Bible

 

Jérémie 51:17

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17 Tout homme paraît abruti dans sa science; tout fondeur est rendu honteux par les images taillées; car ce qu'ils fondent est une fausseté, et il n'y a point de respiration en elles.

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L’Apocalypse Révélée # 767

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767. Vers. 18:9. Et ils la pleureront, et ils gémiront sur elle, les rois de la terre, qui avec elle ont commis scortation et se sont plongés dans les délices, quand ils verront la fumée de sa combustion, signifie les douleurs intérieures de ceux qui ont été dans la domination supérieure et dans ses plaisirs au moyen des vrais de la Parole falsifiés et adultérés, dont ils avaient fait les choses saintes de l'Eglise, quand ils les voient changés en choses profanes. Dans ce Verset et dans le suivant, il s'agit de la lamentation des Rois de la terre, par lesquels sont entendus les chefs suprêmes dans l'ordre, qui sont appelés grands et primats ; du Vers. 11 au Vers. 16, il s'agit de la lamentation des marchands de la terre, par lesquels sont entendus les inférieurs dans l'ordre, qui sont appelés moines ; et du Vers. 17 au Vers. 19, il s'agit de la lamentation des pilotes et des matelots, par lesquels sont entendus ceux qui apportent, lesquels sont appelés laïques. Ici, maintenant, il s'agit des Rois de la terre, par lesquels sont signifiés les chefs suprêmes dans l'ordre ; que par les Rois il soit entendu, non des Rois, mais ceux qui sont dans les vrais d'après le bien, et dans le sens opposé ceux qui sont dans les faux d'après le mal, on le voit ci-dessus, Nos. 483, 704, 720, 737, 740 ; ici donc, parles Rois de la terre, qui avec la Prostituée ont commis scortation et se sont plongés dans les délices, sont signifiés ceux qui sont dans la domination et dans les plaisirs au moyen des vrais de la Parole falsifiés et adultérés, principalement au moyen de ce vrai, par eux falsifié et adultéré, que le Seigneur a énoncé à Pierre, et dont il va être parlé ; que commettre scortation signifie falsifier et adultérer les vrais de la Parole, on le voit, Nos. 134, 632, 655 ; et que se plonger dans les délices signifie jouir des plaisirs de la domination et en même temps de l'opulence, No. 759 ; par ils pleureront et ils gémiront, sont signifiées leurs douleurs intérieures ; il est dit pleurer et gémir, parce que pleurer concerne la douleur pour leur chute de la domination et gémir concerne la douleur pour la privation de l'opulence ; et comme leurs douleurs sont plus intérieures que celles des marchands de la terre, c'est pour cela qu'au sujet des Rois de la terre, par lesquels sont entendus les supérieurs dans l'ordre, il est dit qu'ils pleureraient et gémiraient, tandis qu'au sujet des marchands de la terre, par lesquels sont entendus les inférieurs dans l'ordre, il est dit qu'ils pleureraient et seraient dans le deuil ; par voir la fumée de sa combustion, il est signifié quand ils voient changés en choses profanes les faux de leur Religiosité, qui sont des vrais de la Parole falsifiés et adultérés ; par la fumée sont signifiés ces faux, Nos. 422, 452, et par la combustion est signifié le profané, No. 766. D'après ces significations et les explications qui ont été données ci-dessus, No. 766, il est évident que par « ils la pleureront, et ils gémiront sur elle, les rois de la terre, qui avec elle ont commis scortation et se sont plongés dans les délices, quand ils verront la fumée de sa combustion » , il est signifié les douleurs intérieures de ceux qui ont été dans la domination supérieure et dans les plaisirs au moyen des vrais de la Parole falsifiés et adultérés, quand ils les voient changés en choses profanes.

