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Jérémie 51:18

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18 Elles ne sont que vanité, et un ouvrage propre à abuser; elles périront au temps de leur visitation.

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L’Apocalypse Révélée # 717

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717. Chapitre 17.

1. Et vint un des sept Anges qui avaient les sept fioles, et il me parla me disant : Viens, je te montrerai le jugement de la Prostituée grande, qui est assise sur les eaux abondantes.

2. Avec laquelle ont commis scortation les Rois de la terre et se sont enivrés du vin de sa scortation les habitants de la terre.

3. Et il m'emporta dans 'un désert en esprit et je vis une Femme assise sur une Bête écarlate, pleine de noms de blasphème ayant sept têtes, et dix cornes.

4. Et la Femme était revêtue de pourpre et d'écarlate et parée d'or et de pierres précieuses et de perles ayant en sa main une coupe d'or pleine d'abominations et d'impureté de sa scortation.

5. Et, sur son front, un Nom écrit : Mystère ; Babylone la grande, la mère des scortations et des abominations de ta terre.

6. Et je vis la Femme ivre du sang des saints, et du sang des témoins de Jésus et je fus étonné, en la voyant, d'un étonnement grand.

7. Et l'Ange me dit : Pourquoi t'étonnes-tu ? Moi, je te dirai le mystère de la Femme et de la Bête qui la porte, ayant les sept tôles et les dix cornes.

8. La Bête, que lu as vue, était et n'est pas et elle doit monter de l'abîme, et à perdition s'en aller et s'étonneront ceux qui habitent sur la terre, desquels n'ont point été écrits les noms dans le Livre de vie dès la fondation du monde, en voyant la Bête qui était et n'est pas, et cependant elle est.

9. Ici l'entendement, à qui a de la sagesse.

10. Et sept Dois ce sont cinq sont lombes, et l'un est, et l'autre n'est pas encore venu, et quand il sera venu, peu de temps il faut qu'il demeure.

11. Et la Bête, qui était et n'est pas, elle-même huitième elle est ; et des sept elle est, et à perdition clic s'en va.

12. Et les dix cornes, que tu as vues, dix Rois ce sont, qui Royauté n'ont pas encore reçu mais pouvoir comme Rois une seule heure ils reçoivent avec la Bête.

13. Ceux-ci, même sentiment ils ont, et leur puissance et leur pouvoir à la Bête ils donneront ceux—ci contrel 'Agneaucontbattront, mais l'A gneau les vaincra, parce que Seigneur des seigneurs il est, et Roi des rois et ceux avec Lui, des appelés, des élus et des fidèles (ils sont).

15. Et il me dit : lœs eaux, que tu as vues, où la Prostituée est assise, peuples et foules ce sont, et nations et langues.

16. Et les dix Cornes que tu as vues sur la Bête, ceux-ci haïront la Prostituée et désolée ils la rendront, et mie et ses chairs ils mangeront, et ils la brûleront au feu.

17. Car Dieu a mis dans leurs cœurs d'exécuter sa sentence, et d'exécuter une même sentence, et de donner leur Royaume à la Bête jusqu'à ce que soient consommées les paroles de Dieu.

18. Et la Femme, que tu as vue, est la Ville grande ayant royauté sur les rois de la terre.

« Dans ce qui précède, depuis le Chapitre 7 jusqu'au Chapitre 16 inclusivement, il a été traité des Réformés ; maintenant, dans ce Chapitre et dans le suivant, il s'agit des Pontificaux, parmi lesquels ceux qui se sont arrogé le pouvoir n d'ouvrir et de fermer le Ciel sont entendus par la Babylonie ; ici donc il sera d'abord dit ce qui est spécialement entendu par la Babylonie. Par la Babylonie, ou par Babel, il est entendu l'Amour de dominer sur les choses saintes de l'Église d'après l'amour de soi ; et comme cet amour monte tant que la bride lui est lâchée, et que les choses saintes de l'Église sont aussi les choses saintes du Ciel, c'est pour cela que par la Babylonie ou Babel, il est signifié aussi la Domination sur le Ciel. Et comme cet Amour agit ainsi comme le Diable qui a des désirs semblables, il ne peut que profaner les choses saintes, en adultérant les biens et les vrais de la Parole ; c'est pourquoi, par laBabylonie, ou Babel, il est signifié aussi la Profanation de ce qui est saint, et l'adultération du bien et du vrai de la Parole : ce sont là les choses qui sont signifiées par Babylone ici dans l'Apocalypse, et par Babel - dans la Parole prophétique et historique, dans les passages suivants : Sur Babel : Voici, le jour de Jéhovah vient, cruel. Les étoiles des deux et leurs astres ne brilleront point de leur lumière ; obscurci sera le Soleil à son lever, et la Lune ne fera point resplendir sa lueur. Je ferai cesser l'arrogance des orgueilleux, et le faste des violents j'humilierai. Babel, ornement des royaumes, sera comme ta subversion de Dieu, Sodome et Gomorrhe ; là couclieront les jiim, et remplies seront leurs maisons d'ochim, et là habiteront les filles de la chouette, et les satyres y danseront ; les jiim répondront dans ses palais, et les dragons dans ses palais de délices. — Ésaïe 13:1, 9-10, 11, 14, 19, 21-22 ; — outre plusieurs autres choses dans tout ce Chapitre.

