Bible

 

Jérémie 51:20

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20 Tu m'as été un marteau [et] des instruments de guerre; par toi j'ai mis en pièces les nations, et par toi j'ai détruit les Royaumes.

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Arcanes Célestes # 8581

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8581. Voici, Moi, je me tiens devant toi, là, sur le rocher en Horeb, signifie le Seigneur quant aux vrais de la foi : on le voit par la signification du rocher, en ce que c'est la foi, ici la foi procédant du Seigneur, ou le Seigneur quant à la foi, car c'est Jéhovah, c'est-à-dire, le Seigneur, qui dit : Voici, Moi, je

me tiens sur le rocher ; et par la signification du Horeb, en ce qu'il est la Loi Divine ; de là ces paroles signifient le Seigneur quant aux vrais de la foi, qui sont tirés de sa Loi ou de la Parole. Que le Rocher soit le Seigneur quant à la foi, et que, respectivement à l'homme, ce soit la foi qui procède du Seigneur, on le voit par un grand nombre de passages dans la Parole ; comme dans Moïse :

« Donnez grandeur à notre Dieu, le Rocher, dont l'œuvre (est) parfaite : il l'a fait chevaucher sur les lieux élevés de la terre, et il l'a nourri du produit des champs ; il lui a fait sucer du miel de la roche, et de l'huile du caillou du rocher : mais quand gras fut devenu Jeschurun, il regimba, il abandonna le Dieu qui l'avait fait, et il méprisa le Rocher de son salut : le Rocher qui t'a engendré, tu l'as mis en oubli, et tu as oublié Dieu ton Formateur : leur Rocher les a vendus, et Jéhovah les a enfermés ; car il n'est pas comme notre Rocher leur rocher : quand on dit : Où (sont) leurs Dieux, le Rocher auquel ils se sont confiés. " - Deutéronome 32:3-4, 13, 15, 18, 30-31, 37.

D’après ces paroles il est évident que c'est Jéhovah, c'est-à-dire, le Seigneur, qui est appelé Rocher ; que ce soit Jéhovah ou le Seigneur quant à la foi, cela est évident d'après chaque parole de ce passage dans le sens interne.

Dans Daniel :

« Voyant tu fus, jusqu'à ce que fut détachée une pierre, non par des mains, et elle frappa la statue sur ses pieds, qui (étaient) de fer et d'argile, et elle les brisa : alors furent brisés ensemble le fer, l'argile, l'airain , l'argent et l'or, et ils devinrent comme la paille de l'aire en été, tellement que les emporta le vent, et aucun lieu ne fut trouvé, pour eux : mais la Pierre qui frappa .la statue devint un Rocher grand, et remplit toute la terre. Le Dieu des cieux fera surgir un Royaume qui pour les siècles ne » sera point détruit ; même son Royaume à un autre peuple ne passera point, il brisera et consumera tous ces royaumes, mais lui subsistera pour les siècles ; c'est pour cela que tu as vu que du Rocher a été détachée une Pierre, non par des mains, et elle brisa le fer, l'airain, l'argile, l'argent et l'or. » - , , .

Il s'agit ici du Seigneur et de son Royaume, et par la Pierre est entendue la foi, et par le Rocher le Seigneur quant à la foi ; que la Pierre et le Rocher aient ces significations, cela est évident pour quiconque réfléchit ; la pierre aussi dans la Parole signifie le vrai qui appartient à la foi, voir numéros 643, 1298, 3720, 3769, 3771, 3773, 3789, 3798, 6426 ; de là encore le Seigneur quant au Divin Vrai est appelé la Pierre d'Israël, numéro 6426 : si le Rocher est le Seigneur quant au vrai de la foi, c'est parce que par le Rocher est aussi entendu un rempart contre les faux, le rempart lui-même est le vrai de la foi, car par ce vrai on combat tant contre les faux que contre les maux. D'après cela, on peut encore voir que par le Rocher il est entendu le Seigneur quant à la foi, et aussi la foi qui procède du Seigneur ; on peut le voir dans les paroles que le Seigneur a adressées à Pierre, dans Matthieu :

« Moi je te dis que Toi, tu es 11 Pierre, et sur ce Rocher je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle ; et je te donnerai les clefs du royaume des cieux, et tout ce que tu lieras sur la terre » sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. » - Matthieu 16:18-19.

