vrai sont données, et même à chacun selon sa compréhension ; ces apparences sont reconnues pour des vrais, parce qu'elles sont telles, que les Divins peuvent être en elles. Pour qu'on sache ce que c'est que les apparences, et que ce sont elles qui servent de vrais Divins pour l'homme, soient des exemples pour illustration : si l'on disait que dans le ciel il n'y a aucune idée de lieu, par conséquent aucune idée de distance, mais que ces idées sont remplacées par des idées d'état ; l'homme ne pourrait saisir cela en aucune manière, car il croirait ainsi que rien ne serait distinct, mais que tout serait confus, c'est-à-dire que tous seraient en un ou ensemble, lorsque cependant toutes choses y sont tellement distinctes qu'il ne peut jamais y avoir rien de plus distinct ; que les lieux, les distances et les espaces, qui sont dans la nature, soient des états dans le ciel, on le voit, numéro 3356 ; de là il est évident que toutes les choses qui, dans la Parole, sont cependant dites des lieux et des espaces, et d'après eux, et au moyen d'eux, sont des apparences du vrai, et si elles n'étaient pas dites au moyen de ces apparences, jamais elles ne seraient reçues, par conséquent à peine y aurait-il quelque chose de reçu, car l'idée de l'espace et du temps est dans presque toutes les choses et dans chacune des choses de la pensée chez l'homme, tant qu'il est dans le monde, c'est-à-dire dans l'espace elle temps Que ce soit selon les apparences de l'espace qu'il a été parlé dans la Parole, on le voit dans presque tous les passages qu'elle renferme ; par exemple, dans Matthieu :

« Jésus dit : Comment donc David dit-il : Le Seigneur a dit mon Seigneur assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis pour escabeau de tes pieds. » - Matthieu 22:44.

Là, s'asseoir à la droite, c'est d'après l'idée de lieu, ainsi selon l'apparence, lorsque cependant c'est l'état de la puissance Divine du Seigneur, qui est ainsi décrit.

Dans le Même :

« Jésus dit : Désormais vous verrez le Fils de l'homme assis à la droite de la puissance, et venant sur les nuées du ciel. » - Matthieu 26:64.

Pareillement ici s'asseoir à la droite, ainsi que venir sur les nuées du ciel, c'est d'après l'idée du lieu pour les hommes, mais c'est pour les Anges l'idée de la puissance du Seigneur.

Dans Marc :

« Les fils de Zébédée dirent à Jésus : Accorde-nous que l'un à ta droite et l'autre à ta gauche nous soyons assis dans ta gloire. » Jésus répondit : Être assis à ma droite et à ma gauche, ce n'est pas à moi de le donner, mais (c'est) pour ceux à qui cela est préparé. » - Marc 10:37, 40.

On voit par la quelle idée les disciples ont eue du Royaume du Seigneur, savoir, en ce qu'ils croyaient que c'était d'être assis à sa droite et à sa gauche ; et comme telle était leur idée, le Seigneur leur répondit selon leur compréhension, ainsi selon ce qu'il leur semblait.

Dans David :

« Celui-ci (est) comme un époux sortant de sa chambre nuptiale, il se réjouit comme un héros à courir le chemin ; d'une extrémité des cieux (a lieu) son départ, et son tour (s'achève) à leurs extrémités. » - Psaumes 19:6, 7 ;

Là, il s'agit du Seigneur, dont l'état de Divine puissance est décrit par des expressions qui concernent l'espace.

Dans Ésaïe :

« Comment es-tu tombé du ciel, Lucifer, fils de l'Aurore ? Tu as dit dans ton cœur : Je monterai aux cieux, au-dessus des étoiles du ciel j'élèverai mon trône, je monterai par-dessus les hauts lieux de la nuée. » - Ésaïe 14:12-13, 14.

Tomber du ciel, monter dans les cieux, élever son trône au-dessus des étoiles du ciel, monter par-dessus les hauts lieux de la nuée, sont toutes expressions d'après l'idée et l'apparence de l'espace ou du lieu, par lesquelles est décrit l'amour de soi profanant les choses saintes. Puisque les célestes et les spirituels se présentent devant l'homme par de semblables choses, qui sont des apparences, et conformément à ces apparences, c'est pour cela que le ciel est aussi décrit comme s'il était en haut, lorsque cependant il est non pas en haut, mais dans l'interne, numéros 450, 1380, 2148.

  
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