  
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Arcanes Célestes # 3183

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3183. Et sa nourrice, signifie d'avec l'innocence qui était en lui, savoir, laquelle ils ont aussi envoyée, c'est-à-dire séparée d'avec eux : on le voit par la signification de la nourrice, ou cette qui allaite, en ce qu'elle est l'innocence. Dans la Parole, il est quelquefois parlé de ceux qui tètent et de celles qui allaitent, et ceux qui tètent signifient le premier état des enfants, état qui est évidemment l'état d'innocence ; en effet, dès le premier moment qu'il naît, l'homme est introduit dans l'état d'innocence, afin que cet état soit le plan des autres états et l'intime en eux, état qui est signifié dans la Parole par l'Enfant qui tète ; ensuite dans l'état de l'affection du bien céleste, c'est-à-dire de l'amour envers les parents, qui chez ceux-là tient la place de l'amour pour le Seigneur, cet état est signifié par le petit Enfant ; puis dans l'état de l'affection du bien spirituel ou de l'amour mutuel, c'est-à-dire de la charité envers ses semblables, état qui est signifié par les enfants ; quand il grandit encore plus, il est introduit dans l'état de l'affection du vrai, cet état est signifié par les jeunes hommes ; mais les états suivants le sont par les hommes, et enfin par les vieillards ; le dernier état, qui est signifié par les vieillards, est l'état de la sagesse dans laquelle y a l'innocence de la première enfance ; ainsi le premier état et le dernier sont unis, et l'homme, devenu vieillard, est introduit dans le Royaume du Seigneur, comme étant de nouveau enfant, mais sage : déjà on peut voir que l'Innocence est le premier état, qui est celui de l'enfant qui tette ; celle-là même qui allaite ou la nourrice, signifie par suite aussi l'innocence, car l'état de celui qui donne et de celui qui reçoit, de même que l'état de l'agent et du patient, est perçu semblable. Il est dit ici qu'ils ont envoyé aussi sa nourrice ou celle qui l'avait allaitée, et cela, afin que fût décrite l'affection du vrai, savoir, en ce qu'elle devait venir de l'innocence, car l'affection du vrai n'est point l'affection du vrai, à moins qu'en elle il n'y ait l'innocence, numéros 2526, 2780, 3111 ; en effet, par l'innocence le Seigneur influe dans cette affection, et même avec la sagesse, car la véritable innocence est la sagesse même, Voir numéros 2305, 2306 ; et ceux qui sont en elle apparaissent aux yeux des anges comme des petits enfants, numéros 154, 2306. On voit aussi, par d'autres passages de la Parole, que Celui qui tète signifie l'innocence, par exemple, dans David :

« Par la bouche des petits Enfants et de Ceux qui tètent, tu as fondé la force. » - Matthieu 21:16.

Là, les petits enfants sont l'amour céleste, et ceux qui tètent sont l'innocence.

Dans Jérémie :

« Pourquoi faites-vous un grand mal contre vos âmes, pour vous retrancher l'homme et la femme, le petit Enfant et Celui qui tette du milieu de Juda, pour ne pas me laisser faire de restes parmi vous. » - Jérémie 44:7.

Là, le petit enfant et celui qui tette sont pareillement l'amour céleste et son innocence, lesquels devenant nuls, il n'y a plus aucun reste, c'est-à-dire qu'il ne reste plus rien du bien et du vrai qui avaient été cachés par le Seigneur dans l'homme interne, que ce soient là les restes (reliquiœ), on le voit numéros 1906, 2284 ; en effet, tous les biens et tous les vrais périssent avec l'innocence, car l'innocence procède immédiatement du Divin Même, ainsi elle est l'essentiel même dans les biens et dans les vrais.

Dans le Même :

« Le petit Enfant et Celui qui telle sont défaillants dans les places de la ville. » - Lamentations 2:11, - semblable signification ; dans le Même :

« Les baleines présentent la mamelle, elles allaitent leurs petits ; la fille de mon peuple, (est) cruelle ; la langue de Celui qui tette s'est attachée à son palais dans sa soif ; les petits Enfants ont demandé du pain, personne ne leur en a tendu. » - Lamentations 4:3-4.

Celui qui tette signifie aussi l'innocence, et les petits enfants sont les affections du bien.

Dans Moïse :

« Au-dehors l'épée, et dans les chambres la terreur détruiront même le jeune homme, même la vierge, même l'enfant qui tète avec l'homme vieux. » - Deutéronome 32:25.

L'épée qui détruira le jeune homme, la vierge, l'enfant qui tète avec l'homme vieux, c'est le faux qui détruira l'affection du vrai et l'affection du bien, ainsi que l'innocence avec la sagesse.

Dans Ésaïe :

« Ils apporteront tes fils dans leur sein et tes filles seront transportées sur l'épaule ; et des rois seront tes nourriciers, et leurs dames tes Nourrices. » - Ésaïe 49:22-23.

Les rois nourriciers sont l'intelligence ; leurs dames nourrices sont la sagesse, qui appartient à l'innocence, ainsi qu'il vient d'être dit.

  
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