Bible

 

Jérémie 51:20

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20 Tu m'as été un marteau [et] des instruments de guerre; par toi j'ai mis en pièces les nations, et par toi j'ai détruit les Royaumes.

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Arcanes Célestes # 9806

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9806. Et toi, fais approcher vers toi Aharon ton frère, signifie la conjonction du Divin Vrai avec le Divin Bien, dans le Divin Humain du Seigneur : on le voit par la représentation de Moïse, qui ici devait faire approcher Aharon vers lui, en ce qu'il est le Seigneur quant au Divin Vrai, numéros 6752, 6771, 7014, 9372 ; par la signification d'approcher, en ce que c'est la conjonction et la présence, numéro 9378 ; par la représentation d''Aharon, en ce qu'il est le Seigneur quand au Divin Bien, ainsi qu'il va être montré ; et par la signification de frère, en ce que c'est le bien, numéros 3303, 3803, , 3815, 4121, 4191, 5686, 5692, 6756 ; il est donc évident que la conjonction du Divin Vrai avec le Divin Bien dans le Seigneur, est signifiée par cela que Moïse devait faire approcher Aharon son frère vers lui ; que ce soit dans le Divin Humain du Seigneur, c'est parce que le Divin Humain était ce dans quoi cette conjonction a été faite ; en effet, le Seigneur avait d'abord fait Divin Vrai son Humain, puis il le fît Divin Bien, voir les articles cités, numéros 9199, 9315. Si Aharon a été choisi pour exercer le Sacerdoce, c'est parce qu'il était frère de Moïse, car ainsi ils représentaient ensemble la fraternité du Divin Vrai et du Divin Bien dans le ciel, puisque, comme il a été dit ci-dessus, Moïse représentait le Divin Vrai, et Aharon le Divin Bien. Toutes choses dans l'univers, tant dans le Ciel que dans le Monde, se rapportent au bien et au vrai pour qu'elles soient quelque chose, car le bien est l'Être du vrai, et le vrai est l'Exister du bien ; c'est pourquoi le bien sans le vrai n'Existe point, et le vrai sans le bien n'Est point, il est donc évident qu'ils doivent être conjoints : leur conjonction est représentée dans la Parole par deux époux, et aussi par deux frères ; par deux époux, quand il s'agit du mariage céleste, qui est le mariage du bien et du vrai, et quand il s'agit de la dérivation successive qui en résulte ; par deux frères, quand il s'agit du double ministère, celui du Jugement et celui du Culte ; ceux qui exerçaient le Ministère du Jugement étaient appelés Juges, et plus tard Rois ; et ceux qui exerçaient le Ministère du Culte étaient appelés Prêtres ; et comme tout jugement se fait par le vrai, et que tout culte provient du bien, c'est pour cela que dans la Parole les juges signifient^ abstraction faite de la personne, le vrai d'après le bien, et les rois le vrai dont provient le bien, et que les prêtres signifient le bien lui-même : c'est de là que le Seigneur dans la Parole est appelé Juge, Prophète et aussi Roi lorsqu'il s'agit du vrai, et Prêtre lorsqu'il s'agit du bien ; de même il est appelé Christ, Oint ou Messie quand il s'agit du vrai, et Jésus ou Sauveur quand il s'agit du bien. C'est à cause de cette fraternité, qui existe entre le vrai appartenant au Jugement et le bien appartenant au Culte, qu'Aharon frère de Moïse a été choisi pour exercer le sacerdoce ; que ce soit pour cela qu'Aharon et sa maison signifient, le bien, on le voit dans David :

« Israël ? confie-toi en Jéhovah ; il est, Lui, leur aide et leur bouclier. Maison d'Aharon, confiez-vous en Jéhovah ; il est, Lui, leur aide et leur bouclier-. Jéhovah s'est souvenu de nous, il bénira la maison d'Israël, il bénira la maison d'Aharon. “ - Psaumes 115:9-10, 12.