Que dans ce passage le Rocher soit le Seigneur quant à la foi, et la foi qui procède du Seigneur, et que Pierre représente cette foi, on le voit dans la Préface au Chapitre 18, 3750, 4738, 6000, 6073 (fin), 6344 (fin). : quiconque pense d'après une raison saine peut aussi voir que le pouvoir d'ouvrir le ciel et de fermer l'enfer pour les bons, et d'ouvrir l'enfer et de fermer le ciel pour les méchants, appartient au Seigneur Seul ; et que s'il appartient à la foi, c'est parce que la foi vient du Seigneur, et par conséquent appartient au Seigneur, c'est-à-dire, parce que le Seigneur Lui-Même est dans la foi ; tout pouvoir dans l'autre vie est aussi par le vrai de la foi d'après le bien, numéros 4931, 6344, 6423, 8200, 8304 ; celui qui pense d'après la raison peut aussi conclure que l'Église du Seigneur a été bâtie non pas sur un homme, ainsi non pas sur Pierre, mais sur le Seigneur Lui-Même, par conséquent sur la foi en Lui. D'après cela on peut voir dans quelles erreurs et dans combien d'erreurs tombent ceux qui pressent strictement le sens de la lettre de la Parole ; et avec quelle avidité les chefs de l'Église saisissent cette erreur qu'un tel pouvoir a été donné à Pierre et conséquemment à ceux qui s'appellent ses successeurs, car elle favorise leur amour, et avec quelle difficulté ils se laissent persuader qu'il est entendu autre chose, car chacun veut s'acquérir le plus haut degré de puissance : par là on voit encore clairement combien il est nécessaire qu'on sache ce que signifient dans le sens interne le rocher, les clefs, les portes de l'enfer, et plusieurs autres choses. Que Jéhovah soit appelé le Rocher, et qu'alors il soit entendu le Seigneur quant à la foi, c'est encore ce qu'on voit par plusieurs autres passages dans la Parole, comme par les suivants, qui vont être rapportés sans autre explication ; dans Ésaïe :

« Envoyez l'Agneau du Dominateur de la terre du Rocher vers le désert à la montagne de Sion. » - Ésaïe 1.

Dans le Même :

« Tu as oublié le Dieu de ton salut, et du Rocher de ton refuge tu ne t'es pas souvenu. » - Ésaïe 17:10.

Dans le Même :

« Aschur tombera par l'épée non d'un homme ; même son Rocher, à cause de sa frayeur, passera. » - Ésaïe 31:8-9.

Dans le Même :

« Qu'ils chantent, les habitants du rocher ! que du sommet des montagnes ils crient ! » - Ésaïe 42:11.

Dans le Même :

« Ecoutez-Moi, (vous) qui suivez la justice, qui cherchez Jéhovah ; regardez vers le Rocher, dont vous avez été taillés. » - Ésaïe 51:1.

Dans Jérémie :

« Abandonnez » les villes, et habitez dans le rocher, habitants de Moab. » - Jérémie 48:28.

Dans le Même :

« Me voici contre toi, montagne qui détruis, qui détruis toute la terre, et j'étendrai ma main contre toi, et je te roulerai d'entre les rochers, et je te mettrai en montagne de combustion, et l'on ne prendra point de toi la pierre pour l'angle, ou la pierre des fondements. » - Jérémie 51:25-26.

Il s'agit de Babel.

Dans David :

« Et il m'a fait monter de la fosse de dévastation, de la fange de la boue, et il a établi sur le roc mes pieds. » - Psaumes 40:3.

Dans le Même :

« De l'extrémité de la terre vers Toi je crie, quand en défaillance tombe mon cœur, vers un rocher élevé au-dessus de moi tu me conduis. » - Psaumes 61:3.

Dans le Même :

« Et il les a nourris de la graisse du froment, et de miel du rocher je les ai rassasiés. » - .

Comme le Rocher signifiait le Seigneur quant à la foi, et la foi procédant du Seigneur, voilà pourquoi il a aussi été fait des choses merveilleuses sur le rocher, ainsi qu'on le voit dans le Livre des Juges :

« L'Ange de Jéhovah dit à Gidéon : Prends la chair et les azymes, et pose-les sur le rocker, et répands le jus : et monta le feu du rocher, et il dévora la chair et les azymes. » - Juges 6:20-21.