  
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Arcanes Célestes # 4352

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4352. Et il tomba à son cou, signifie une seconde conjonction de tous dans cet universel : on le voit par la signification de tomber au cou, en ce que c'est une plus étroite conjonction, car c'est un plus étroit embrassement ; le cou, dans le sens interne, signifie aussi l'influx et la communication des intérieurs et des extérieurs, et par suite la conjonction, voir numéro 3542, 3603 : que ce soit la conjonction de tous ou avec tous dans cet universel, c'est parce que Jacob, au cou duquel Esaü tomba, est l'universel de toutes choses quant aux vrais, numéro 4346. La conjonction du bien avec les vrais dans le Naturel est décrite ici ; voici ce qui se passe au sujet de cette conjonction : Le Bien par l'homme Interne influe dans l'homme Externe, et s'y conjoint avec les vrais qui ont été insinués par l'homme Externe ; en effet, le Bien qui influe par l'homme Interne appartient à l'amour, car il n'existe aucun Bien spirituel ou céleste qui n'appartienne à l'amour, le Bien vient de là, et c'est de là qu'il est appelé Bien chez l'homme ; l'amour lui-même, qui est dans le bien et avec le bien, est ce qui conjoint ; si l'amour n'était pas dans le bien et ne se montrait pas, jamais aucune conjonction ne pourrait exister, car l'amour n'est autre chose que la conjonction spirituelle, parce que c'est par lui qu'elle se fait : cet amour ne vient d'autre part que du Seigneur, car le Seigneur est la source et l'origine de tout amour céleste et spirituel, par conséquent de tout bien qui en provient : cet amour est double, Céleste et Spirituel, l'amour céleste est l'amour envers le Seigneur, et l'amour spirituel est l'amour à l'égard du prochain, et est appelé charité ; c'est de ces amours que procèdent tout bien céleste et tout bien spirituel, et ce sont ces amours qui se consignent avec les vrais nommés vrais de la foi ; en effet, les vrais de la foi considérés sans l'amour sont seulement des mots sans vie, mais par l'amour, ainsi par la conjonction avec le bien de l'amour, ils reçoivent la vie : de là on peut voir qu'il n'y a jamais rien de la foi, sinon chez ceux qui sont dans le bien de l'amour, et que la foi est selon l'amour. Et comme il n'y a jamais rien de la foi, sinon chez ceux qui sont dans le bien de l'amour, c'est pour cela qu'il n'y a non plus aucune Confiance ou Assurance ; l'assurance ou la confiance, qui est nommée assurance ou confiance de la foi, chez d'autres que ceux qui sont dans l'amour et dans la charité, est ou bâtarde, ou telle qu'elle peut aussi exister chez les esprits diaboliques, lorsqu'ils sont dans un état de crainte ou d'angoisse, ou dans un état de persuasion d'après l'amour de soi et du monde ; mais comme aujourd'hui on a fait la foi salvifique sans les biens de la charité, et que néanmoins de loin on voit que les vrais de la foi ne peuvent sauver, par la raison que ces vrais existent aussi chez les méchants, c'est pour cela qu'on reconnaît la Confiance ou l'Assurance, et qu'on l'appelle la Foi, sans qu'on sache ce qu'elle est, et que même elle peut exister chez les méchants, et qu'il n'y a aucune confiance spirituelle si ce n'est celle qui influe par le bien de l'amour et de la charité, non quand l'homme est dans la crainte et dans l'angoisse, ou dans une persuasion d'après l'amour de soi et du monde, mais quand il est dans un état libre ; ni chez d'autres que ceux chez qui le bien a été conjoint aux vrais, et enraciné pendant le cours précédent de la vie, par conséquent non dans les maladies, les malheurs, les dangers de la vie, ni à l'approche de la mort ; si cette Confiance ou assurance qui se montre dans la contrainte sauvait l'homme, tous les mortels seraient sauvés, car chacun y est facilement amené ; en effet, le Seigneur qui veut le salut de tous, ne la refuserait à personne ; mais, par la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera dit ailleurs ce que c'est que cette Confiance ou assurance qu'on nomme la foi, quelle elle est, et chez qui elle est.

  
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