Bible

 

Jérémie 51:17

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17 Tout homme paraît abruti dans sa science; tout fondeur est rendu honteux par les images taillées; car ce qu'ils fondent est une fausseté, et il n'y a point de respiration en elles.

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L’Apocalypse Révélée # 671

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671. Vêtus d'un lin pur et éclatant, et ceints autour de la poitrine de ceintures d'or, signifie et cela d'après les vrais et tes biens purs et réels de la Parole. Par le lin pur et éclatant est signifié le vrai pur et réel, ainsi qu'il va être montré ; par la ceinture d'or autour de la poitrine est signifié le Divin procédant et en même temps conjoignant, qui est le Divin Bien, ci-dessus, No. 46 ; par être vêtu et être ceint, il est signifié apparaître et se présenter en eux, car les vêtements signifient les vrais qui se vêtent le bien, No. 166 ; et les ceintures signifient les vrais et les biens qui contiennent en ordre et en connexion, No. 46 : d'après cela, il est évident que par les Anges « vêtus d'un lin pur et éclatant, et ceints autour de la poitrine de ceintures d'or, » sont signifiés les vrais et les biens purs et réels, qui, parce qu'ils ne peuvent venir d'autre part que de la Parole, signifient les vrais et les biens de la Parole. Que le lin signifie le Divin Vrai, on peut le voir par les passages suivants ; par exemple, en ce que

« Aharon devait avoir des caleçons de lin, quand il entrait dans la Tente, et approchait de l'Autel. » — Exode 28:42-43 ;

— que

« quand il entrerait danf le Saint, défait revêtir la TUNIQUE DE LIN de SAINTETÉ, et avoir des CALEÇONS DE LIN sur sa chair, se ceindre du BAUDRIER DE LIN, et se coiffer du TURBAN DE LIN, habits de sainteté ; et qu'il devait revêtir ces mêmes habits quand il ferait expiation pour le peuple. » — Lévitique 16:4, 32.

— Pareillement, en ce que

« les Prêtres Lévites, lorsqu'ils entraient par les portes du Parvis intérieur, devaient se revêtir « ('habits de lin, avoir des TURBANS DE LIN sur la tête, et des caleçons de lin sur les lombes. » — Ézéchiel 44:17, 18.

— Que « les Prêtres portaient des éphods de lin. » — 1 Samuel 22:28.

— Que « Samuel, torsqu'étanl jeune garçon il faisait le service devant Jêlwvali, était revêtu d'un ÉPHOD DE LIN . » — 1 Samuel 2:18.

— Que « David, quand l'Arche fut transportée dans sa ville, était ceint d'un ÉPHOD DE LIN . » — 2 Samuel 6:14.

— D'après cela, on peut voir pourquoi « le Seigneur, quand il lava les pieds des Disciples, se ceignit d'un linge, et leur essuya tes pieds avec te linge. » — Jean 13:4-5 ;

— pourquoi « les Anges apparurent vêtus de lin. » — Daniel 10:5 ; Ézéchiel 9:2, 3, 4, 11 ; 10:2-7

— Et aussi les Anges vus dans « le sépulcre du Seigneur apparurent vêtus d'un BLANC RESPLENDISSANT et éclatant. » — Matthieu 28:3.

— « L'Ange qui mesurait le nouveau Temple avait un CORDEAU DE LIN à la main. » — Ézéchiel 40:3.

— « Jérémie, pour représenter l'état de l'Église quant au vrai, reçut ordre d'acheter une CEINTURE DE LIN, et de la cacher dans un trou du rocher vers l'Euphrate ; et plus tard il la trouva pourrie. » — Jérémie 13:1-7.

Il est dit aussi dans Ésaïe :

— « Le roseau froissé il ne brisera point, et le LIN FUMANT il n'éteindra point ; et à la vérité il amènera te jugement. » — Ésaïe 42:3.

— Par le lin, dans ces passages, il n'est pas entendu autre chose que le Vrai.

