Bible

 

Jérémie 51:22

Studie

       

22 Et par toi j'ai mis en pièces l'homme et la femme; et par toi j'ai mis en pièces le vieillard et le jeune garçon; et par toi j'ai mis en pièces le jeune homme et la vierge.

Ze Swedenborgových děl

 

L’Apocalypse Révélée # 336

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 962  
  

336. Et toute montagne et toute île furent remuées de leurs places, signifie que tout bien de l'amour et tout vrai de la foi se retirèrent. Que ce soit là ce que signifient ces paroles, personne ne le peut voir que par le sens spirituel ; si telle est leur signification, c'est parce que par des Montagnes sont entendus ceux qui sont dans le bien de l'amour, par cette raison que les Anges habitent sur des montagnes ; sur les plus élevées, ceux qui sont dans l'amour envers le Seigneur, et sur les moins élevées, ceux qui sont dans l'amour à l'égard du prochain, c'est pourquoi par toute montagne il est signifié tout bien de l'amour ; que par les Iles soient entendus ceux qui sont les plus éloignés du culte de Dieu, on le voit ci-dessus, No. 34 ; ici, ceux qui sont dans la foi, et non autant dans le bien de l'amour ; par suite dans le sens abstrait par toute fie il est signifié tout vrai de la foi ; par être remuées de leurs places il est signifié se retirer : des habitations donc des Anges sur des montagnes et sur des collines, il est dérivé que les montagnes et les collines dans la Parole signifient le Ciel et l'Église, où il y a l'Amour envers le Seigneur et l'Amour à l'égard du prochain, et dans le sens opposé l'enfer où il y a l'amour de soi et l'amour du monde. Que le Ciel et l'Église où il y a l'amour envers le Seigneur et l'amour à l'égard du prochain, et ainsi où est le Seigneur, soient signifiés par les montagnes et par les collines, on le voit clairement par ces passages qui suivent. » Je lève mes y eux vers les MONTAGNES, d'où vient mon secours. » — Psaumes 121:1.

— « Voici sur les MONTAGNES les pieds d'un messager de bonnes nouvelles, proclamant la paix. » — Nahum 2:1 ; Ésaïe 52:7.

— « Louez Jéhovah, MONTAGNE et COLLINES. » — Psaumes 148:9.

— « MONTAGNE DE DIEU, LA MONTAGNE et COLLINE de Baschan ; MONTAGNE DE COLLINE, la montagne de Baschan ; pourquoi sautez-vous MONTAGNE, COLLINES DE LA MONTAGNE que Jéhovah désire habiter, que Jéhovah habitera à perpétuité ? » — Psaumes 68:16-17.

— « Les MONTAGNES sautèrent comme des béliers ; les COLLINES, comme des fils du troupeau ; par devant le Seigneur tu enfantes, ô Terre. » — Psaumes 4 à 7.

— « Je ferai sortir de Jacob une semence, et de Jéhovah un héritier de mes MONTAGNES, afin que les possèdent mes élus, et que mes serviteurs y habitent. » — Ésaïe 65:9.

— « A la consommation du siècle, que ceux qui sont dans la Judée s'enfuient dans les MONTAGNES. » — Matthieu 24:16.

— « Jéhovah! ta justice, ce sont les MONTAGNES DE DIEU. » — Psaumes 36:7.

— « Jéhovah sortira et combattra, ses pieds se tiendront en ce jour-là sur la MONTAGNE DES OLIVIERS, devant les faces de Jérusalem, à l'orient. » — Zacharie 14:3-4.

— Comme la Montagne des Oliviers signifiait le Divin Amour, c'est pour cela que le Seigneur pendant le jour prêchait dans le Temple, mais sortait pendant les nuits pour les passer sur la MONTAGNE DES OLIVIERS, — Luc 21:37 ; 22:39 ; Jean 8:1 ; — et c'est pour cela que sur cette MONTAGNE le Seigneur s'entretint avec ses disciples sur son avènement et sur la consommation du siècle, — Matthieu 24:3 ; Marc 13:3.

— et que, de là il vint à Jérusalem et y souffrit, — Matthieu 21:1 ; 26:30 ; Marc 11:1 ; 14:26 ; Luc 19:29, 37. 37. 22:39.

— Parce que la Montagne signifiait le Ciel et l'Amour, Jéhovah descendit sur le SOMMET DE LA MONTAGNE DE SINAÏ, et promulgua la Loi, — Exode 19:20 ; 24:17.

