Bible

 

Jérémie 51:2

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2 Et j'enverrai contre Babylone des vanneurs qui la vanneront, et qui videront son pays; car de tous côtés ils seront venus contre elle au jour de son mal.

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L’Apocalypse Révélée # 342

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342. Chapitre 7.

1. Après ces choses, je vis quatre Anges qui se tenaient sur les quatre angles de la terre retenant les quatre vents de la terre, afin que ne soufflât point un vent sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre.

2. Et je vis un autre Ange qui montait du lever du soleil ayant le sceau du Dieu Vivant et il cria d'une voix grande aux quatre Anges, aux quels il avait été donné de nuire à la terre et à la mer,

3. disant : Ne nuisez point à la terre, ni à la mer, ni aux arbres jusqu'à ce que nous ayons marqué les serviteurs de notre Dieu sur leurs fronts.

4. Et j'entendis le nombre des marqués, cent quarante-quatre mille marqués de toute Tribu des fils d'Israël.

5. De la tribu de Jehudah douze mille marqués de la tribu de Ruben douze mille marqués de la tribu de Gad douze mille marqués.

6. De la tribu d'Ascher douze mille marques de la tribu de Naphtali douze mille marqués de la tribu de Ménasseh douze mille marqués.

7. De la tribu de Siméon douze mille marqués de la tribu de Lévi douze mille marqués de la tribu d'Isaschar douze mille marqués.

8. De la tribu de Zébulon douze mille marqués de la tribu de Joseph douze mille marquis de la tribu de Benjamin douze mille marqués dans le recensement des Tribus d'Israël, Dan n'est point nommé, ni Éphraïm ; et cela, parce que Dan était la dernière des Tribus, et que sa Tribu habitait le plus loin dans la Terre de Canaan, et ainsi n'a pas pu.

9. Après ces choses, je vis, et voici, une foule nombreuse, que personne ne pouvait compter que dans le sens spirituel compter de toute nation, et tribus, et peuples, et langues se tenant devant le Trône et devant l'Agneau revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains.

10. Et ils criaient d'une voix grande, disant : Le salut à notre Dieu, qui est assis sur le trône, et à l'Agneau.

11. Et tous les Anges se tenaient autour du trône, et des Anciens, et des quatre Animaux et ils tombèrent devant le trône sur leurs faces, et adorèrent Dieu.

12. Disant : Amen la bénédiction, et la gloire, et la sagesse, et l'action de grâces et l'honneur, et la puissance, et la force a notre Dieu aux siècles des siècles Amen.

13. . Et l'un des anciens répondit, me disant : Ceux-ci, revêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d'où sont-ils venus ?

14. Et je lui dis : Seigneur! toi, tu le sais et il me dit : Ce sont ceux qui viennent de l'affliction grande et ils ont lavé leurs robes et ils ont blanchi leurs robes dans le sang de l'Agneau.

15. C'est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et ils Le servent jour et nuit dans son temple ; et Celui qui est assis sur le trône habitera sur eux.

16. Ils n'auront plus faim, et ils n'auront plus soif et point ne tombera sur eux le soleil, ni aucune chaleur.

17. Parce que l'Agneau, qui est dans le milieu du trône, les paîtra et les conduira vers de vivantes fontaines d'eaux et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux.

Vers. 7:1. Après ces choses, je vis quatre Anges qui se tenaient sur les quatre angles de la terre, signifie maintenant tout le Ciel en effort pour faire le Jugement Dernier sur ceux qui étaient dans le Monde des esprits. Suivent maintenant sur l'état du Monde spirituel, immédiatement avant le Jugement Dernier, plusieurs choses que personne ne peut savoir qu'au moyen d'une révélation faite par le Seigneur ; et comme il m'a été donné de voir comment a été fait le Jugement Dernier, et de voir aussi les changements qui l'ont précédé ,et les ordinations qui l'ont suivi, je peux par conséquent rapporter ce qui est signifié par toutes les choses qui sont dans ce Chapitre et dans les Chapitres suivants. Ici, par les quatre Anges est signifié tout le Ciel ; par les quatre Angles de la terre est signifié tout le Monde des esprits, qui tient le milieu entre le Ciel et l'Enfer ; car le Jugement Dernier a été fait sur ceux qui étaient dans le Monde des esprits, et non sur qui que ce soit dans le Ciel, ni sur qui que ce soit dans l'Enfer : si par les Anges il est signifié le Ciel, c'est parce que par l'Ange dans le sens suprême il est entendu le Seigneur quant au Divin Humain, No. 344 ; et comme le Ciel est Ciel d'après le Seigneur, par les Anges aussi est signifié le Ciel : si par les quatre Anges, ici, il est signifié tout le Ciel, c'est parce qu'ils furent vus se tenant sur les quatre Angles de la terre, et que par les quatre Angles sont signifiées les quatre Plages. S'il est signifié que tout le Ciel était alors en effort pour faire le Jugement Dernier, c'est parce que le Seigneur, quand le Jugement allait avoir lieu, fit approcher les Cieux sur le Monde des esprits, et que par l'approche des Cieux il s'opéra chez ceux qui étaient au-dessous un tel changement de l'état des intérieurs appartenant au mental, qu'ils ne virent que des terreurs devant leurs yeux. Que les Angles signifient les plages, et que par suite les quatre angles signifient toutes les plages, on peut le voir par les passages suivants :