Dans le Même

« Qu'Israël dise maintenant, que pour l'éternité (est) sa Miséricorde. Que la maison d'Aharon dise maintenant, que pour l'éternité (est) sa Miséricorde. » - Psaumes 118:2-3 :

Dans le Même :

« Maison d'Israël, bénissez Jéhovah : maison d'Aharon, bénissez Jéhovah. » - Psaumes 135:19 ;

La maison d'Israël, ce sont ceux qui sont dans les vrais, et la maison d'Aharon ceux qui sont dans les biens ; car, dans la Parole, lorsqu'il s'agit du vrai il s'agit aussi du bien, à cause du mariage céleste, numéros 9263, 9314 ; que la maison d'Israël signifie ceux qui sont dans les vrais, on le voit, numéros 5414, 5879, 5951, 7956, 8234.

Dans le Même

« Jéhovah envoya Moïse son serviteur, Aharon qu'il avait élu. " - Psaumes 105:26.

Moïse est appelé serviteur, parce que le serviteur se dit des vrais, numéro 3409, et l'élu se dit du bien, numéros 3755 (fin).

Dans le Même :

« Voici, ô qu'il est bon et agréable qu'habitent les frères ensemble ! comme l'huile bonne sur la tête, descendant dans la barbe, la barbe d'Aharon, descendant sur le bord de ses habits. » - Psaumes 133:1-2 ;

Celui qui ne sait pas ce qui est signifié par le frère, par l'huile, par la tête, par la barbe, par les habits, ni ce qui est représenté par Aharon, ne peut pas comprendre pourquoi ces choses ont été comparées avec la cohabitation des frères ; car quelle similitude y a-t-il entre l'huile descendant de la tête d'Aharon sur sa barbe, et ensuite sur ses habits, et la concorde des frères ? mais la similitude de la comparaison est évidente d'après le sens interne, dans lequel il s'agit de l'influx du bien dans les vrais, et dans lequel est ainsi décrite leur fraternité ; en effet, l'huile est le bien, la tête d'Aharon est l'intime du bien, la barbe est ce qui en est le plus externe, les habits sont les vrais, descendre est l'influx, d'où il devient évident que ces paroles signifient l'influx du bien depuis les intérieurs jusqu'aux extérieurs dans les vrais, et là la-conjonction ; qui pourrait, sans le sens interne, voir que ces célestes sont dans ces paroles ? que l'Huile soit le bien de l'amour, on le voit, numéros 886, 4582, 4638, 9780 ; et la tête l'intime, numéros 5328, 6436, 7859, 9656 ; que la barbe soit ce qui est le plus externe, cela est évident dans ; dans Jérémie 48:37 ; et dans Ézéchiel 5:1 ; que les habits soient les vrais, on le voit, numéros 2576, 4545, 4763, 5319, 5954, 6914, 6917, 909, 3, 9212, 9216 ; qu'Aharon soit le bien céleste, c'est ce qu'on vient de voir. De ce qu'Aharon a été choisi pour exercer le sacerdoce, et ainsi pour avoir le ministère des choses les plus saintes, on peut comprendre ce qu'il en était des Représentations dans l'Église Juive, à savoir, qu'elles regardaient non pas la personne qui représentait, mais la chose qui était représentée ; qu'ainsi les personnes dont les intérieurs étaient impurs, et même idolâtriques, pouvaient représenter une chose sainte, même la chose la plus sainte, pourvu que leurs externes, quand elles étaient dans le culte, fussent disposés à la sainteté ; tel avait été Aharon, comme on peut le voir d'après ces paroles dans Moïse :

« Aharon prit de la main des fils d'Israël de l'or, et il le forma avec le burin, et il en fit un veau de fonte ; et Aharon bâtit un Autel devant lui, et Aharon proclama et dit : Fête à Jéhovah, demain. » - Exode 32:4-5, 25 ;

Et ailleurs dans le Même :

« Contre Aharon de colère fut transporté Jéhovah extrêmement, pour le détruire ; mais je priai aussi pour Aharon en ce temps-là. » - Deutéronome 9:20.