— et c'est pour cela que le Seigneur fut transfiguré sur une haute montagne devant Pierre, Jacques et Jean, — Matthieu 17:1.

— C'est encore pour cela que Sion était sur une Montagne, et Jérusalem aussi, et que l'une et l'autre a été appelée montagne de Jéhovah et montagne de sainteté dans un grand nombre de passages de la Parole. Les Montagnes et les Collines ont les mêmes significations ailleurs ; par exemple, — Ésaïe 7:25 ; 30:25 ; 40:9 ; 44:23 ; 49:11, 13 ; 55:12 ; Jérémie 16:15-16 ; Ézéchiel 36:8 ; Joël 4:18 ; Amos 4:1, 13 ; 9:13-14 ; Psaumes 65:7 ; Psaumes 80:9, 11 ; Psaumes 104:5 à 10, 13.

— Que les Montagnes et les Collines signifient ces Amours, on le voit encore plus clairement par le sens opposé, dans lequel elles signifient les amours infernaux, qui sont l'Amour de soi et l'Amour du monde, comme il est évident d'après ces passages :

— « Le jour de Jéhovah viendra sur toutes les MONTAGNES et HAUTES, et sur toutes les COLLINES ELEVEES. » — Ésaïe 2:12, 14.

« Toute Vallée sera élevée, et toute MONTAGNE et COLLINE seront abaissées. » — Ésaïe 40:3-5

— « Renversées seront les montagnes, et tomberont les degrés. » — Ézéchiel 38:20-21.

— « Me voici contre toi, Montagne qui détruis toute la terre ; je te réduirai en MONTAGNE DE COMBUSTION. » — Jérémie 51:25.

— « J'ai vu les MONTAGNES, et voici, elles sont ébranlées, et toutes les collines sont renversées. « — Jérémie 4:23-24, 25.

— « Un feu s'est embrasé dans ma colère, et il enflammera, les fondements des montagnes. » — Deutéronome 32:22.

— « Je dévasterai montagnes et collines. » — Ésaïe 42:15.

— « Voici, Jacob, je t'ai disposé comme une herse, afin que tu broies et que tu écrases les montagnes, et afin que les collines comme de la balle tu réduises, pour que le vent les emporte. » — Ésaïe 41:15-16.

— « Donnez gloire à Jéhovah, avant que bronchent vos pieds sur les MONTAGNES DU CREPUSCULE. » — Jérémie 13:16.

— Il n'est pas non plus entendu autre chose par les « SEPT MONTAGNES sur lesquelles était assise la Femme, qui était Babylone. » — Apocalypse 17:9 ;

— outre d'autres passages ; par exemple, — Ésaïe 14:13 ; 50:6 ; Jérémie 9:9 ; Ézéchiel 6:3-4 ; 34:6. Mien. 6:1-2 ; Nahum 1:5-6 ; Psaumes 46:3-4.

D'après ce qui précède on peut maintenant voir ce qui est entendu paru toute Montagne et toute Ile furent remuées de leurs places, puis aussi, ce qui est entendu dans ce qui suit par « toute Ile s'enfuit, et les Montagnes ne furent plus trouvées. » — Apocalypse 16:20, No. 714.