Et ailleurs dans le môme Livre :

« Manoach père de Simson prit un chevreau de chèvres, et il l'offrit sur le rocher ; alors l'Ange fit une chose merveilleuse, et il monta dans la flamme. » - Juges 13:19-20.

Ce que signifiaient ces prodiges on peut le voir si, d'après le sens interne, on développe ce que représentait Gidéon, et ce que représentait Manoach père de Simson ; puis ce que signifiaient la chair et les azymes, et le jus, et aussi le chevreau de chèvres et le feu ; car toutes ces choses en général et en particulier représentaient et signifiaient. D'après la signification du Rocher, qui est la foi, on peut aussi savoir ce qui est entendu en ce que Moïse, quand il vit Jéhovah, était placé dam un trou du rocher.

Exode 33:20, 21, 22-23, - car le trou du rocher signifie l'obscur de la foi. Que le Rocher en Horeb, d'où sortirent des eaux, signifie le Seigneur, cela est connu dans les Églises ; et il vient d'être montré qu'il signifie le Seigneur quant à la foi, et aussi la foi procédant du Seigneur. La même chose qui est signifiée par le rocher en Horeb l'est aussi par ces paroles dans Ésaïe :

« Dites : Jéhovah a racheté son serviteur Jacob, alors il n'aura point soif, dans les dévastations il les conduira, des eaux du rocher il leur fera couler, alors qu'il fendra le rocher afin que coulent les eaux. » - Ésaïe 48:20-21.

Si l'eau a été donnée au peuple non d'un autre rocher que de celui qui était en Horeb, c'est parce que Horeb signifie la Loi Divine ; et si la Loi Divine est signifiée par Horeb, c'est parce que la Loi y a été promulguée, et que la foi qui procède du Seigneur vient de la Loi Divine, c'est-à-dire, de la Parole ; en effet, par la Parole le Seigneur enseigne ce que c'est que la foi, et donne aussi la foi.

  
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Arcanes Célestes # 4926

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4926. Et elle dit : Pourquoi as-tu rompu sur toi rupture, signifie sa séparation en apparence d'avec le bien : on le voit par la signification de la rupture, en ce qu'elle est l'infraction et la perversion du vrai par la séparation d'avec le bien, ainsi qu'il va être expliqué : que rompre rupture, ce soit ici arracher de la main l'écarlate, cela est évident, ainsi séparer le bien, car l'écarlate signifie le bien, numéro 4922 ; que cela soit en apparence, c'est la conséquence de ce que cela apparut ainsi à la sage-femme, car ce n'était pas celui à qui elle avait lié l'écarlate, mais c'était son frère par qui est représenté le vrai ; voir sur ce sujet ce qui vient d'être expliqué, numéro 4925, à savoir, que le bien est en actualité le premier-né, mais que le vrai l'est en apparence ; cela peut encore être illustré d'après les usages et les membres dans le corps humain. Il semble que les membres et les organes sont d'abord, et que leurs usages sont ensuite, car les membres et les organes se présentent d'abord devant l'œil, et sont aussi connus avant les usages ; mais toujours est-il que les usages sont avant les membres et les organes ; en effet, ceux-ci sont d'après les usages, et ainsi formés selon les usages ; bien plus, l'usage lui-même les forme et se les adapte ; si cela n'était pas, jamais toutes et chacune des choses qui sont chez l'homme ne se réuniraient avec tant d'unanimité pour ne faire qu'un : il en est de même du bien et du vrai ; il semble que le vrai soit le premier, mais c'est le bien ; celui-ci forme les vrais et se les adapte ; c'est pourquoi, considérés en eu x-mêmes, les vrais ne sont que des biens formés, ou les formes du bien ; les vrais aussi, respectivement au bien, sont comme les viscères et comme les fibres dans le corps respectivement aux usages ; le bien, considéré en lui-même, n'est non plus autre chose que l'usage. Que la rupture signifie l'infraction dans le vrai et la perversion de ce vrai, par la séparation d'avec le bien, on le voit aussi par d'autres passages dans la Parole, comme dans David :

« nos celliers (sont) pleins, fournissant provision sur provision ; nos troupeaux produisent par milliers et dix milliers dans nos places ; nos bœufs sont chargés, il n'y a point de rupture. » - Psaumes 144:13-14.

