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Jérémie 51:2

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2 Et j'enverrai contre Babylone des vanneurs qui la vanneront, et qui videront son pays; car de tous côtés ils seront venus contre elle au jour de son mal.

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Apocalypse Explained # 1033

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1033. That sitteth upon many waters, signifies that has dominion over all things of the Word, and thus over the holy things of the church. This is evident from the signification of "to sit," as being to subject to her judgment and to bring under her jurisdiction, and thus to have dominion over. This is why the expressions "sitting in judgment" and "sitting upon a throne" are used (See above, n. 687). Also from the signification of "waters," as being truths (See n. 71, 483, 518, 854), but here all things of the Word, because it is said "many waters," and has reference to the "harlot," which is Babylon, by which is meant adulteration and profanation of the Word from which comes every good and truth of the church. "Many waters" signify also the holy things of the church, because all holy things of the church have reference to goods and truths, which are from the Word.

[2] "To dwell upon many waters" has a like signification in Jeremiah:

Jehovah shall do that which He spoke against the inhabitants of Babylon. O thou that dwellest upon many waters, upon many treasures, thine end is come, the measure of thy gain (Jeremiah 51:12-13).

Because "many waters" signify the truths of the Word, and thus the holy things of the church, it is here added, "upon many treasures"; for "treasures" signify Divine truths, which are in the Word. "Many waters" here signify also the holy things of the church, as will be evident from the explanation of the fifteenth verse, where it is said, "The waters which thou sawest, where the harlot sitteth, are peoples and multitudes, nations and tongues," and "peoples, multitudes, nations, and tongues," there mean all things of the church; because the "earth" in the Word signifies the church, and thus those on the earth signify all things of the church. But on this more will be said in the explanation of that verse. That the Babylonians have subjected the truths of the Word and the holy things of the church to their judgment, jurisdiction, and dominion, can be seen from this, that they persuade the people that the Word is understood by them alone and not by any who have not been inaugurated into the ministry; and by this means they subject all things of the Word and thus all things of the church to their dominion.

[3] Moreover, the Word is such in the sense of its letter that it may be drawn aside to confirm any heresy whatever; for the sense of the letter consists of appearances of truth, which hold enclosed in them the genuine truths of heaven, which are called spiritual truths; and unless these truths are revealed and laid bare, that is, unless they are taught in the doctrines of the church, the appearances they present may be drawn over and perverted to favor any falsity whatever, and even to favor evil. For the genuine truths of the Word are like a man, and the appearances of truth, of which the sense of the letter consists, are like his garments, from which alone no judgment can be formed respecting who the man is or what he is. If a man were judged from his garments alone, a king might be called a servant, and a servant a king, and a good man might be called an evil man, and an evil man a good man; and so on. So those who arrogate to themselves dominion over all things of the church and heaven can apply the sense in its letter a thousand ways to favor their dominion. And this is an easy task, because all things of the church, which are called holy, they place above the human understanding, and when this is assented to and no genuine truth is taught, infernal falsities may be called truths, and devilish evils may be called goods; and the simple may even be persuaded that the edicts of the Pope are just as holy as the commandments of the Word, and even more holy; and yet these are from heaven, while those edicts are for the most part from hell. For every edict respecting government, faith, and worship in the church, that has for an end dominion in the world, however it may appear in the external form, and may sound as if from the Word, is from hell; while every commandment from the Word, because it has for its end the salvation of souls by the Lord, is from heaven. From all this it can be seen that "sitting upon many waters," when predicated of Babylon as a harlot, signifies having dominion over all things of the Word, and thus over the holy things of the church.

  
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Thanks to the Swedenborg Foundation for their permission to use this translation.

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Arcanes Célestes # 4925

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4925. Et voici, sortit son frère, signifie le vrai du bien : on le voit par la signification du frère, en ce qu'il est le consanguin d'après le bien, numéros 3815, 4267, ainsi le vrai du bien ; le vrai du bien est ce vrai qui procède du bien, ou c'est cette foi qui procède de la charité. Dans le sens interne, il s'agit ici de la primogéniture chez ceux qui renaissent ou sont régénérés par le Seigneur, par conséquent de la primogéniture dans l'Église ; dès les temps Très-Anciens on a discuté sur ce que c'est que le premier-né, si c'est le bien appartenant à la charité, ou si c'est le vrai appartenant à la foi ; et comme le bien, quand l'homme renaît et devient Église, ne se montre point, mais se cache dans l'homme intérieur, et se manifeste seulement dans une sorte d'affection qui ne tombe pas d'une manière évidente sous les sens de l'homme externe ou naturel, avant qu'il soit rené, tandis que le vrai se manifeste, car il entre par les sens et se place dans la mémoire de l'homme externe ou naturel, voilà pourquoi plusieurs sont tombés dans cette erreur que le vrai est le premier-né, et enfin dans cette autre erreur que le vrai est l'essentiel de l'Église, et tellement l'essentiel, que le vrai, qui est appelé foi, peut sauver sans le bien qui appartient à la charité ; de cette seule erreur il en est découlé plusieurs autres qui ont infecté non-seulement la doctrine, mais même la vie, par exemple , que l'homme est sauvé, de quelque manière qu'il vive, pourvu qu'il ait la foi ; que même les plus scélérats sont reçus dans le Ciel, pourvu qu'à la dernière heure de la mort ils reconnaissent les choses qui sont de foi ; que chacun peut être reçu dans le Ciel seulement d'après la grâce, quelle qu'ait été sa vie ; et, parce qu'on est dans cette doctrine, on ignore même ce que c'est que la charité, et l'on ne s'en inquiète pas ; et l'on finit en conséquence par croire qu'il n'existent ciel ni enfer ; cela vient de ce que la foi sans la charité, ou le vrai sans le bien, n'enseigne rien, et que plus le vrai se relire du bien, plus il rend l'homme insensé ; en effet, c'est dans le bien et par le bien que le Seigneur influe et donne l'intelligence et la sagesse, par conséquent l'intuition supérieure, et aussi la perception si telle chose est ou n'est pas ainsi. D'après ces explications, on peut voir ce qu'il en est de la primogéniture, à savoir, qu'elle appartient en actualité au bien, et en apparence au vrai ; c'est donc là ce qui est décrit ici dans le sens interne par l'enfantement des deux fils de Thamar ; en effet, l'écarlate que la sage-femme lia sur la main de l'un signifie le bien, ainsi qu'il a été montré, numéro 4922 ;

