Bible

 

Jérémie 51:19

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19 La portion de Jacob n'est point comme ces choses-là; car c'est celui qui a tout formé, et il est le lot de son héritage; son Nom est l'Eternel des armées.

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L’Apocalypse Révélée # 781

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781. Et de chevaux, et de chariots, et de corps, et âmes d'hommes, signifie toutes ces choses selon l'entendement de la Parole et la doctrine qui en procède, et selon les biens et les vrais du sens de sa lettre, qui ne sont point en eux, parce qu'ils falsifient et adultèrent la Parole, en appliquant les choses qui y sont contre son sens réel, afin de dominer sur le Ciel et sur le Monde. Ces choses sont dites au cas génitif, parce qu'elles appartiennent à celles qui précèdent : que par les chevaux il soit signifié l'entendement de la Parole, on le voit, No. 298 ; que par les chars il soit signifié la doctrine qui procède de la Parole, on le voit, No. 437, par conséquent de même par les chariots ; que par les corps et les âmes d'hommes soient signifiés les biens et les vrais du sens de la lettre de la Parole, c'est parce que par eux sont signifiées les mêmes choses que par le corps et le sang dans la Sainte Cène ; par le corps dans la Sainte Cène est signifié le Divin Bien du Seigneur, et par le sang le Divin Vrai du Seigneur, et comme le corps et le sang signifient ce Bien et ce Vrai, ils signifient aussi le Divin Bien et le Divin Vrai de la Parole, parce que le Seigneur est la Parole ; mais in au lieu du Sang il est dit l’âme, et cela, parce que par l'âme est pareillement signifié le Vrai, voir ci-dessus, Nos. 681, et parce que le Sang dans la Parole est appelé l’âme, — Genèse 9:4-5. Lévitique 17:12-14. Deutéronome 27:25 ; — la même chose est signifiée par âme d'homme, — Ézéchiel 27:13.

— Et aussi par semence d'homme, — Daniel 2:43.

— Des choses semblables sont signifiées par les Chevaux et les Chariots, dans Esaïe :

— « Alors on amènera tous vos frères sur les chevaux, et sur le char, et sur les chariots, et sur les mulets, et sur les dromadaires, à la montagne de ma sainteté, à Jérusalem. » — Esaïe 66:20.

— ces choses ont été dites de la Nouvelle Église du Seigneur, qui est Jérusalem, au sujet de ceux qui sont dans l'entendement de la Parole et dans la doctrine qui en procède, choses qui sont les chevaux, le char et les chariots. Or, comme ceux qui sont de la Religiosité Catholique-Romaine falsifient et adultèrent la Parole, en rappliquant à la domination sur le Ciel et sur le Monde, il est signifié qu'ils n'ont aucun bien ni aucun vrai d'après la Parole, et que par cette raison ils ne sont pas non plus dans la doctrine du bien et du vrai : Jérémie en parle ainsi :

— « Il m'a dévorée, il m'a confondue le Roi de Babel ; il m'a rendue vase vide, il m'a engloutie comme une baleine, il a rempli son ventre de mes délices. » — Jérémie 51:34-35.

— « Epée! contre les chevaux de Babel, et contre ses chars, et contre ses trésors, afin qu'ils soient pillés ; sécheresse sur ses eaux, afin qu'elles tarissent, parce que terre d'images taillées, elle ; et de choses horribles ils se glorifient. » — Jérémie 50:37-38.