Que les Représentatifs de l'Église chez la nation Israélite et Juive aient regardé non pas les personnes, mais les choses elles-mêmes, on le voit dans les articles cités, numéro 9229.

  
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Arcanes Célestes # 5319

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5319. Et il le vêtit d'habits de fin lin, signifie le significatif externe du céleste du spirituel ; et les habits de fin lin sont les vrais procédant du Divin : on le voit par la signification des habits, en ce qu'ils sont les vrais, numéro 1073, 2576, 4545, 4763, 5248 ; si les habits de fin lin sont les vrais procédant du Divin, c'est parce que le vêtement de fin lin était très-blanc et en même temps resplendissant, et le vrai qui procède du Divin est représenté par des vêtements d'une blancheur semblable et d'une splendeur semblable, par la raison que la blancheur éclatante et la splendeur du ciel proviennent de la Lumière qui procède du Seigneur, et que la Lumière qui procède du Seigneur est le Divin Vrai même, numéro 1053, , 2776, 3195, 3222, 3339, 3485, 3636, 3643, 3862, 4415, 4419, 4526, 5219 ; c'est pourquoi quand le Seigneur fut transfiguré devant Pierre, Jacques et Jean,

« ses vêtements apparurent comme la lumière, » Matthieu 17:2 ;

« resplendissants, extrêmement blancs, comme de la neige, tels qu'un foulon sur la terre ne peut blanchir. » Marc 9:3, et

« d'une blancheur éclatante. » Luc 9:29 ;

Ce qui était représenté ainsi, était le Divin vrai même, qui procède du Divin Humain du Seigneur : toutefois, ce sont les vrais extérieurs qui sont représentés dans les cieux par la blancheur des vêtements ; mais les vrais intérieurs le sont par la blancheur éclatante et la splendeur de la face ; de là vient qu'être revêtu d'habits de fin lin est ici le significatif externe, à savoir, du vrai procédant du céleste du spirituel, car ce fut en lui qu'était alors le Divin du Seigneur. Le fin lin et les vêtements de fin lin signifient aussi ailleurs, dans la Parole, le Vrai qui procède du Divin, comme dans Ézéchiel :

« Je te vêtis de broderie, et je te chaussai de taisson, et je te ceignis de fin lin, et je te couvris de soie. Ainsi tu fus parée d'or et d'argent, et les vêtements étaient de fin lin, et soie et broderie, » Ézéchiel 16:10, 13.

Là, il s'agit de Jérusalem, par laquelle dans ces Versets est entendue l'Église Ancienne ; les vrais de cette Église sont décrits par les vêtements de broderie, de fin lin et de soie, et par la parure d'or et d'argent ; la broderie signifie les vrais scientifiques, le fin lin les vrais naturels, et la soie les vrais spirituels.

Dans le Même :

« Le fin lin en broderie d'Egypte fut ce que tu déployais, pour le servir d'étendard ; l'hyacinthe et la pourpre des îles d'Elischah furent ta couverture. » Ézéchiel 27:7.

Là, il s'agit de Tyr, par laquelle est entendue aussi l'Église Ancienne, mais quant aux connaissances du bien et du vrai ; et le fin lin en broderie d'Egypte qu'elle déployait, signifie le vrai provenant des scientifiques, comme étendard ou significatif externe de cette Église.

Dans Jean :

« Les marchands de la terre pleureront et gémiront sur Babylone, de ce que personne n'achète plus leurs marchandises, marchandises d'or et d'argent, et de pierres précieuses, et de perles, et de fin lin, et de pourpre, et de soie, et tout vase d'ivoire, et tout vase de bois très-précieux, et d'airain, et de fer, et de marbre. apoc. Jean 18:11, 12 ; dans ce passage, tous ces objets, en général et en particulier, signifient des choses qui appartiennent à l'Église, par conséquent qui appartiennent au vrai et au bien, mais ici dans le sens opposé, parce qu'ils se disent de Babylone ; chacun peut voir que de tels objets n'auraient jamais été énumérés dans la Parole qui descend du ciel, s'il n'y avait pas quelque céleste dans chaque objet ; car que serait une énumération de marchandises mondaines quand il s'agit de Babylone, par laquelle est signifiée l'Église profane : pareillement dans le Même :