Là, il s'agit de l'Église Ancienne, telle qu'elle a été dans son adolescence ; la provision dont les celliers sont pleins, c'est la provision spirituelle, c'est-à- dire, le vrai et le bien ; les troupeaux et les bœufs sont les biens internes et externes ; il n'y a point de rupture, c'est-à-dire que le vrai n'a point été enfreint ou brisé par la séparation d'avec le bien.

Dans Amos :

« Je relèverai la tente de David tombée, et je réparerai leurs ruptures (brèches), et ses ruines je rétablirai, je la bâtirai comme aux jours d'éternité. » - Amos 9:11.

Là, il s'agit de l'Église qui est dans le bien ; la tente de David tombée est le bien de l'amour et de la charité par le Seigneur ; que la tente soit ce bien, on le voit numéros 414, 1102, 2145, 2152, 3312, 4128, 4391, 4599, et David le Seigneur, numéro 1888 ; réparer les ruptures, c'est corriger les faux qui étaient entrés par la séparation du vrai d'avec le bien ; bâtir comme aux jours d'éternité, c'est selon l'état de l'Église dans les temps anciens ; dans la Parole, cet état et ce temps sont nommés jours d'éternité, et jours du siècle, et aussi de génération et génération.

Dans Ésaïe :

« On bâtira par toi les dévastations du siècle, les fondements de génération et génération, et on t'appellera le réparateur de la rupture, qui redresse les sentiers pour habiter. » - Ésaïe 58:12.

Là, il s'agit de l'Église où la charité et la vie sont l'essentiel ; réparer la rupture, c'est aussi amender les faux qui avaient fait irruption par la séparation du bien d'avec le vrai, tout faux provient de là ; redresser les sentiers pour habiter, ce sont les vrais qui appartiennent au bien, car les sentiers ou les chemins sont les vrais, numéro 627, 2333, et habiter se dit du bien, numéro 2268, 2451, 2712, 3613.

Dans le Même :

« Les ruptures de la ville de David, vous avez vu qu'en grand nombre elles sont, et vous avez rassemblé les eaux de la piscine inférieure. » Ésaïe 22:9-10 ; les ruptures de la ville de David sont les faux de la doctrine ; les eaux de la piscine inférieure sont les traditions par lesquelles ils ont fait des infractions dans les vrais qui sont dans la Parole, . Marc. .

Dans Ézéchiel ;

« Vous n'êtes point montés dans les Ruptures, et vous n'avez point regarni l'enceinte pour la maison d'Israël, afin de vous maintenir dans le combat au jour de Jéhovah. » - Ézéchiel 13:5.

Dans le Même :

« J'ai cherché parmi eux un homme qui regarnit l'enceinte, et qui se tînt dans la rupture devant Moi pour la terre, afin que je ne la perdisse pas, mais je n'en ai point trouvé. » - Ézéchiel 22:30.

se tenir dans la rupture, c'est défendre et prendre garde que les faux ne fassent irruption.

Dans David :

« Jéhovah dit qu'il détruirait le peuple, si Moïse son élu ne se tenait pas dans la rupture devant Lui. » - Psaumes 106:23 ; Se tenir dans la rupture, c'est aussi prendre garde que les faux ne fassent irruption ; Moïse est la Parole, Préface du Chapitre 18 de la Genèseet numéro 4859 (fin).

Dans Amos ;

« Ils enlèveront votre postérité avec des hameçons de pèche ; par les ruptures vous sortirez, chacun de son côté, et vous renverserez le palais. » - Amos 4:2-3.

sortir par les ruptures, c'est par les faux d'après les raisonnements ; le palais est la Parole, par conséquent le vrai de la doctrine qui procède du bien. Et comme les ruptures signifient le faux qui existe par la séparation du bien d'avec le vrai, la même chose est aussi signifiée dans le sens représentatif par consolider et réparer les ruptures de la maison de Jéhovah.

2 Rois 12:6, 8, 9, .

Dans 2 Samuel :

« David fut affligé de ce que Jéhovah avait rompu rupture dans Uzah ; de là il appela ce lieu Pérès Uzah. " - 2 Samuel 6:8.

Là, il s'agit d'Uzah qui mourut pour avoir touché l'arche ; l'arche représentait le ciel, dans le sens suprême le Seigneur, par conséquent le Divin Bien ; Uzah représentait ce qui est au service, ainsi le Vrai, car le vrai est au service du bien ; cette séparation est signifiée par la rupture dans Uzah.

  
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