Bible

 

Jérémie 51:17

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17 Tout homme paraît abruti dans sa science; tout fondeur est rendu honteux par les images taillées; car ce qu'ils fondent est une fausseté, et il n'y a point de respiration en elles.

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Arcanes Célestes # 3079

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3079. Et sa cruche sur son épaule, signifie les réceptions du vrai, et l'effort : on le voit par la signification de la cruche, en ce qu'elle est le scientifique, ainsi le réceptacle du vrai, numéro 3068 ; et par la signification de l'épaule, en ce qu'elle est toute la puissance, ainsi l'effort, numéro 1085 : que les Cruches ou les urnes, et les vases en général, signifient dans le sens interne les choses qui tiennent lieu d'un réceptacle, comme sont les scientifiques et les connaissances relativement aux vrais, et les vrais eux-mêmes relativement au bien, c'est ce qu'on peut voir par plusieurs passages dans la Parole ; les vases du Temple et de l'autel n'ont pas signifié autre chose, et même ils étaient saints, parce qu'ils avaient ces significations ; le saint ne leur venait pas d'autre part : c'est pour cela que, quand Belschazar, avec les grands de sa cour et ses femmes, buvait le vin dans les vases d'or et d'argent, que Nébuchadnézar son père avaient emportés du Temple de Jérusalem, et qu'ils chantaient les louanges des Dieux d'or, d'argent, d'airain, de fer, de bois, de pierre, il Apparut une écriture sur la muraille de son palais. » - Daniel 5:2 [Il manque du texte ici] ,1368, de sorte que les connaissances leur servent à honorer des Dieux d'or et d'argent ; en effet, Belschazar y est appelé Roi Chaldéen, - Vers. 30.

Que les Vases signifient les Externes des Spirituels, cela est encore évident par d'autres passages de la Parole, comme dans Ésaïe :

« De même que les fils d'Israël apportent l'offrande dans un Vase pur à la maison de Jéhovah. » - .

Là, il s'agit du Royaume du Seigneur ; l'offrande dans un vase pur est un représentatif de l'homme Externe relativement à l'homme Interne, celui qui apporte l'offrande est l'homme Interne ; le vase pur est l'homme Externe qui est d'accord ; ainsi ce sont les choses qui sont dans l'Externe, savoir, les scientifiques, les connaissances, les doctrinaux.

Dans Jérémie :

« Le cri de Jérusalem est monté, et les grands ont envoyé les inférieurs vers les eaux, ils sont venus aux fosses, ils n'ont point trouvé d'eaux ; ils sont revenus leurs Vases vides, ils ont été couverts de honte. » - Jérémie 14:2-3.

Les Vases vides sont les connaissances dans lesquelles le vrai n'est point, et aussi les vrais dans lesquels le bien n'est point.

Dans le Même :

« Il m'a dévorée, il m'a confondue, Nébuchadnézar roi de Babel, il m'a rendue vase vide. » - Jérémie 51:34.

Le vase vide signifie aussi de semblables connaissances et de semblables vrais ; que ce soit Babel qui dévaste, on le voit numéro 1327 f.

Dans Moïse :

« Ils sont plantés comme des vallées, comme des jardins auprès d'un fleuve ; les eaux découleront de ses seaux, et sa semence (sera) vers la multitude des eaux. » - Nombres 24:6-7.

C’est un énoncé de Biléam sur Jacob et Israël ; les eaux découleront des seaux, ce sont les vrais qui découleront des connaissances. Dans la Parabole des dix Vierges, dont cinq ont pris avec leurs lampes de l'huile dans leurs vases, tandis que les folles n'en ont point pris, » - Matthieu 25:4, - les Vierges signifient les affections ; par les prudentes qui ont pris de l'huile dans leurs vases, il est signifié que le bien est dans les vrais, et qu'ainsi la Charité est dans la foi ; l'huile est le bien, voir numéro 886, les lampes sont l'amour.