« sortir le premier » signifie la priorité, numéro 4923 ;

« retirer la main, » signifie que le bien cachait sa puissance, comme il vient d'être dit ;

« son frère sortit, » signifie le vrai ;

« tu as rompu sur toi rupture, » signifie la séparation du vrai d'avec le bien en apparence ;

« ensuite sortit son frère, » signifie que le bien est en actualité le premier ; et

« sur la main duquel était l'écarlate, » signifie la reconnaissance que c'était le bien ; en effet, ce n'est qu'après que l'homme est rené, qu'il est reconnu que le bien est le premier, car alors l'homme agit d'après le bien, et d'après le bien il regarde le vrai et la qualité du vrai : voilà ce qui est contenu dans le sens interne, dans lequel est enseigné ce qui se passe au sujet du bien et du vrai chez l'homme qui nait de nouveau, à savoir, que le bien est en actualité au premier rang et que le vrai y est en apparence, et que le bien ne parait pas au premier rang quand l'homme est régénéré, mais qu'il y paraît manifestement quand l'homme a été régénéré : mais il n'est pas besoin d'expliquer davantage ces arcanes, car ils ont déjà été expliqués, voir numéros 3324, 3325, 3494, 3539, 3548, 3556, 3563, 3570, 3576, 3603, 3701, 4243, 4244, 4247, 4337 : quant aux controverses qu'il y eut dès les temps Anciens au sujet de la primogéniture, si elle appartenait au bien ou au vrai, ou bien à la charité ou à la foi, voir numéro 2435. Comme, dans le sens suprême, le Premier-né est le Seigneur, et par suite l'amour envers Lui et la charité à l'égard du prochain, c'est pour cela que dans l'Eglise Représentative il a été décidé par une loi que les Premiers-nés appartiendraient à Jéhovah, ainsi qu'il est dit dans Moïse :

« Sanctifie-Moi tout Premier-né, l'ouverture de tout utérus parmi les fils d'Israël ; parmi l'homme et parmi la bête, à Moi cela. » - Exode 13:2.

« Tu feras passer toute ouverture d'utérus à Jéhovah, et toute ouverture de portée de la bête, ce que tu auras de mâles, à Jéhovah. » - .

« Toute ouverture d'utérus, à Moi ; et de tout ton bétail, tu donneras le mâle, ouverture de bœuf et de bête de menu bétail. » - Exode 34:19.

« Toute ouverture d'utérus, quant à toute chair qu'on offrira à Jéhovah, d'entre les hommes et d'entre les bêtes, sera à toi ; mais cependant en rachetant tu rachèteras tout premier-né de l'homme. “ - Nombres 18:15.

« Moi, voici, j'ai pris les Lévites du milieu des fils d'Israël, à la place de tout premier-né, ouverture d'utérus d'entre les fils d'Israël, afin que soient à Moi les Lévites. " - Nombres 3:12.

Comme ce qui ouvre l'utérus est le premier-né , c'est pourquoi quand le premier-né est nommé, il est dit aussi l'ouverture de l'utérus, pour que ce soit le bien qui soit signifié ; que ce soit le bien, on le voit clairement par chacune des choses dans le sens interne, surtout par ce qui est rapporté des fils de Thamar, à savoir, que Zérach ouvrit par sa main l'utérus, par lequel le bien est représenté, comme on le voit encore par l'écarlate sur sa main, numéro 4922 ; l'utérus aussi, au sujet duquel il est dit l'ouverture, c'est où il y a le bien et le vrai, par conséquent l'Église, voir numéro 4918 ; l'ouvrir, c'est donner la puissance pour que le vrai naisse. Comme le Seigneur est le seul Premier né, car il est le Bien Même, et du Bien du Seigneur procède tout vrai, c'est aussi pour cela que Jacob n'étant pas le premier-né, il lui fut permis, pour qu'il représentât le Seigneur, d'acheter à son frère Ésaü la primogéniture ; et comme cela ne suffisait pas, il fut appelé Israël, afin que par ce nom il représentât le bien du vrai, car Israël dans le sens représentatif est le bien qui est par le vrai, numéros 3654, 4286, 4598.

  
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