Bible

 

Jérémie 51:17

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17 Tout homme paraît abruti dans sa science; tout fondeur est rendu honteux par les images taillées; car ce qu'ils fondent est une fausseté, et il n'y a point de respiration en elles.

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Arcanes Célestes # 1298

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1298. Ils eurent la brique au lieu de pierre, signifie qu'il y eut en eux le faux au lieu du vrai : c'est évident d'après la signification de la brique, qui, d'après ce qui vient d'être dit, désigne le faux ; et d'après la signification de la Pierre, qui, dans un sens étendu, désigne le vrai, Voir ci-dessus, numéro 643. Que les Pierres signifient le vrai, cela vient de ce que les Très-Anciens marquaient les limites par des Pierres et dressaient des Pierres comme des témoins que telle chose était ainsi, ou qu'elle était vraie ; c'est ce qu'on voit par la Pierre que Jacob érigea en statue.

Genèse 28:22; 35:14, , .

Et par l'autel que les fils de Ruben, de Gad et de Manassé élevèrent en témoignage sur le bord du Jourdain, - , 34.

C'est de là que, dans la Parole, les pierres ont signifié les vérités, au point que les vérités saintes qui appartiennent à l'amour ont été signifiées non-seulement par les pierres de l'autel, mais encore par les pierres précieuses sur les épaules de l'éphod d'Aharon et sur le pectoral du jugement. Quant à ce qui concerne l'Autel, quand le culte des sacrifices sur les autels a commencé, l'Autel signifiait le culte représentatif du Seigneur dans le commun, mais les Pierres étaient elles-mêmes les vérités saintes de ce culte ; c'est pour cela qu'il fut commandé de construire l'Autel avec des pierres entières, non taillées, et défendu de lever le fer sur elles, - Deutéronome 27:5-6, 1. Josué 8:31.

Parce que les Pierres taillées et sur lesquelles le fer avait été levé, signifiaient des choses artificielles, et par là les choses factices du culte, c'est-à-dire, celles qui viennent du propre ou des illusions de la pensée et du cœur de l'homme, ce qui était profaner le culte, ainsi qu'il est clairement dit dans l'Exode, - .

C'est par la même raison que le fer ne fut pas levé sur les pierres du Temple, 1 Rois 6:7.

Que les pierres précieuses sur les épaules de l'éphod d'Aharon et sur le pectoral du jugement aient de même signifié les vérités saintes, c'est ce que j'ai déjà montré, numéro 114 ; et c'est ce qu'on voit encore dans Ésaïe :

« Voici, Moi je ferai disposer en escarboucle tes » Pierres, et je (te) fonderai sur des saphirs ; et je ferai tes soleils » (fenêtres) en agates, et tes portes en Pierres de rubis, et toute » ton enceinte en Pierres de désir ; et tous tes fils seront les enseignés de Jéhovah, et la paix de tes fils sera abondante. » - Ésaïe 54:11-12, 13.

Les pierres ici nommées désignent les vérités saintes ; c'est pour cela qu'il est dit : Tous tes fils seront les enseignés de Jéhovah. C'est aussi de là qu'il est dit dans Jean

« que les fondements du mur de la ville de la sainte Jérusalem étaient ornés de toute espèce de Pierres précieuses qui sont désignées par leur nom. » - Apocalypse 21:19-20.

La sainte Jérusalem, c'est le Royaume du Seigneur dans les cieux et sur les terres, Royaume dont les fondements sont les vérités saintes. Les Tables de pierre sur lesquelles furent inscrits les préceptes de la Loi, ou les dix paroles, signifiaient de même les vérités saintes ; c'est pour cela qu'elles étaient de pierre, ou que leur fond était une pierre, - ..

En effet, ces préceptes eux-mêmes ne sont que les vérités de la foi. Maintenant, puisque dans les temps anciens les Pierres ont signifié les vérités, et que, dans la suite, lorsqu'on eut commencé à exercer le culte sur des statues, sur des autels et dans un temple, les statues, les autels et le temple ont signifié les vérités saintes, on voit pourquoi le Seigneur a été nommé aussi la Pierre ; dans Moïse :

« Le Fort de Jacob ; de là (il est) le Pasteur, la Pierre d'Israël. » - Genèse 49:24.

