Bible

 

Jérémie 51:21

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21 Et par toi j'ai mis en pièces le cheval et celui qui le monte; et par toi j'ai mis en pièces le chariot et celui qui était monté dessus.

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L’Apocalypse Révélée # 316

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316. Et l'huile et le vin ne gâte point, signifie qu'il est pourvu par le Seigneur à ce que les saints biens et les saints vrais, qui sont intérieurement cachés dans la Parole, ne soient ni violés ni profanés. Par l’huile est signifié le bien de l'amour, et par le vin le vrai provenant de ce bien, ainsi par l'huile est signifié le saint bien, et par le vin le saint vrai ; par ne gâte point, il est signifié qu'il est pourvu par le Seigneur à ce qu'ils ne soient ni violés ni profanés ; en effet, ces paroles ont été entendues du milieu des quatre Animaux, ainsi venant du Seigneur, No. 314 ; ce qui est dit par le Seigneur est aussi ce à quoi il est pourvu par Lui ; qu'il soit pourvu à cela, on le voit ci-dessus, No. 314 et No. 255. Que l'huile signifie le bien de l'amour, on le verra, Nos. 778, 779 ; mais que le vin signifie le vrai provenant de ce bien, on le voit par les passages suivants :

— « Quiconque a soif, allez vers les eaux, et quiconque n'a point d'argent, allez, achetez et mangez ; et achetez sans argent du VIN et du lait. » — Ésaïe 55:1.

— « Il arrivera, en ce jour-là que les montagnes distilleront du MOUT, et que les collines couleront en lait. » — Joël 3:18 ; Amos 9:13-14.

— « La joie a été enlevée de Carmel, et dans les VIGNES on ne chante point ; le VIN dans le pressoir n'est point foulé, l'hédad (chanson de vendange) j'ai fait cesser. » — Ésaïe 16:19 ; Jérémie 48:32-33 ;

— par Carmel est signifiée l'Église spirituelle, parce que là il y avait des vignes.

« Lamentez-vous, vous tous qui buvez le VIN, à cause du MOUT, parce qu'il a été retranché de votre bouche ; ils se sont lamentés, les VIGNERONS. » — Joël 1:5, 10-11 ;

— il y a presque la même chose dans Hosée 9:2-3 ; Zéphanie 1:13 ; 2:11-12 ; Michée 6:15 ; Amos 5:11 ; Ésaïe 24:6-7, 9-10.

— « Il lave dans le VIN son vêtement, et dans le SANG des RAISINS son manteau ; rouge d'yeux par le VIN. » — Genèse 49:11-12 ;

— ces paroles ont été dites du Seigneur, et le Vin signifie le Divin Vrai ; de là vient que le Seigneur a institué la Sainte Cène, dans laquelle le Pain signifie le Seigneur quant au Divin Bien, et le Vin le Seigneur quant au Divin Vrai, et chez ceux qui reçoivent, le Pain signifie le saint bien, et le Vin le saint vrai, par le Seigneur : c'est pourquoi le Seigneur a dit :

— « Je vous dis que je ne boirai point désormais de ce FRUIT DU CEP, jusqu'à ce jour où je le boirai avec vous dans le Royaume de mon Père. » — Matthieu 26:29 ; Luc 22:18.

— Comme le Pain et le Vin avaient ces significations, c'est pour cela même que Malchisédech, sortant au-devant d'Abram, présenta DU PAIN ET DE VIN ; et lui (était) Prêtre au Dieu Très-Haut ; et il bénit Abram. » — Genèse 14:18-19.

— La MISCHAH et la LIBATION dans les sacrifices signifiaient des choses semblables, — Exode 29:40 ; Lévitique 23:12-13, 18-19 ; Nombres 15:2-15 28:6-7, 18-31 29:1-7 et suivants ; la Minchah était de fleur de farine de froment, ainsi elle tenait lieu de pain, et la libation était de vin. D'après ces explications, on peut voir ce qui est signifié par ces paroles du Seigneur :

— « On ne met pas du VIN NOUVEAU dans des outres vieilles, mais on met du vin nouveau dans des outres neuves, et tous les deux se conservent. » — Matthieu 9:17 ; Luc 5:37-38 ;

— le Vin nouveau est le DIVIN VRAI du Nouveau Testament, par conséquent de la Nouvelle Église, et le Vin vieux le Divin Vrai de l'Ancien Testament, par conséquent de la Vieille Église.