  
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Arcanes Célestes # 1008

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1008. Demander l'âme de l'homme, c'est venger la profanation : cela est évident d'après ce que renferme le Verset précédent et d'après ce qu'on a dit dans ce Verset ; car il s'agit de l'action de manger du sang, action qui signifie la profanation. Peu de personnes connaissent ce que c'est que la Profanation, et l'on sait encore moins comment elle est punie dans l'autre vie. La profanation est de plusieurs sortes : celui qui nie absolument les vérités de la foi ne profane point ; telles sont les nations qui vivent hors de l'Eglise et hors de ses connaissances ; mais il y a profanation de la part de celui qui connaît les vérités de la foi ; et sa profanation devient encore plus grande s'il les reconnaît, les profère les prêche et les persuade aux autres, et que cependant il vive dans les haines, dans les vengeances, dans la cruauté, dans les rapines et dans les adultères, et se confirme dans de telles infamies par des passages pris çà et là dans la Parole, en les pervertissant, et en les plongeant ainsi dans ces infamies ; voilà l'homme qui profane : voilà ce qui donne principalement la mort à l'homme. Il est évident que cela lui donne la mort, en ce que, dans l'autre vie, les choses profanes et les choses saintes ont été entièrement séparées, les profanes étant dans l'Enfer et les Saintes dans le Ciel. Lorsqu'un tel homme vient dans l'autre vie, les choses profanes sont adhérentes aux choses saintes dans chacune des idées de sa pensée, comme elles l'étaient pendant sa vie dans le corps ; là, il ne peut alors mettre en avant une seule idée de sainteté, sans que la profanation qui lui est adhérente se manifeste absolument comme dans la clarté du jour ; car c'est ainsi que dans l'autre vie l'on perçoit les idées des autres : la profanation parait donc dans toutes les idées de sa pensée ; et comme le Ciel a la profanation en horreur, il est impossible que cet homme ne soit pas précipité dans l'Enfer. Il est à peine quelqu'un qui sache, au sujet des idées, ce qu'il en est ; on croit que l'idée est quelque chose de simple, mais il y a dans chaque idée de la pensée des choses innombrables diversement jointes ensemble, pour que l'idée soit une certaine forme et par suite une image peinte de l'homme, image qui est tout entière perçue et aperçue dans l'autre vie. Prenons seulement quelques exemples : Lorsque l'idée d'un lieu, soit contrée, ville on maison, survient à un esprit, aussitôt l'idée et l'image de tout ce qu'il a fait dans ce lieu se produisent en même temps, et tout cela est vu par les Esprits et par les Anges ; ou, s'il lui vient l'idée d'une personne contre laquelle il a eu de la haine, alors l'idée de tout ce qu'il a pensé, dit et fait contre elle se présente en même temps Il en est de même des idées de toutes les autres choses ; quand elles s'offrent à lui, tout ce qu'il a conçu en général et en particulier sur l'une de ces choses et dont il a reçu une impression, se montre à découvert ; que ce soit, par exemple, l'idée du mariage, alors se présentent, s'il a été adultéré, toutes les turpitudes et toutes les obscénités de l'adultère, même celles de la pensée ; se présentent semblablement et toutes les choses au moyen desquelles il a confirmé en lui les adultères, soit par les sensuels, soit par les rationnels, soit par la Parole, et la manière dont il a adultère et perverti les vérités de la Parole ; et de plus, l'idée d'une chose influe dans l'idée d'une autre et la lâche, comme une goutte d'un liquide noir jeté dans un vase plein d'eau donne une couleur obscure à tout le volume d'eau. Cet esprit est donc connu par ses idées ; et, ce qui est surprenant, c'est que, dans chacune de ses idées, il y a son image ou son effigie qui est si difforme, lorsqu'elle se présente à la vue, qu'on a horreur de la regarder. On peut voir par là quel est l'état de ceux qui profanent les choses saintes, et quelle est leur image dans l'autre vie. Toutefois l'on ne peut pas dire qu'il y a profanation des choses saintes de la part de ceux qui ont cru avec simplicité ce qui est dans la Parole, quoique ce qu'ils ont cru ne fût pas la vérité, car la Parole a été écrite selon les apparences. Voir sur ce sujet le numéro 589.

  
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