« Malheur ! Malheur ! la grande ville qui était vêtue de fin lin, et de pourpre et d'écarlate, parée d'or, et de pierres précieuses et de perles. apoc. Jean 18:16. Que chaque objet signifie quelque céleste Divin, c'est ce qui est bien évident dans le Même, où il est dit ce que c'est que le fin lin, à savoir, que ce sont les justices des saints :

« Et il est venu le temps des noces de l'Agneau, et son Épouse s'est parée ; alors il lui a été donné de se vêtir de fin lin net et éclatant ; le fin lin, ce sont les justices des saints, » Jean 19:8 ; que le fin lin, ce soient les justices des saints, c'est parce que tous ceux qui sont dans le Vrai procédant du Divin, revêtent la Justice du Seigneur ; en effet, leurs vêtements sont blancs et resplendissants de la lumière qui procède du Seigneur, c'est pour cela que le vrai lui-même dans le ciel est représenté par la blancheur, numéro 3301, 3993, 4007 ; de là vient aussi que ceux qui de l'état de vastation sont élevés dans le ciel, apparaissent vêtus de blanc, parce qu'alors ils dépouillent ce qui est de la propre justice, et revêtent ce qui est de la Justice du Seigneur. Pour que le Vrai procédant du Divin fût représenté dans l'Église Juive, il fut ordonné qu'il y aurait aussi du fin lin dans les habits d'Aharon, comme aussi dans les tapisseries qui étaient autour de l'arche ; il en est ainsi parlé dans Moïse :

« Pour Aharon tu tisseras la tunique de fin lin, et tu feras une tiare de fin lin. Exode 28:39.

« Ils firent les tuniques de fin lin, ouvrage de tisserand, pour Aharon et pour ses fils. Exode 39:27.

« L'habitacle tu feras ; dix rideaux de fin lin tissu, et d'hyacinthe, et de pourpre, et d'écarlate double-teint. .

« Tu feras le parvis de l'habitacle ; les tapis pour le parvis seront de fin lin tissu. Exode 27:9, Exode 38:9.

« La couverture de la porte du parvis, ouvrage de brodeur, d'hyacinthe, et de pourpre, et d'écarlate double-teint, et de fin lin tissu. Exode 38:18 ; le fin lin (xylinum ou byssinum), a été commandé, parce que toutes les choses qui étaient dans l'arche et autour de l'arche, et aussi toutes celles qui étaient sur les habits d'Aharon, étaient les représentatifs des spirituels et des célestes ; de là on peut voir combien la Parole est peu comprise, si l'on ne sait pas ce que de telles choses représentent ; et que l'on n'en comprend presque rien, si l'on croit qu'elle ne renferme de saint que ce qui existe dans la lettre. Que les Anges, qui sont dans le vrai procédant du Divin, apparaissent vêtus comme de fin lin, c'est-à-dire, dans la blancheur resplendissante, c'est ce qu'on voit dans Jean quand il s'agit du Cheval blanc :

« Celui qui était sur le Cheval blanc était revêtu d'un vêtement teint de sang, et son Nom est appelé : La Parole ; ses armées dans le ciel Le suivaient sur des chevaux blancs, vêtues de fin lin blanc et net. apoc. Jean 19:13, 14 ; d'après ces passages, il est bien évident que le fin lin est le significatif externe du vrai procédant du Divin, car celui qui est assis sur le cheval blanc est le Seigneur quant à la Parole ; il y est dit ouvertement qu'il est la Parole ; la Parole est le Vrai même procédant du Divin ; le cheval blanc est le sens interne de la Parole, voir numéro 2760, 2761, 2762 ; de là les chevaux blancs sont les vrais procédant du Divin, car toutes les choses du sens interne de la Parole sont les vrais qui procèdent du Divin ; c'est pour cela que les armées du Seigneur furent vues sur des chevaux blancs et vêtues d'un fin lin blanc et net.

  
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