  
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Arcanes Célestes # 4031

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4031. Et au tardif accouplement du menu bétail, il n'en plaçait point, signifie ceux qui étaient contraints : on le voit par la signification de tardif accouplement : il a été montré ci-dessus, numéro 4029, que le prompt accouplement est le spontané ou le libre ; de là, et aussi de l'enchaînement des choses dans le sens interne, il est évident que le tardif accouplement est le contraint ou le non-libre ; cela est encore évident en ce qu'ici il n'est pas dit s'échauffer, comme au sujet du prompt accouplement ; en effet, s'échauffer signifie l'affection, et là, l'ardeur de l'affection ; tout ce qui ne provient pas de l'affection, provient du non-spontané ou du non-libre, car tout ce qui est spontané ou libre appartient à l'affection ou à l'amour, numéro 2870 ; il est encore évident, par la dérivation de ce mot dans la Langue originale, que c'est un manque ; en effet, quand l'ardeur de l'affection manque, la liberté cesse/et ce qui se fait alors est dit non-libre, et enfin contraint. Que toute conjonction du vrai et du bien se fasse dans la Liberté ou d'après le Spontané, par conséquent toute réformation et toute régénération, on peut le voir par les articles cités ci-dessus, numéro 4029 ; il en résulte donc que dans le non-libre ou par le contraint il ne peut se faire aucune conjonction, ainsi aucune régénération ; ce que c'est que la liberté et d'où procède la liberté, on le voit numéros , où il a été traité de la Liberté de l'homme : celui qui ne sait pas qu'aucune conjonction du vrai et du bien, c'est-à-dire, aucune appropriation, ni par conséquent aucune régénération, ne peut se faire que dans la liberté de l'homme, celui-là, quand il raisonne sur la Providence du Seigneur, sur la salvation de l'homme, et sur la damnation d'un grand nombre d'hommes, se jette dans de pures ombres et par suite dans de graves erreurs ; en effet, il s'imagine que le Seigneur peut, s'il le veut, sauver qui que ce soit, et cela, par d'innombrables moyens, par exemple, par des miracles, par des morts qui ressusciteraient, par des révélations immédiates, par des Anges qui détourneraient des maux et pousseraient au bien par une puissante force manifeste, par plusieurs états dans lesquels, quand l'homme est introduit, il fait pénitence, et par plusieurs autres moyens ; mais il ne sait pas que tous ces moyens sont des contraintes, et que l'homme ne peut être réformé par elles, car tout ce qui contraint l'homme, ne met en lui aucune affection, et si la contrainte est telle, qu'elle lui en mette, elle se lie à l'affection du mal ; il semble, en effet, qu'elle infuse quelque chose de saint, et même elle l'infuse, mais toujours est-il que quand l'état change, l'homme revient à ses précédentes affections, savoir, aux maux et aux faux, et alors ce saint se conjoint avec les maux et les faux, et devient profane à un tel point qu'il introduit dans l'enfer le plus terrible ; car cet homme reconnaît d'abord et croit, et même il est affecté du saint, et ensuite il nie, bien plus il a en aversion ; que ceux qui profanent soient ceux qui reconnaissent de cœur, et ensuite nient, mais non ceux qui n'ont point reconnu de cœur, on le voit numéros 301, 302, 303, 571, 582, 593, 1001, 1008, 1010, 1059, 1327, 1328, 2054, 2426, 3398, 3399, 3402, 3898 ; de là vient qu'aujourd'hui il ne se fait point de miracles manifestes, mais il s'en fait qui sont non-manifestes ou qui ne sont pas remarqués, et cela, afin qu'ils n'introduisent point le saint, et n'ôtent point à l'homme la liberté ; et c'est pour cela que les morts ne ressuscitent point, et que l'homme n'est point, par des révélations immédiates ni par des Anges, détourné des maux, et porté au bien par une puissante force manifeste ; c'est dans la liberté de l'homme que le Seigneur opère, et c'est par elle qu'il le ploie ; en effet, toute liberté de l'homme appartient à son amour ou à son affection, et par conséquent à sa volonté, numéro 3158 ; s'il ne reçoit pas le bien et le vrai dans sa liberté, le bien et le vrai ne peuvent lui être appropriés ou devenir siens ; car ce à quoi il est contraint n'est pas à lui, mais est à celui qui contraint, parce qu'il ne fait pas cela de lui-même, quoique cela soit fait par lui ; il semble parfois que l'homme est contraint au bien, par exemple, dans les tentations et les combats spirituels, mais alors sa liberté est plus forte que hors des tentations, comme on le voit numéros 1937, 1947, 2884 ; il semble aussi que l'homme est contraint au bien, lorsqu'il s'y contraint lui-même ; mais autre chose est de se contraindre soi-même, et autre chose d'être contraint ; celui qui se contraint soi-même, le fait d'après la liberté qui est au dedans de lui ; mais être contraint, c'est l'être d'après la non-liberté. Puisqu'il en est ainsi, on peut voir dans quelles ombres et par suite dans quelles erreurs peuvent se jeter ceux qui raisonnent sur la Providence du Seigneur, sur la salvation de l'homme, et sur la damnation d'un grand nombre d'hommes, et qui ne savent pas que c'est par la liberté que le Seigneur opère, et nullement par la contrainte, parce que dans les choses du saint, si le saint n'est pas reçu par la liberté, la contrainte est dangereuse.

  
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