— « Vous mesurerez, hors de la ville, l'ANGLE vers l'orient, l'ANGLE vers le midi, l'ANGLE vers l'occident, et l'ANGLE vers le septentrion. » — Nombres 35:5.

— « Tu feras les ais pour l'Habitacle, vingt ais pour l'ANGLE du midi, et pour l'ANGLE du septentrion vingt ais. » — Exode 26:18, 20, 23.

— « Et le Parvis à l'ANGLE du midi, à l'ANGLE du septentrion, à l'ANGLE de l'occident, et à l'ANGLE de l'orient. » — Exode 22:9, 11, 12, 13.

— Les quatre Plages sont aussi appelées souvent les quatre Angles dans Ézéchiel ; par exemple, — Chapitre 47:18, 19, 20 ; et Chapitre 48.

— Comme les Angles signifient les plages, c'est aussi pour cela qu'ils signifient toutes choses, ainsi toutes les choses du Ciel ou de l'Enfer, soit du bien et du vrai (ou du mal et du faux), c'est évident par ces passages :

— « Satan sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre ANGLES de la terre. » — Apocalypse 20:8.

— « Je retrancherai les nations, et dévastés seront leurs ANGLES. » — Zéphanie 3:6.

— « Israël fut réuni comme un seul homme, et ils se tinrent, les ANGLES de tout le peuple. » — Juges 20:1-2.

— « Il s'élèvera un sceptre d'Israël, lequel brisera les ANGLES de Moab. » — Nombres 24:17.

— « Jour de trompette et de clameur sur les ANGLES élevés. » — Zéphanie 1:16.

— « A l'extrémité des ANGLES je les rejetterai. » — Deutéronome 32:26.

— Que l'Angle signifie le dernier qui soutient les supérieurs, comme le fondement la maison, et par conséquent toutes choses, on le voit clairement par ces passages :

— « Je vais fonder en Sion une PIERRE D'ANGLE de prix, de fondation fondée. » — Ésaïe 28:16.

— « On ne prendra point de toi la pierre pour l'ANGLE. » — Jérémie 51:26.

— « De Jehudah viendra la PIERRE ANGULAIRE. » — Zacharie 10:4.

— « La Pierre qu'ils ont rejetée est devenue tête d'ANGLE. » — Psaumes 118:22 ; Matthieu 21:42 ; Marc 12:10 ; Luc 20:17-18.