La même chose est signifiée par ces paroles du Chef de table aux noces de Cana en Galilée :

— « Tout homme sert d'abord le bon VIN ; et, quand on en a eu assez, le moindre ; toi, tu as réservé le bon VIN jusqu'à maintenant. » — Jean 2:1-10

— La même chose est aussi signifiée par le Vin dans la Parabole du Seigneur sur l'homme blessé par les voleurs, en cela qu'un Samaritain versa de L'HUILE et du VIN sur ses blessures. — Luc 10:33-34 ;

— car par l'homme blessé par des voleurs sont entendus ceux qui ont été blessés spirituellement par les Juifs au moyen des maux et des faux, et à qui le Samaritain a porté secours, en versant de l'huile et du vin sur leurs blessures, c'est-à-dire, en enseignant le bien et le vrai, et en guérissant, autant que possible.

Le Saint Vrai est signifié aussi ailleurs dans la Parole par le Moût et le Vin, comme dans Ésaïe 1:21-22 ; 25:6 ; 36:17 ; Hosée 7:4-5, 14 ; 14:6, 7, 8 ; Amos 2:8 ; Zacharie 9:15, 17 ; Psaumes 104:14-15, 16.

C'est de là que, dans la Parole, par la vigne est signifiée l'Église qui est dans les vrais par le Seigneur. Que le Vin signifie le Saint Vrai, on peut aussi le voir d'après le sens opposé, dans lequel il signifie le vrai falsifié et profané ; comme dans ces passages :

— « La scortation, le VIN et le MOUT, se sont emparés du cœur. Leur VIN s'en est allé ; commettant ils ont commis scortation. » — Hosée 4:11, 17-18 ;

— la scortation signifie la falsification du vrai ; pareillement ici le vin et le moût :

— « Une coupe (est) dans la main de Jéhovah, et du VIN il y a mêlé ; il l'a remplie d'un mélange, et il en a versé ; et ils en suceront les lies, ils en boiront, tous les impies de la terre. » — Psaumes 75:9.

— « Coupe d'or, Babel, dans la main de Jéhovah, enivrant toute lu terre ; de son VIN ont bu les nations ; c'est pourquoi elles sont folles. » — Jérémie 51:7.

— « Elle est tombée, Babylone, parce que du VIN de la fureur de sa scortation elle a abreuvé toutes les nations. Si quelqu'un adore la bête, il boira du VIN de la colère de Dieu, mêlé au vin pur dans la coupe de sa colère. » — Apocalypse 14:8, 10.

— « Du vin de la fureur de sa scortation Babylone a abreuvé toutes les nations. » — Apocalypse 18:3.

— « De Babylone la grande il y eut mémoire devant Dieu, pour lui donner la coupe du vin de la fureur de la colère de Dieu. » — Apocalypse 16:19.

— « Enivrés ont été du VIN de sa scortation les habitants de la terre. » — Apocalypse 17:1-2.

— Par « le VIN que Beltschassar, Roi de Babel, et ses magnats, et ses épouses et ses concubines, burent dans les vases du temple de Jérusalem, en louant en même temps des Cieux d'or, d'argent, d'airain, de fer, de bois et de pierre, » — Daniel 5:2-5

— il n'est pas non plus entendu autre chose que le saint Vrai de la Parole et de l'Église profané ; c'est pour cela qu'alors il y eut une écriture sur la muraille, et que le Roi cette nuit-là fut tué ; — Vers. 5:25, 30,

— Par le Vin, est encore signifié le vrai falsifié, — Ésaïe 5:11-12, 21-22 ; 28:1, 3, 7 ; 29:9-10 ; 56:11-12 ; Jérémie 13:12-13 ; 23:9-10.

— La même chose est signifiée par la Libation qu'on faisait aux idoles, — Ésaïe 65:11 ; 57:6 ; Jérémie 7:18 ; 44:17, 18, 19 ; Ézéchiel 20:28 ; Deutéronome 32:38.

— Si le Vin signifie le saint Vrai, et dans le sens opposé le Vrai profané, c'est d'après la correspondance, car les Anges qui perçoivent toutes choses spirituellement entendent seulement cela, quand dans la Parole le mot vin est lu par l'homme ; une telle correspondance existe entre les pensées naturelles des hommes et les pensées spirituelles des anges : il en est de même du Vin dans la Sainte Cène ; de là vient que par la Sainte Cène se fait l'introduction dans le Ciel, No. 224, fin.