Dans Ésaïe :

« Ainsi a dit » le Seigneur Jéhovah : Moi je fonde en Zion une Pierre, Pierre d'épreuve, d'angle, de prix, de fondement solide. » - Ésaïe 28:10.

Dans David :

« La Pierre que les architectes ont rejetée est devenue la principale de l'angle. » - Psaumes 18:22.

Dans Daniel, il en est de même

« de la Pierre détachée du rocher et qui brisa la statue de Nébuchadnezar. » - Daniel 2:34-35, 45.

On voit encore que les Pierres signifient les vérités, dans Ésaïe :

« Par la sera expiée l'iniquité de Jacob, et tout le fruit sera celui-ci ; d'éloigner son péché, quand il aura mis toutes les Pierres de l'Autel, comme des Pierres de chaux dispersées. » - Ésaïe 27:9.

Les pierres de l'autel sont les vérités du culte qui ont été dissipées.

Dans le Même :

« Aplanissez le chemin du peuple, frayez, frayez le sentier, ôtez les pierres. » - Ésaïe 62:10.

Le chemin et la pierre désignent les vérités.

Dans Jérémie :

« Me voici contre » toi, montagne qui détruis, je te roulerai en bas des rochers et » te changerai en montagne de Combustion : et l'on ne prendra » plus de toi une Pierre pour l'angle ou une Pierre pour les fondements. » - Jérémie 51:25-26.

Il s'agit là de Babel ; la montagne de combustion est l'amour de soi ; l'on n'en prendra plus de pierre, c'est-à-dire qu'il n'y a plus de vrai.