  
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Arcanes Célestes # 3727

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3727. Quant à ce qui concerne la signification de la statue, si elle est la sainte limite, par conséquent le dernier de l'ordre c'est parce que dans les temps très-anciens on posait des pierres aux endroits où étaient les limites qui séparaient la possession ou l'héritage de l'un d'avec la possession ou l'héritage de l'autre et que ces pierres étaient pour signe et pour témoignage que là étaient les limites ; les Très-Anciens qui, dans chacun des objets et dans chacun des statuts, pensaient quelque chose de céleste et de spirituel, numéros 1977, 2995, en agissaient de même à l'égard de ces pierres qu'ils dressaient, et d'après elles ils pensaient aux derniers dans l'homme, par conséquent au dernier de l'ordre, qui est le vrai dans l'homme Naturel : des Très-Anciens qui existèrent avant le déluge cette coutume passa aux Anciens qui vécurent après, le déluge, numéros 920, 1409, 2179, 2896, 2897 ; et ceux-ci commencèrent à regarder comme saintes ces pierres qu'ils dressaient peur limites ; et cela, comme il a été dit, parce qu'elles signifiaient le saint Vrai qui est dans le dernier de l'ordre ; ils appelaient aussi ces pierres Statues, d'où il arriva que les Statues recevaient un culte et qu'où en érigeait dans les lieux où étaient les bois sacrés, et plus tard dans ceux où étaient les temples, et qu'on les oignait aussi d'huile, ainsi qu'il va être expliqué ; en effet, le culte de l'Ancienne Eglise consistait dans les perceptifs et les significatifs des Très-Anciens qui vivaient avant le déluge, comme cela est évident d'après les passages déjà cités : comme les Très-Anciens parlaient avec les Anges, et que pendant leur vie sur la terre ils étaient en même temps avec eux, ils avaient appris du ciel que les Pierres signifiaient le vrai, et les Bois (Ligna) le bien, voir ci-dessus numéro 3720 ; c'est donc de là que les Statues signifient la sainte limite, par conséquent le Vrai qui est le dernier de l'ordre chez l'homme, en effet, le bien qui influe du Seigneur par l'homme Interne est terminé dans l'homme Externe, et dans le vrai qui s'y trouve ; la pensée de l'homme, son langage et son action, qui sont les derniers de l'ordre, ne sont autre chose que des vrais d'après le bien ; ce sont, en effet, les images ou les formes du bien, car ils appartiennent à la partie intellectuelle de l'homme, tandis que le bien qui est en eux et dont ils proviennent appartient à la partie volontaire. Que les Statues aient été dressées comme signe et comme témoignage, et aussi comme culte, et que dans le sens interne elles signifient la sainte limite, ou le vrai dans le naturel de l'homme, vrai qui est le dernier de l'ordre, on peut le voir par d'autres passages de la Parole, par exemple, dans les suivants, où il s'agit de l'alliance entre Laban et Jacob :

« Maintenant va, contractons une alliance moi et toi, et qu'elle soit pour témoin entre moi et toi : et Jacob prit une Pierre et il la dressa en Statue. Laban dit à Jacob. Voici ce monceau, et voici la Statue que j'ai dressée entre moi et toi ; témoin ce monceau, et témoin la statue, que moi je ne passerai pas vers toi ce monceau, et que toi tu ne passeras pas vers moi ce monceau, ni cette statue, pour un mal. » - Genèse 31:44-45, 51-52.

Qu’ici la statue signifie le Vrai, on le verra dans l'explication de ce passage.

Dans Ésaïe :

« En ce jour-là, il y aura cinq villes dans la terre d'Egypte parlant des lèvres de Canaan, et jurant à Jéhovah-Zebaoth : En ce jour-là il y aura un Autel à Jéhovah dans le milieu de la terre d'Egypte, et une Statue près de sa limite, à Jéhovah ; elle sera en signe et en témoignage à Jéhovah-Zebaoth dans la terre d'Egypte. » - Ésaïe 19:18-19, 20.

L'Egypte, ce sont les scientifiques qui appartiennent à l'homme Naturel ; l'Autel, c'est le culte Divin en général, car l'Autel est devenu le principal représentatif du culte dans la seconde Eglise Ancienne commencée par Eber, numéros 921, 1343, 2777, 2811 ; le milieu de la terre d'Egypte, c'est le principal et l'intime du culte, numéros 3940, 2973, 3436 ; la statue est le vrai qui est le dernier de l'ordre dans le naturel ; qu'il soit à la limite, en signe et en témoignage, cela est évident.

Dans Moïse :

« Moïse écrivit toutes les paroles de Jéhovah, et il se leva au matin, et il éleva un Autel près de la montagne de Sinaï, et douze statues pour les douze tribus d'Israël. » - Exode 24:4.

Là, l'Autel était pareillement le représentatif de tout culte, et même le représentatif du bien dans le culte ; mais les douze statues étaient le représentatif du vrai qui provient du bien dans le culte ; que douze signifie toutes les choses du vrai dans un seul complexe, on le voit, numéros 577, 2089, , 2130 f, 3272 ; que les douze Tribus soient pareillement toutes les choses du vrai de l'Eglise, on le verra, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, dans le Chapitre suivant. Comme les Autels étaient les représentatifs de tout bien du culte, et que l'Eglise Juive a été instituée pour représenter l'Eglise céleste, qui n'a reconnu d'autre vrai que celui qui procède du bien, et qui est appelé céleste vrai, car elle n'a pas voulu séparer en la moindre chose le vrai d'avec le bien, au point qu'elle ne voulait pas même nommer quelque chose de la foi ou du vrai à moins de penser au bien, et cela d'après le bien, numéros 202, 337, 2069, 2715, 2718, 3246, c'est pour cela qu'il y a eu représentatif du vrai par les pierres de l'Autel, et qu'il a été défendu que ce fût par les statues, de peur que par la le vrai ne fût séparé d'avec le bien, et que le vrai ne reçût représentativement un culte à la place du bien ; c'est pourquoi il est dit dans Moïse :

« Tu ne te planteras point de bocage, de quelque arbre que ce soit, auprès de l'autel de Jéhovah ton Dieu, que tu te feras ; et tu ne te dresseras point de statut, que hait Jéhovah ton Dieu. » - , 22.

