Bible

 

Jérémie 51:21

Studie

       

21 Et par toi j'ai mis en pièces le cheval et celui qui le monte; et par toi j'ai mis en pièces le chariot et celui qui était monté dessus.

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Apocalypse Explained # 912

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912. Verse 16. And He that sat upon the cloud cast the sickle upon the earth, and the earth was reaped, signifies the collection of the good and their separation from the evil, and that thus the church was laid waste. This is evident from the signification of "Him who sat upon the cloud," as being the Lord as to the Word, which is the Divine truth; from which and according to the reception of which judgment is effected; also from the signification of "the earth," as being the church (See above, n. 29, 304, 417, 697, 741, 752, 876); also from the signification of "the earth was reaped," as being that the church was laid waste. For "harvest" signifies the last state of the church, as has been shown above n. 911, therefore "the earth was reaped" signifies that there is no church, or that it has been laid waste, because there is no longer any good or any truth therefrom, which are signified by the grain of the harvest. It is here said that "the earth was reaped" by Him who sat upon the cloud, but the meaning is that this is done by man; as in many other passages where devastation is attributed to the Lord, when yet it is wrought by man; for man from his first idea can see it in no other way, and the Word in the sense of the letter is written according to that idea.

[2] That the separation of the good and the evil was thus effected when the Last Judgment was at hand can be seen from what has been said above on this subject, namely, that when the good were separated from those who were inwardly evil, but had been able to live outwardly a moral life like the Christian life, and had therefore made for themselves seeming heavens in the world of spirits, these, as soon as the bond that held them to the good was broken, came into their own evils which deeply concealed they had inwardly cherished; and thus the church, which was merely maintained in externals, was laid waste with them; for they had been able to live a moral life like the Christian life in externals, solely because of their conjunction with the good and the closing up for the time of their interiors which are of their will. But on this subject see what has been said in the work on The Last Judgment, as well as in several passages above, and what will be said specifically in the appendix to this work; for unless these things were explained in their series they could not fall into the understanding except in an obscure way.

  
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Thanks to the Swedenborg Foundation for their permission to use this translation.

