Arcanes Célestes # 503
503. Le perceptif de la Très-Ancienne Eglise consistait non-seulement à percevoir ce que c'est que le bien et le vrai, mais aussi à faire le bien avec félicité et plaisir. Sans la félicité et le plaisir de faire le bien, le perceptif n'est pas vivant, mais par là il vit ; la vie de l'amour, et de la foi qui en procède, telle que fut celle de la Très-Ancienne Eglise, est la vie quand on est dans l'usage, ou dans le bien et le vrai de l'usage : c'est de l'usage, par l'usage et selon l'usage que la vie est donnée par le Seigneur. Il ne peut y avoir aucune vie dans ce qui est inutile, car tout ce qui est inutile est rejeté. C'est en cela que les Très-Anciens étaient des ressemblances du Seigneur ; c'est même pour cela que dans les perceptifs ils devinrent ses images. Le perceptif consiste à connaître ce que c'est que le bien et le vrai, ainsi ce qui appartient à la foi. Celui qui est dans l'amour se plait, non à connaître, mais à faire le bien et le vrai, c'est-à-dire, à être dans l'usage.