En effet, rendre un culte au vrai séparé d'avec le bien, ou à la foi séparée d'avec la charité, c'est contre le Divin, parce que c'est contre l'ordre, ce qui est signifié par tu ne te dresseras point de statue, que hait Jéhovah ton Dieu ; mais que néanmoins les Juifs en aient dressées, et qu'ils aient ainsi représenté les choses qui sont contre l'ordre, on le voit dans Osée :

« Israël, selon la multiplication de son fruit, multiplie les autels ; selon le bien de leur terre, ils font avec art des statues ; mais il renversera leurs autels, il dévastera leurs statues. » - Osée 10:1-2.

Dans le Premier Livre des Rois :

« Juda a fait le mal aux yeux de Jéhovah ; et ils se sont bâti des hauts lieux, et des Statues et des bocages, sur toute colline élevée, et sous tout arbre vert. » - 1 Rois 14:22-23.

Dans le Second Livre des Rois :

« Les fils d'Israël s'établirent des statues et des bocages sur toute colline élevée, et sous tout arbre vert. » - 2 Rois 17:10.

Dans le Même Livre :

« Chiskia ôta les hauts lieux, et il renversa les statues, et il coupa le bocage, et il brisa le serpent d'airain qu'avait fait Moïse, parce qu'ils lui faisaient des encensements. » - 2 Rois 18:4.

Comme les Nations avaient aussi connu par tradition que le saint du culte était représenté par les autels et par les statues, et cependant comme elles étaient dans le mal et dans le faux, c'est pour cela que chez les nations les autels signifient les maux du culte et les statues les faux, aussi a-t-il été ordonné de les détruire ; dans Moïse :

« Les Autels des Nations vous détruirez, et leurs statues vous briserez, et leurs bocages vous couperez. » - Exode 34:13. Deutéronome 7:5, 12:3.

Dans le Même :

« Tu ne te prosterneras point devant les Dieux des nations, et tu ne les adoreras point, et tu ne feras point selon leurs œuvres, parce qu'en détruisant tu les détruiras, et en brisant tu briseras leurs statues. » - Exode 23:24.

Les Dieux des nations, ce sont les faux ; les œuvres, ce sont les maux ; briser les statues, c'est détruire le culte provenant du faux.

Dans Jérémie :

« Nébuchadnézar Roi de Babel brisera les statues de la maison du soleil dans la terre d'Egypte, et les maisons des Dieux d'Egypte il brûlera au feu. » - Jérémie 43:13.

Dans Ézéchiel :

« Nébuchadnézar Roi de Babel sous les sabots de ses chevaux foulera toutes tes rues, ton peuple par l'épée il tuera, et à terre il fera descendre les siennes de ta force. » - Ézéchiel 26:11.

Là, il s'agit de Tyr ; Nébuchadnézar Roi de Babel, c'est ce qui dévaste, numéro 1327f ; les sabots des chevaux, ce sont les intellectuels infimes, tels que sont les scientifiques provenant des sensuels seuls ; que les ongles (ou les sabots) des chevaux signifient les infimes, cela sera, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, confirmé ailleurs ; les chevaux sont les intellectuels, numéros 2760, 2761, 2762 ; les rues sont les vrais et dans le sens opposé les faux, Numéro 2336 ; les fouler, c'est détruire les connaissances du vrai, qui sont signifiées par Tyr ; que Tyr, dont il s'agit ici, signifie les connaissances du vrai, on le voit numéro 1201 ; tuer le peuple par l'épée, c'est détruire les vrais par le faux, car le peuple se dit des vrais, numéros 1259, 1260, 3295, 3581, et l'épée est le faux qui combat, numéro 2799 : par là on voit clairement ce que c'est que faire descendre à terre les statues de la force ; que la force se dise du vrai et du faux, cela est encore évident d'après la Parole.

  
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