  
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Arcanes Célestes # 9278

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9278. Six jours tu feras tes œuvres, signifie l'état du travail et du combat, quand on est dans les plaisirs externes qui doivent être conjoints aux internes : on le voit par la signification des six jours qui précèdent le septième, en ce qu'ils sont l'état du travail et du combat, numéros 737, 900, 8510, 8888, 8975, le travail alors et le combat sont signifiés par les œuvres qu'ils doivent faire dans ces jours. Par les œuvres des six jours, et par le repos au septième jour, sont signifiées les choses qui existent chez l'homme dans son premier et dans son second état quand il est régénéré ; et aussi celles qui existent chez lui quand il a été régénéré ; sur le premier et le second état de l'homme quand il est régénéré, voir ci-dessus, numéro 9274, et sur les choses qui existent chez lui quand il a été régénéré, voir numéro 9213 ; ces choses sont faites, afin que les externes soient conjoints aux internes : en effet, il y a l'homme externe, qui est aussi appelé homme naturel, et il y a l'homme interne, qui est appelé homme spirituel ; l'homme externe communique avec le monde, et l'homme interne avec le ciel. L'Ordre Divin est, que le ciel gouverne le monde chez l'homme, et non pas que le monde y gouverne le ciel, car, lorsque le ciel gouverne l'homme, le Seigneur le gouverne ; l'homme est né en cela, qu'il aime le monde et lui-même plus que le ciel et le Seigneur ; comme cela est opposé à l'ordre Divin, il faut qu'il y ait renversement par la régénération, ce qui arrive quand les choses qui appartiennent au ciel et au Seigneur sont aimées plus que celles qui appartiennent au monde et à soi-même : c'est par ce motif que l'homme qui a été régénéré, comme aussi celui qui est dans le ciel, est alternativement dans les externes et dans les internes, car par là les externes sont disposés de manière à concorder avec les internes, et enfin de manière à être soumis aux internes. Quand l'homme est dans les externes, il est dans le travail et dans le combat, car il est dans une vie qui savoure les choses du monde, dans laquelle influent de tout côté les enfers, qui sont continuellement en effort pour infester, et même pour subjuguer les choses qui appartiennent au ciel chez l'homme, mais le Seigneur défend continuellement et délivre : de là donc le travail et le combat, qui sont signifiés par les six jours de la semaine dans lesquels se font les œuvres : au contraire, quand l'homme est dans les internes, comme alors il est dans le ciel chez le Seigneur, le travail et le combat cessent, et il est dans la tranquillité de la paix, dans laquelle aussi se fait la conjonction ; voilà ce qui est signifié par le septième jour. Que les intérieurs de l'homme aient été créés selon l'image du ciel, et ses extérieurs selon l'image du monde, et qu'ainsi l'homme soit dans une très-petite forme un ciel, et soit aussi un monde, ainsi un microcosme, selon la manière de s'exprimer des anciens, on le voit, numéro 6057 ; par conséquent il est selon l'ordre Divin que le Seigneur par le ciel gouverne le monde chez l'homme, et nullement vice-versâ. On peut voir quel est le travail et le combat quand l'homme est dans les externes, en ce qu'alors il est dans un tel état, qu'il s'échauffe d'après le monde, et se refroidit pour le ciel si le ciel n'est pas comme le monde, et que par suite il est dans une telle ombre, qu'il ne peut saisir autre chose, sinon que les externes influent dans les internes, qu'en conséquence l'œil voit par lui-même, l'oreille entend par elle-même, et que leurs objets produisent les pensées et établissent l'intellectuel, et que par suite il peut de lui-même croire et de lui-même aimer Dieu, par conséquent d'après le monde voir le ciel ; il peut difficilement être tiré de cette illusion, avant d'avoir été élevé des externes dans les internes, et ainsi dans la lumière du ciel ; alors il commence à percevoir que les choses qui appartiennent au monde chez lui, ainsi celles qui appartiennent au corps et aux sens du corps, voient et agissent par l'influx provenant du ciel, c'est-à-dire, du Seigneur par le ciel, et nullement par elles-mêmes : par là on voit clairement pourquoi l'homme sensuel croit que tout ce qui appartient à sa vie vient du monde et de la nature, qu'il n'y a ni enfer ni ciel, et enfin qu'il n'y a point de Dieu ; par conséquent pourquoi il rit de tout ce qui appartient à l'Eglise en ce qui le concerne, mais l'affirme en ce qui concerne les simples, afin qu'ils soient dans des liens outre ceux qui ; proviennent des lois. D'après cela, on peut savoir ce que c'est qu'être dans les externes et non en même temps dans les internes, et que l'homme, lorsqu'il est dans les externes, est dans le froid et dans l'ombre quant aux choses qui appartiennent au ciel et à celles qui appartiennent au Seigneur ; et l'on peut aussi savoir par là qui sont dans le monde ceux qui sont intelligents et sages, à savoir, que ce sont ceux qui sont dans le vrai et dans le bien de l'Église, parce que ceux-ci tirent du ciel leur sagesse ; puis, qui sont dans le monde ceux qui sont insensés et fous, à savoir, que ce sont ceux qui ne sont ni dans le vrai ni dans le bien de l'Église, parce qu'ils savent seulement d'après le monde ; et que ceux d'entre eux qui se sont confirmés par les sciences du monde contre les vrais et les biens de l'Église, sont plus insensés et plus fous que tous les autres, quoiqu'ils se croient plus intelligents et plus sages que les autres, et qu'ils appellent simples ceux qui sont dans le bien de la vie d'après les vrais de la doctrine ; et cependant la simplicité de ceux-ci est sagesse devant les Anges, et même ceux-ci après la mort sont élevés par le Seigneur dans la sagesse angélique. Qu'il en soit ainsi, c'est même ce que le Seigneur enseigne dans Matthieu :

« C'est pour cela qu'en paraboles je parle, parce que voyant ils ne voient point, et entendant ils n'entendent point, et ne comprennent point, » - Matthieu 13:13-14.

Dans Jean. :

« J'enverrai l'Esprit de vérité, que le Monde ne peut recevoir, puisqu'il ne Le voit point, et ne Le reconnaît point ; encore un peu, et le monde ne Me verra plus, " - Matthieu 14:17, 19.

Que le Monde ne puisse recevoir l'Esprit de Vérité, puisqu'il ne le voit ni ne le connaît, cela signifie qu'on ne reconnaîtra pas le Seigneur par la foi du cœur, parce que les externes, qui appartiennent au monde, l'obscurciront : qui donc aujourd'hui L'adore comme Seigneur de tout le ciel et de toute la terre ? - Matthieu 28:18.

Et cependant tous ceux qui sont dans les cieux, ainsi ceux qui sont dans les internes, voient le Seigneur comme leur seul Dieu.

  
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