  
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Arcanes Célestes # 4031

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4031. Et au tardif accouplement du menu bétail, il n'en plaçait point, signifie ceux qui étaient contraints : on le voit par la signification de tardif accouplement : il a été montré ci-dessus, numéro 4029, que le prompt accouplement est le spontané ou le libre ; de là, et aussi de l'enchaînement des choses dans le sens interne, il est évident que le tardif accouplement est le contraint ou le non-libre ; cela est encore évident en ce qu'ici il n'est pas dit s'échauffer, comme au sujet du prompt accouplement ; en effet, s'échauffer signifie l'affection, et là, l'ardeur de l'affection ; tout ce qui ne provient pas de l'affection, provient du non-spontané ou du non-libre, car tout ce qui est spontané ou libre appartient à l'affection ou à l'amour, numéro 2870 ; il est encore évident, par la dérivation de ce mot dans la Langue originale, que c'est un manque ; en effet, quand l'ardeur de l'affection manque, la liberté cesse/et ce qui se fait alors est dit non-libre, et enfin contraint. Que toute conjonction du vrai et du bien se fasse dans la Liberté ou d'après le Spontané, par conséquent toute réformation et toute régénération, on peut le voir par les articles cités ci-dessus, numéro 4029 ; il en résulte donc que dans le non-libre ou par le contraint il ne peut se faire aucune conjonction, ainsi aucune régénération ; ce que c'est que la liberté et d'où procède la liberté, on le voit numéros , où il a été traité de la Liberté de l'homme : celui qui ne sait pas qu'aucune conjonction du vrai et du bien, c'est-à-dire, aucune appropriation, ni par conséquent aucune régénération, ne peut se faire que dans la liberté de l'homme, celui-là, quand il raisonne sur la Providence du Seigneur, sur la salvation de l'homme, et sur la damnation d'un grand nombre d'hommes, se jette dans de pures ombres et par suite dans de graves erreurs ; en effet, il s'imagine que le Seigneur peut, s'il le veut, sauver qui que ce soit, et cela, par d'innombrables moyens, par exemple, par des miracles, par des morts qui ressusciteraient, par des révélations immédiates, par des Anges qui détourneraient des maux et pousseraient au bien par une puissante force manifeste, par plusieurs états dans lesquels, quand l'homme est introduit, il fait pénitence, et par plusieurs autres moyens ; mais il ne sait pas que tous ces moyens sont des contraintes, et que l'homme ne peut être réformé par elles, car tout ce qui contraint l'homme, ne met en lui aucune affection, et si la contrainte est telle, qu'elle lui en mette, elle se lie à l'affection du mal ; il semble, en effet, qu'elle infuse quelque chose de saint, et même elle l'infuse, mais toujours est-il que quand l'état change, l'homme revient à ses précédentes affections, savoir, aux maux et aux faux, et alors ce saint se conjoint avec les maux et les faux, et devient profane à un tel point qu'il introduit dans l'enfer le plus terrible ; car cet homme reconnaît d'abord et croit, et même il est affecté du saint, et ensuite il nie, bien plus il a en aversion ; que ceux qui profanent soient ceux qui reconnaissent de cœur, et ensuite nient, mais non ceux qui n'ont point reconnu de cœur, on le voit numéros 301, 302, 303, 571, 582, 593, 1001, 1008, 1010, 1059, 1327, 1328, 2054, 2426, 3398, 3399, 3402, 3898 ; de là vient qu'aujourd'hui il ne se fait point de miracles manifestes, mais il s'en fait qui sont non-manifestes ou qui ne sont pas remarqués, et cela, afin qu'ils n'introduisent point le saint, et n'ôtent point à l'homme la liberté ; et c'est pour cela que les morts ne ressuscitent point, et que l'homme n'est point, par des révélations immédiates ni par des Anges, détourné des maux, et porté au bien par une puissante force manifeste ; c'est dans la liberté de l'homme que le Seigneur opère, et c'est par elle qu'il le ploie ; en effet, toute liberté de l'homme appartient à son amour ou à son affection, et par conséquent à sa volonté, numéro 3158 ; s'il ne reçoit pas le bien et le vrai dans sa liberté, le bien et le vrai ne peuvent lui être appropriés ou devenir siens ; car ce à quoi il est contraint n'est pas à lui, mais est à celui qui contraint, parce qu'il ne fait pas cela de lui-même, quoique cela soit fait par lui ; il semble parfois que l'homme est contraint au bien, par exemple, dans les tentations et les combats spirituels, mais alors sa liberté est plus forte que hors des tentations, comme on le voit numéros 1937, 1947, 2884 ; il semble aussi que l'homme est contraint au bien, lorsqu'il s'y contraint lui-même ; mais autre chose est de se contraindre soi-même, et autre chose d'être contraint ; celui qui se contraint soi-même, le fait d'après la liberté qui est au dedans de lui ; mais être contraint, c'est l'être d'après la non-liberté. Puisqu'il en est ainsi, on peut voir dans quelles ombres et par suite dans quelles erreurs peuvent se jeter ceux qui raisonnent sur la Providence du Seigneur, sur la salvation de l'homme, et sur la damnation d'un grand nombre d'hommes, et qui ne savent pas que c'est par la liberté que le Seigneur opère, et nullement par la contrainte, parce que dans les choses du saint, si le saint n'est pas reçu par la liberté, la contrainte est dangereuse.

  
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