Bible

 

Jérémie 51:17

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17 Tout homme paraît abruti dans sa science; tout fondeur est rendu honteux par les images taillées; car ce qu'ils fondent est une fausseté, et il n'y a point de respiration en elles.

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Arcanes Célestes # 1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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Arcanes Célestes # 2243

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2243. Si, selon son cri qui est venu jusqu'il Moi, ils ont fait ta consommation ; et si non, je le saurai, signifie ni le mal est parvenu à non comble : on le voit par la signification du Cri, en ce qu'il est le faux, ainsi qu'il vient d'être expliqué, numéro 2240 ; il y a deux genres du faux, comme il a été dit à la fin de ce même numéro , savoir, le faux qui provient du mal et le faux qui produit le mal : le faux qui provient du mal est tout ce que pense l'homme quand il est dans le mal, c'est-à-dire, tout ce qui favorise le mal, par exemple, quand étant dans l'adultère, il pense au sujet de l'adultère qu'il est permis, qu'il est convenable, que c'est un plaisir de la vie, qu'il en résulte une procréation d'enfants, etc. ; ces pensées sont toutes des faux qui proviennent du mal : le faux qui produit le mal existe quand l'homme saisit quelque principe de sa religiosité, et croit ensuite que c'est un bien ou une sainteté, tandis qu'en soi c'est un mal ; par exemple, celui qui, d'après sa religiosité, croit qu'un homme peut sauver, et qui par cette raison lui rend un culte et l'adore, celui-là par ce faux fait le mal : il en est de même de toute autre religiosité qui en soi est fausse. Comme le faux vient du mal et comme le faux produit le mal, c'est pour cela qu'ici il est appelé le cri, et que semblable à une sorte de commun il signifie ce qu'il enveloppe, savoir, le mal, ce qu'on voit clairement aussi en ce qu'il est dit : Si, selon son cri qui est venu jusqu'à Moi, ils ont fait la consommation là il est dit son cri au singulier, et ils ont fait la consommation, au pluriel. Dans la Première Partie, numéro 1857, il a été montré en quoi consiste la Consommation : on peut en outre par les Églises comprendre ce que c'est que la Consommation : La Très-Ancienne Eglise, nommée Homme, fut de toutes les Églises la plus céleste ; par laps de temps elle dégénéra du bien de l'amour jusqu'au point qu'il ne lui resta enfin rien de céleste ; et alors ce fut pour elle la Consommation, laquelle est décrite par l'état des hommes de cette Eglise avant le Déluge. L'Eglise Ancienne qui exista après le Déluge et fut nommée Noach, a été moins céleste : elle aussi par laps de temps s'éloigna tellement du bien de la charité, qu'il ne lui resta rien de la charité, car elle se changea partie en magie, partie en idolâtrie, et partie en une sorte de dogmatique séparée d'avec la charité ; et alors ce fut pour elle la Consommation. A cette Eglise succéda une autre Eglise qui fut nommée Hébraïque ; celle-ci fut encore moins céleste et moins spirituelle, plaçant dans les rites externes une sorte de sainteté du culte ; elle fut par laps de temps diversement déformée, et ce culte externe se changea en culte idolâtrique, et alors ce fut pour elle la Consommation. Une quatrième Eglise fut ensuite restaurée chez les descendants de Jacob ; elle n'eut rien de céleste ni de spirituel, mais elle eut seulement le représentatif de l'un et de l'autre, aussi cette Église était-elle une Église représentative des célestes et des spirituels, car ils ignoraient ce que les rites représentaient et signifiaient ; mais elle fut instituée pour qu'il y eut toujours entre l'homme et le ciel quelque lien, tel qu'il en ci entre les représentatifs du bien et du vrai et le bien et le vrai eux-mêmes : cette Église tomba enfin dans les faux et dans les maux, au point que tous les rites devinrent idolâtriques, et alors ce fut pour elle la Consommation. Lors donc qu'après les Églises qui décroissaient ainsi successivement, le lien entre le genre humain et le ciel eût été rompu entièrement dans la dernière, à tel point que le genre humain aurait péri, puisqu'il n'y avait plus aucune Église pour former le lien et la chaîne, Voir numéros 468, 637, 931, 2054, le Seigneur vint alors dans le monde, et par l'union de l'Essence Divine avec l'Essence Humaine en Lui-Même, il conjoignit le ciel avec la terre, et en même temps il instaura une nouvelle Église qui fut appelée Église Chrétienne ; cette Eglise fut primitivement dans le bien de la foi, et ses membres vivaient entre eux comme frères dans la charité ; mais par succession de temps elle s'en éloigna de diverses manières, et aujourd'hui elle est devenue telle, qu'ils ne savent pas même que le fondement de la foi est l'amour pour le Seigneur ainsi que la charité envers le prochain ; et quoique d'après la doctrine ils disent que le Seigneur est le Sauveur du genre humain, qu'ils ressusciteront après la mort, qu'il y a un ciel et un enfer, toujours est-il cependant que bien peu d'entre eux croient ces vérités : comme telle est devenue cette Eglise, sa consommation n'est pas éloignée. D'après ce qui vient d'être dit on peut voir ce que c'est que la Consommation, c'est-à-dire qu'elle existe quand le mal est parvenu à son comble. Il en est de même dans le particulier, savoir, chez chaque homme ; mais comment la consommation s'opère-t-elle dans le particulier chez chaque homme, c'est ce qui sera dit, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, dans la suite. Dans la Parole, il s'agit très-souvent de la Consommation, et l'état qui précède est décrit par la vastation et la désolation, que suit la Visite.

  
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