  
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Arcanes Célestes # 3398

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3398. Encore un peu, quelqu'un du peuple aurait couché avec ta femme, et tu aurais attiré sur nous un délit, signifie que le Divin Vrai aurait pu être adultéré et ainsi être profané : On le voit par la signification de coucher, en ce que c'est être perverti ou adultéré ; par la signification de quelqu'un du peuple, en ce que c'est quelqu'un de l'Église, savoir, de l'Eglise spirituelle, numéro 2928 ; par la signification de la femme, ici de Rébecca, en ce qu'elle est le Divin Vrai, comme il a été dit ci-dessus ; et par la signification du délit, en ce que c'est la faute de la profanation du vrai ; de là il est évident que ces mots : Encore un peu, quelqu'un du peuple aurait couché avec ta femme, et tu aurais attiré sur nous un délit, signifie que le Divin Vrai aurait pu être facilement adultéré par quelqu'un dans l'Église, et introduire dans cette personne la faute de la profanation du vrai. Il a été dit ci-dessus, numéro 3380, qu'Abraham ayant dit deux fois que Sarah son épouse était sa sœur, d'abord en Egypte et ensuite en Gérar chez Abimélech, et que Isaac ayant dit pareillement aussi chez Abimélech que Rébecca sa femme était sa sœur, et que ces trois faits ayant été aussi mentionnés dans la Parole, il faut que la raison, pour laquelle il en a été ainsi, soit un très profond arcane ; l'arcane même qui y est renfermé se manifeste dans le sens interne, savoir, en ce que la sœur signifie le vrai rationnel, et la femme le Divin vrai, et qu'il a été dit que c'était le vrai rationnel, c'est-à-dire, la sœur, afin que le Divin Vrai qui est la femme, ici Rébecca, ne fût point adultéré, ni par conséquent profané. Voici ce qu'il en est de la Profanation du vrai : Le Divin Vrai ne peut être profané que par ceux qui précédemment l'ont reconnu, car ceux-là sont d'abord entrés par la reconnaissance et la foi dans le vrai, et ils y ont été initiés ; lorsque ensuite ils s'en éloignent, son empreinte reste continuellement gravée en dedans, et est rappelée en même temps que le faux et le mal ; de là le vrai, parce qu'il est adhérent au faux et au mal, est profané ; ceux donc, chez qui cela arrive, ont continuellement en eux-mêmes ce qui les damne, par conséquent leur enfer ; en effet, quand les esprits infernaux approchent de la sphère où sont le bien et le vrai, ils sentent aussitôt leur enfer, car ils viennent dans ce qu'ils haïssent, conséquemment dans la torture : ceux qui ont profané le vrai habitent donc continuellement avec ce qui les tourmente, et cela selon le degré de la profanation : C'est parce qu'il en est ainsi, qu'il est pourvu avec le plus grand soin par le Seigneur à ce que le Divin Bien et le Divin Vrai ne soient point profanés ; et il est pourvu principalement en cela, que l'homme, qui est tel, qu'il ne pourrait s'empêcher de profaner, est tenu aussi loin qu'il est possible de la reconnaissance et de la foi du vrai et du bien ; car, ainsi qu'il a été dit, nul ne peut profaner que celui qui a d'abord reconnu et cru : Voilà pourquoi les vrais internes n'ont pas été découverts aux descendants de Jacob, Israélites et Juifs ; il ne leur a pas même été dit ouvertement qu'il y eût quelque interne dans l'homme, ni par conséquent qu'il y eût un culte interne, à peine leur a-t-il été dit quelque chose de la vie après la mort, et du Royaume Céleste du Seigneur, ou du Messie qu'ils ont attendu ; ce fut, parce qu'ils étaient tels, qu'il avait été prévu que si les vrais leur avaient été découverts, ils n'auraient pu faire autrement que de Le profaner, car ils n'ont jamais voulu que des choses terrestres ; et comme cette génération a été et est toujours telle, il est permis même encore à présent qu'ils soient entièrement dans l'incrédulité ; en effet, si une fois ils reconnaissaient, et qu'ensuite ils se retirassent, ils ne pourraient que s'introduire dans le plus terrible de tous les enfers. Ce fut aussi pour cela que le Seigneur ne vint dans le inonde et ne révéla les internes de la Parole, que quand il n'y eut plus chez eux aucun reste de bien, même de bien naturel, car alors ils ne pouvaient plus recevoir quelque vrai jusqu'à une reconnaissance interne, puisque c'est le bien qui reçoit, ni par conséquent le profaner ; tel était l'état qui est entendu par la plénitude des temps, et par la consommation du siècle, même par le dernier jour, dont il est bien souvent parlé dans les prophètes : C'est encore pour la même raison que sont révélés maintenant les arcanes du sens interne de la Parole, parce qu'aujourd'hui à peine y a-t-il quelque foi, parce qu'il n'y a aucune charité, ainsi parce que c'est la consommation du siècle, et que quand la consommation est arrivée, ces arcanes peuvent être révélés sans qu'il y ait danger de profanation, parce qu'ils ne sont pas reconnus intérieurement. C'est à cause de cet arcane que dans la Parole il est rapporté, au sujet d'Abraham et de Isaac, que dans Gérar chez Abimélech ils ont appelé leurs épouses leurs sœurs. On peut voir en outre ce qui a déjà été dit et montré sur le même sujet, savoir, que ceux qui reconnaissent peuvent profaner, mais non ceux qui ne reconnaissent pas, et encore moins ceux qui ne savent pas, numéros 593, 1008, 1010, 1059 ; quel danger résulte de la profanation des choses saintes, et de la Parole, numéros 571, 582 ; que ceux qui sont au-dedans de l'Église peuvent profaner les choses saintes, mais non ceux qui sont hors de l'Église, numéro 2051 ; qu'il est pourvu par le Seigneur à ce que la profanation n'ait pas lieu, numéros 1001, 2426 ; que le culte devient externe, afin que le culte interne ne soit pas profané, numéros 1327, 1328 ; que l'on est tenu dans l'ignorance, afin que les vrais de la foi ne soient pas profanés, numéros 301, 302, 303.

  
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