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Jérémie 51:18

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18 Elles ne sont que vanité, et un ouvrage propre à abuser; elles périront au temps de leur visitation.

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Arcanes Célestes # 1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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Arcanes Célestes # 2701

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2701. Dieu lui ouvrit les yeux, signifie l'intelligence : on le voit par la signification d'ouvrir, et en ce que c'est Dieu qui ouvrait, ainsi que par la signification des yeux, en ce que c'est donner l'intelligence ; les yeux signifient l'entendement, numéro 212, de même que la vue ou Voir, numéros 2150, 2325 : il est dit que Dieu ouvre les yeux, lorsqu'il ouvre la vue intérieure ou l'entendement, ce qui s'opère par l'influx dans le rationnel de l'homme, ou plutôt dans le spirituel de son rationnel, et cela, par la voie de l'âme, ou par une voie interne inconnue à l'homme ; cet influx est son état d'illustration, état dans lequel les vrais qu'il a entendus ou qu'il a lus lui sont confirmés par une certaine perception intérieurement dans son intellectuel : l'homme croit que cela a été insité en lui, et provient d'une faculté intellectuelle qui lui est propre ; mais il est dans la plus grande erreur ; c'est l'influx qui vient du Seigneur par le Ciel dans l'obscur, l'illusoire et l'apparent de l'homme, et qui par le bien y rend pareilles au vrai les choses qu'il croit ; mais ceux qui sont spirituels sont les seuls qui soient rendus heureux par l'illustration dans les spirituels de la foi ; c'est là ce qui est signifié lorsqu'il est dit que Dieu ouvre les yeux. Si l'œil signifie l'entendement, c'est parce que la vue du corps correspond à la vue de son esprit, qui est l'entendement ; et comme elle correspond, presque partout où l'œil est nommé dans la Parole, il signifie l'entendement, même dans les passages où l'on croit qu'il signifie autre chose ; comme lorsque le Seigneur dit dans Matthieu :

« La Lampe du corps est VOEU, si VOEU est simple tout le corps est lumineux ; si VOEU est mauvais, tout le corps est ténébreux ; si donc la lueur est ténèbres, combien grandes les ténèbres ! - Matthieu 6:22-23. Luc 11:34.

Là, l'œil est l'entendement, dont le spirituel est la foi, ce qu'on peut même voir par l'explication qui s'y trouve : si donc la lueur est ténèbres, combien grandes les ténèbres ! Pareillement dans le Même :

« Si ton œil droit te scandalise, arrache-le et jette-le loin de toi. » - .

L'œil gauche est l'intellectuel, et l'œil droit est l'affection de l'intellectuel, si l'œil droit doit être arraché, c'est que l'affection doit être domptée, quand elle scandalise.

Dans le Même :

« Heureux sont vos yeux parce qu'ils voient et vos oreilles parce, qu'elles entendent. » - Luc 13:16 ;

Et dans Luc :

« Jésus dit à ses disciples : Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez. » - Luc 10:23 - là, les yeux qui voient signifient l'intelligence et la foi ; car d'avoir vu le Seigneur, ainsi que ses miracles et ses œuvres, ce n'est pas ce qui a rendu quelqu'un heureux, mais ce qui a rendu heureux c'est d'avoir saisi par l'entendement et d'avoir eu la foi, ce qui est voir par les veux, et d'avoir obéi, ce qui est entendre par les oreilles ; que voir par les yeux ce soit comprendre et aussi avoir la foi, c'est ce qui a été expliqué, numéros 897, 2325 ; en effet, l'entendement est le spirituel de la vue, et la foi est le spirituel de l'entendement : la vue de l'œil est par la lumière du monde ; la vue de l'entendement est par la lumière du Ciel, influant dans les choses qui appartiennent à la lumière du monde ; mais la vue de la foi est par la lumière du Ciel ; c'est de là qu'on dit voir par l'entendement et voir par la foi : qu'entendre par l'oreille, ce soit obéir, on le voit numéro 2542.

Dans Marc :

« Jésus dit à ses disciples : Ne connaissez-vous point encore et ne comprenez-vous point ? Avez-vous encore votre cœur endurci ? Ayant des yeux, ne voyez-vous point ? Et ayant des oreilles, n'entendez-vous point ? - Marc 8:17-18.

Là, il est évident que ne vouloir ni comprendre ni croire, c'est avoir des yeux et ne point voir.

Dans Luc :

« Jésus, en parlant de Jérusalem, dit : Si tu connaissais les choses qui sont pour ta paix ! Mais cela a été caché à tes yeux. » - Luc 19:41-42 ;

Et dans Marc :

« Ceci a été fait par le Seigneur, et c'est une chose merveilleuse à Nos yeux. » - Marc 12:11.

Que là ce qui a été caché aux yeux, et ce qui est admirable aux yeux, soit ce qui a été caché et ce qui est admirable devant l'entendement, c'est ce qui est connu de chacun par la signification de l'œil, même dans le langage familier.

  
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