Bible

 

Jérémie 51:19

Studie

       

19 La portion de Jacob n'est point comme ces choses-là; car c'est celui qui a tout formé, et il est le lot de son héritage; son Nom est l'Eternel des armées.

Bible

 

Ésaïe 13:13

Studie

       

13 C'est pourquoi je ferai crouler les cieux, et la terre sera ébranlée de sa place, à cause de la fureur de l'Eternel des armées, et à cause du jour de l'ardeur de sa colère.

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Arcanes Célestes # 9025

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9025. Et qu'aura frappé un homme son compagnon avec une pierre ou avec le poing, signifie l'affaiblissement d'un vrai d'après quelque vrai scientifique ou commun : on le voit par la signification de frapper, en ce que c'est léser, numéros 7136, 7146, 9007, ici affaiblir, parce qu'il s'agit de vrais d'après les scientifiques ; par la signification de la pierre, en ce que c'est le vrai, numéros 643, 1298, 3720, 3769, 3771, 3773, 3789, 3798, 6426, 8941, et c'est le vrai dans le dernier de l'ordre, c'est-à-dire, dans le naturel, ainsi le scientifique, numéro 8609 ; et par la signification du poing, en ce que c'est le vrai commun, car la main signifie la puissance qui appartient au vrai, numéros 3091, 4931, 7188, 7189, de là le poing signifie la pleine puissance d'après le vrai commun ; on appelle vrai commun ce qui a été reçu et a partout de la force ; de là frapper avec le poing, c'est avec une pleine force et une pleine puissance, dans le sens spirituel par les vrais qui proviennent du bien, et dans le sens opposé par les faux qui proviennent du mal ; dans ce dernier sens dans Ésaïe :

« Voici, pour la querelle et le débat vous jeûnez, afin de frapper avec un poing de malice, " - Ésaïe 58:4.

Frapper avec un poing de malice, c'est avec pleine force par les faux d'après le mal. Que ce soit affaiblir quelque vrai de l'Église par un vrai scientifique ou commun, cela va être expliqué : Par les vrais scientifiques sont entendus les vrais qui proviennent du sens littéral de la Parole ; les vrais communs qui en proviennent sont ceux qui ont été reçus dans le vulgaire, et, par suite, dans le langage commun ; ces vrais sont en très-grand nombre, et ont beaucoup de force ; mais le sens littéral de la Parole est pour les simples, pour ceux qui sont initiés dans les vrais intérieurs de la foi, et pour ceux qui ne saisissent point les intérieurs, car il est selon l'apparence devant l'homme sensuel, ainsi selon sa portée ; de là vient que plusieurs fois les vrais s'y montrent dissemblables et comme se contre-disant les uns les autres, soit pour exemple que le Seigneur induit en tentation, et ailleurs qu'il n'y induit point ; que le Seigneur se repent, et ailleurs qu'il ne se repent point ; que le Seigneur agit par colère et par emportement, et ailleurs qu'il agit par pure clémence et par miséricorde ; que les âmes se présentent au jugement aussitôt après la mort, et ailleurs que ce n'est qu'au temps du jugement dernier, et ainsi du reste : comme ces vrais proviennent du sens littéral de laparole, ils sont appelés vrais scientifiques, et ils diffèrent des vrais de la foi qui appartiennent à la doctrine de l'Église ; en effet, ceux-ci surgissent de ceux-là par l'explication, car lorsqu'ils sont expliqués, l'homme de l'Église est instruit que cela a été dit ainsi dans la Parole pour la portée de l'homme et selon l'apparence ; de là vient aussi que les doctrines de l'Église, dans plusieurs circonstances, s'éloignent du sens littéral de la Parole ; il faut qu'on sache que la vraie doctrine de l'Église est celle qui est ici appelée le sens interne, car dans le sens interné il y a les vrais tels qu'ils sont pour les anges dans le ciel. Parmi les prêtres et parmi les hommes de l'Église, il y en a qui enseignent et apprennent les vrais de l'Église d'après le sens littéral de la Parole, et il y en a qui enseignent et apprennent d'après la doctrine tirée de la Parole, doctrine qui est appelée doctrine de la foi de l'Église ; ceux-ci diffèrent beaucoup de ceux-là par la perception, mais ils ne peuvent pas être distingués par le vulgaire, parce que les uns et les autres parlent presque de même d'après la Parole ; mais ceux qui enseignent et apprennent seulement le sens littéral de la Parole sans la doctrine de l'Église qui sert dérègle, ne saisissent que les choses qui sont de l'homme naturel ou externe, tandis que ceux qui enseignent et apprennent d'après la vraie doctrine tirée de la Parole, comprennent aussi celles qui sont de l'homme spirituel ou interne ; et cela, parce que la Parole, dans le sens externe ou littéral, est naturelle, et que, dans le sens interne, elle est spirituelle ; dans la Parole, le sens externe est appelé nuée, et le sens interne gloire dans la nuée, numéros 5922, 6343 (fin), 6752, 8106, 8781. D'après cela, on peut voir maintenant ce qui est entendu par le débat chez soi sur les vrais, et par l'affaiblissement d'un vrai d'après quelque vrai scientifique ou commun ; le vrai scientifique et commun est, comme il a été dit, le vrai d'après le sens littéral de la Parole lequel, parce qu'il est dissemblable, et comme se contredisant quant à l'apparence, ne peut pas ne pas affaiblir parfois les vrais spirituels qui appartiennent à la doctrine de l'Église ; ces vrais sont affaiblis quand la pensée vient dans le doute d'après des passages, dans la Parole, qui sont opposés les uns aux autres : ici, dans le sens interne, il s'agit de cet état des vrais de la foi chez l'homme.

  
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