Bible

 

Jérémie 51:19

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19 La portion de Jacob n'est point comme ces choses-là; car c'est celui qui a tout formé, et il est le lot de son héritage; son Nom est l'Eternel des armées.

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Arcanes Célestes # 1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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Arcanes Célestes # 7502

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7502. Voici, la main de Jéhovah sera sur ton bétail qui est dans le champ, signifie la vastation du vrai et du bien de la foi qu'ils tiennent de l'Eglise dans laquelle ils ont été : on le voit par la signification de la main de Jéhovah sur quelqu'un , en ce que c'est une plaie ou une punition, car la main signifie la puissance, numéro , 6292, 6947, 7188, 7189, et la main de Jéhovah, la Toute-puissance, numéro 878, 3387 ; et comme ceux qui sont dans les externes de l'Eglise croient d'après l'apparence que toute plaie ou punition vient de Jéhovah, car ils attribuent toutes choses à sa puissance, c'est pour cela que la main de Jéhovah sur quelqu'un signifie la punition, ici la vastation, car les degrés de la vastation de ceux qui infestaient étaient des punitions ; par la signification du bétail, en ce que ce sont les vrais et les biens de la foi, numéro 6016, 6045, 6049 ; et par la signification du champ, en ce qu'il est l'Église, numéro 2971, 3310 : si le champ est l'Église, c'est parce que les semences qui sont mises dans le champ signifient les vrais qui appartiennent à la foi, et aussi parce que les produits du champ, comme le froment, l'orge, l'épeautre, et plusieurs autres, sont les biens de la charité et les vrais de la foi, ainsi les choses qui appartiennent à l'Église. Pour comprendre comment il se fait que les esprits infernaux, qui infestent les esprits probes dans l'autre vie, sont dévastés quant aux vrais de la foi qui appartiennent à l'Église, il faut savoir que ceux qui infestent les esprits probes dans l'autre vie sont ceux qui ont été de l'Eglise quand ils vivaient dans le monde ; en effet, ceux qui n'ont point été de l'Église ne peuvent pas infester ceux qui sont de l'Église, car c'est par les faux, qui sont contre les vrais de la foi de l'Église, que les méchants infestent ; ceux qui ont été hors de l'Eglise ne peuvent infester qui que ce soit par ces faux, puisqu'ils ne les ont pas connus ; ceux qui ont professé la foi et ont vécu la vie du mal, se tournent dans l'autre vie vers les faux et infestent les esprits probes, ainsi qu'on le voit numéro 7097, 7127, 7317 ; afin donc que le vrai de la foi qu'ils ont eu d'après la doctrine de leur Église, quand ils vivaient dans le monde (car ils emportent avec eux dans l'autre vie toutes les choses qu'ils ont connues dans la vie du corps, sans qu'il en manque aucune), afin, dis-je, que ce vrai ne leur donne rien de la lumière du ciel, et afin qu'ils n'appliquent pas ce qui appartient à la lumière du ciel pour soutenir les faux et les maux qui appartiennent à l'enfer, tout vrai de ce genre leur est ôté, et ils sont enfin abandonnés aux maux de leur vie, et par suite aux faux ; c'est de cette vastation qu'il s'agit maintenant. Si ceux qui ont été de l'Église et ont vécu la vie du mal sont ainsi dévastés par degrés, avant qu'ils soient précipités dans l'enfer, c'est parce qu'ils ont connu les vrais de la foi, et que par ces vrais ils ont eu communication avec le ciel ; les sociétés célestes avec lesquelles ils ont eu communication, et avec lesquelles aussi ils ont communication dans l'autre vie, ne peuvent être séparées d'avec eux que par degrés ; car tel est dans le ciel l'ordre établi par le Seigneur, que rien ne se fait violemment, mais que tout est fait librement comme de soi-même : ces sociétés célestes ne sont donc point arrachées d'avec eux, mais en sont successivement séparées, de sorte que la séparation semble se faire de plein gré de part et d'autre : d'après cela, il est maintenant facile de voir comment se fait la vastation chez ceux qui ont connu les vrais de la foi appartenant à l'Église et ont cependant mené la vie du mal. Que la chose se passe ainsi, personne ne peut le savoir que par la révélation ; car l'homme n'a aucune connaissance des choses qui existent dans l'autre vie que par la révélation ; et comme l'homme est peu soucieux d'examiner les vrais et les biens de la foi provenant de la Parole, car il n'est dans aucune affection du vrai pour le vrai, et moins encore pour la vie, c'est pour cela que ces choses ne lui sont point révélées : elles subsistent cependant dans la Parole, et elles y sont en toute série et en toute progression dans le sens interne : puis donc que l'homme de l'Église n'est dans aucune affection de savoir le vrai d'après la Parole, mais qu'il est seulement dans l'affection de confirmer les doctrinaux de son Église, qu'ils soient vrais ou qu'il soient faux, pour des motifs mondains, voilà pourquoi il ne sait absolument rien de l'état après la mort, rien du ciel ni rien de l'enfer ; il ne sait pas même ce qui fait le ciel ni ce qui fait l'enfer chez l'homme : bien plus, les hommes sont dans une telle ignorance, qu'ils enseignent et croient que chacun peut être admis dans le ciel, quelques-uns d'après un pouvoir qu'ils se sont arrogé, quelques autres d'après la Miséricorde du Seigneur, de quelque manière qu'on ait vécu ; et à peine en est-il quelques-uns qui sachent que le ciel est donné à l'homme lorsqu'il vit dans le monde, par la vie de la charité et de la foi, et que cette vie reste. Ces choses ont été dites, afin qu'on sache quel est l'homme de l'Église, qui professe la foi seule et ne s'inquiète pas de la vie de la foi ; car ce sont eux qui sont ici et dans la Suite représentés par les Égyptiens.

  
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