  
/ 962  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 4031

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

4031. Et au tardif accouplement du menu bétail, il n'en plaçait point, signifie ceux qui étaient contraints : on le voit par la signification de tardif accouplement : il a été montré ci-dessus, numéro 4029, que le prompt accouplement est le spontané ou le libre ; de là, et aussi de l'enchaînement des choses dans le sens interne, il est évident que le tardif accouplement est le contraint ou le non-libre ; cela est encore évident en ce qu'ici il n'est pas dit s'échauffer, comme au sujet du prompt accouplement ; en effet, s'échauffer signifie l'affection, et là, l'ardeur de l'affection ; tout ce qui ne provient pas de l'affection, provient du non-spontané ou du non-libre, car tout ce qui est spontané ou libre appartient à l'affection ou à l'amour, numéro 2870 ; il est encore évident, par la dérivation de ce mot dans la Langue originale, que c'est un manque ; en effet, quand l'ardeur de l'affection manque, la liberté cesse/et ce qui se fait alors est dit non-libre, et enfin contraint. Que toute conjonction du vrai et du bien se fasse dans la Liberté ou d'après le Spontané, par conséquent toute réformation et toute régénération, on peut le voir par les articles cités ci-dessus, numéro 4029 ; il en résulte donc que dans le non-libre ou par le contraint il ne peut se faire aucune conjonction, ainsi aucune régénération ; ce que c'est que la liberté et d'où procède la liberté, on le voit numéros , où il a été traité de la Liberté de l'homme : celui qui ne sait pas qu'aucune conjonction du vrai et du bien, c'est-à-dire, aucune appropriation, ni par conséquent aucune régénération, ne peut se faire que dans la liberté de l'homme, celui-là, quand il raisonne sur la Providence du Seigneur, sur la salvation de l'homme, et sur la damnation d'un grand nombre d'hommes, se jette dans de pures ombres et par suite dans de graves erreurs ; en effet, il s'imagine que le Seigneur peut, s'il le veut, sauver qui que ce soit, et cela, par d'innombrables moyens, par exemple, par des miracles, par des morts qui ressusciteraient, par des révélations immédiates, par des Anges qui détourneraient des maux et pousseraient au bien par une puissante force manifeste, par plusieurs états dans lesquels, quand l'homme est introduit, il fait pénitence, et par plusieurs autres moyens ; mais il ne sait pas que tous ces moyens sont des contraintes, et que l'homme ne peut être réformé par elles, car tout ce qui contraint l'homme, ne met en lui aucune affection, et si la contrainte est telle, qu'elle lui en mette, elle se lie à l'affection du mal ; il semble, en effet, qu'elle infuse quelque chose de saint, et même elle l'infuse, mais toujours est-il que quand l'état change, l'homme revient à ses précédentes affections, savoir, aux maux et aux faux, et alors ce saint se conjoint avec les maux et les faux, et devient profane à un tel point qu'il introduit dans l'enfer le plus terrible ; car cet homme reconnaît d'abord et croit, et même il est affecté du saint, et ensuite il nie, bien plus il a en aversion ; que ceux qui profanent soient ceux qui reconnaissent de cœur, et ensuite nient, mais non ceux qui n'ont point reconnu de cœur, on le voit numéros 301, 302, 303, 571, 582, 593, 1001, 1008, 1010, 1059, 1327, 1328, 2054, 2426, 3398, 3399, 3402, 3898 ; de là vient qu'aujourd'hui il ne se fait point de miracles manifestes, mais il s'en fait qui sont non-manifestes ou qui ne sont pas remarqués, et cela, afin qu'ils n'introduisent point le saint, et n'ôtent point à l'homme la liberté ; et c'est pour cela que les morts ne ressuscitent point, et que l'homme n'est point, par des révélations immédiates ni par des Anges, détourné des maux, et porté au bien par une puissante force manifeste ; c'est dans la liberté de l'homme que le Seigneur opère, et c'est par elle qu'il le ploie ; en effet, toute liberté de l'homme appartient à son amour ou à son affection, et par conséquent à sa volonté, numéro 3158 ; s'il ne reçoit pas le bien et le vrai dans sa liberté, le bien et le vrai ne peuvent lui être appropriés ou devenir siens ; car ce à quoi il est contraint n'est pas à lui, mais est à celui qui contraint, parce qu'il ne fait pas cela de lui-même, quoique cela soit fait par lui ; il semble parfois que l'homme est contraint au bien, par exemple, dans les tentations et les combats spirituels, mais alors sa liberté est plus forte que hors des tentations, comme on le voit numéros 1937, 1947, 2884 ; il semble aussi que l'homme est contraint au bien, lorsqu'il s'y contraint lui-même ; mais autre chose est de se contraindre soi-même, et autre chose d'être contraint ; celui qui se contraint soi-même, le fait d'après la liberté qui est au dedans de lui ; mais être contraint, c'est l'être d'après la non-liberté. Puisqu'il en est ainsi, on peut voir dans quelles ombres et par suite dans quelles erreurs peuvent se jeter ceux qui raisonnent sur la Providence du Seigneur, sur la salvation de l'homme, et sur la damnation d'un grand nombre d'hommes, et qui ne savent pas que c'est par la liberté que le Seigneur opère, et nullement par la contrainte, parce que dans les choses du saint, si le saint n'est pas reçu par la liberté, la contrainte est dangereuse.

  
/ 10837