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Arcanes Célestes # 2520

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2520. Et il dit : Seigneur ! Tueras-tu même une nation juste ? Signifie le bien et le vrai de la doctrine s'éteindraient-ils ? Cela est évident par la signification de la nation, en ce qu'elle est le bien, numéros 1259, 1260, 1416 ; et comme il s'agit de la nation d'Abimélech, par lequel est signifiée la doctrine de la foi, on entend ici par une nation juste tant le bien que le vrai, car l'un et l'autre appartiennent à la doctrine. Que ces paroles aient été dites par le zèle de l'affection ou de l'amour envers tout le genre humain, c'est ce qu'on voit clairement ; cet amour dirigeait les pensées du Seigneur quand il était encore dans l'humain maternel ; et quoique par le Divin il perçut que la Doctrine de la foi n'est que d'origine céleste, toutefois cependant dans l'intérêt du Genre humain, qui ne reçoit rien dont il ne puisse avoir quelque idée par son rationnel, il a été dit : Tueras-tu même une nation juste ? Ce qui signifie : le bien et le vrai de doctrine s'éteindraient-ils ? Que l'homme ne reçoive rien dont il ne puisse avoir quelque idée par son rationnel, c'est ce qu'on peut voir par les idées que l'homme embrasse au sujet des arcanes Divins ; il s'y attache toujours quelque idée, tirée des choses mondaines ou de choses analogues aux mondaines, par laquelle l'arcane est retenu dans la mémoire et par laquelle il est reproduit dans la pensée ; car l'homme, sans une idée tirée des choses mondaines, ne peut jamais rien penser ; si donc les Vrais étaient exposés nûment d'après la Divine origine, ils ne seraient jamais reçus, mais ils excéderaient toute sa conception, et par conséquent aussi sa foi, surtout la conception et la foi de ceux qui sont dans un culte externe. Des exemples vont illustrer ce sujet : Le Divin Même ne peut être que dans le Divin, ainsi il ne peut être que dans le Divin Humain du Seigneur, et par ce Divin Humain il peut être chez l'homme ; si l'on consultait le rationnel, il dirait que le Divin Même peut être dans l'humain de tout homme. Autre exemple : Il n'y a aucune sainteté qui ne procède du Seigneur, par conséquent du Divin qui est un ; si l'on consultait le rationnel, il dirait que la sainteté vient aussi d'autre part. Autre exemple : L'homme ne vit pas par lui-même, il ne fait pas le bien par lui-même, il ne croit pas le vrai par lui-même ; bien plus, il ne pense pas par lui-même ; mais le bien et le vrai procèdent du Seigneur, et le mal et le faux procèdent de l'enfer ; il y a plus encore, l'enfer, c'est-à-dire ceux qui sont dans l'enfer, ne pensent pas non plus par eux-mêmes, mais ils reçoivent à leur manière le bien et le vrai du Seigneur ; si l'on consultait le rationnel, il rejetterait ces vérités, parce qu'il ne les saisirait point. Enfin personne n'est récompensée, parce qu'il fait le bien et enseigne le vrai ; et l'externe ne fait rien, mais c'est l'interne qui agit, selon la quantité d'affection du bien dans l'action du bien, et selon la quantité d'affection du vrai dans l'enseignement du vrai ; et cette quantité d'affection du bien et du vrai ne vient pas de l'homme : il en est de même dans mille autres exemples. Comme tel est le rationnel humain, c'est pour cela que dans la Parole il a été parlé selon la portée de l'homme, et même selon son génie ; voilà pourquoi le sens interne de la Parole est autre que son sens littéral ; on peut en avoir une preuve suffisante dans la Parole de l'Ancien Testament, où la plupart des choses sont dites selon la portée et le génie du peuple qui vivait alors ; c'est pour cela qu'il est si peu parlé de la vie après la mort, du salut éternel et de l'homme interne, qu'à peine en est-il dit quelque chose, car les Juifs et les Israélites, chez lesquels était alors la Parole, étaient tels, que si ces vérités eussent été dévoilées, non-seulement ils ne les auraient pas comprises, mais ils les auraient même tournées en ridicule. De même si on leur eût déclaré que le Messie ou le Christ devait venir afin de sauver leurs âmes pour l'éternité, ils auraient rejeté cette vérité comme nulle, ainsi qu'on peut aussi le voir aujourd'hui par cette même nation ; si devant elle on parle encore de l'interne ou du spirituel, et si l'on dit que le Messie ne doit pas être le plus grand Roi de la terre, elle fait de cela un sujet de dérision. C'est pour ce motif que le Seigneur s'est souvent exprimé comme les Prophètes, et que pour d'autres vérités il s'est servi de paraboles, ainsi qu'il le dit Lui-Même dans Matthieu :

« Jésus dit : Je leur parle en paraboles, parce qu'en voyant ils ne voient point, et qu'en entendant ils n'entendent point et ne comprennent point. » - Matthieu 13:13.

Ceux qui voient et entendent sont ceux qui sont au-dedans de l'Eglise, et qui, quoiqu'ils voient et entendent, ne comprennent cependant point ; et dans Jean :

« Il a aveuglé leurs yeux et il a endurci leur cœur, de peur qu'ils ne voient des yeux et ne comprennent du cœur, et qu'ils ne se convertissent et que je ne les guérisse. » - Jean 12:40.

De peur qu'ils ne se convertissent et ne soient guéris, c'est de peur qu'en-suite ils ne rejettent et que par conséquent ils ne profanent, ce qui entraîne avec soi la damnation éternelle. Voir numéros 301, 302, 303, 582, 1008, 1010, 1059, 1327, 1328, 2051, 2426 ; néanmoins toujours est-il que le Seigneur a dévoilé les intérieurs de la Parole, dans plusieurs passages, mais seulement pour les sages.

  
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