Bible

 

Jérémie 51:17

Studie

       

17 Tout homme paraît abruti dans sa science; tout fondeur est rendu honteux par les images taillées; car ce qu'ils fondent est une fausseté, et il n'y a point de respiration en elles.

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Apocalypse Explained # 1033

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1033. That sitteth upon many waters, signifies that has dominion over all things of the Word, and thus over the holy things of the church. This is evident from the signification of "to sit," as being to subject to her judgment and to bring under her jurisdiction, and thus to have dominion over. This is why the expressions "sitting in judgment" and "sitting upon a throne" are used (See above, n. 687). Also from the signification of "waters," as being truths (See n. 71, 483, 518, 854), but here all things of the Word, because it is said "many waters," and has reference to the "harlot," which is Babylon, by which is meant adulteration and profanation of the Word from which comes every good and truth of the church. "Many waters" signify also the holy things of the church, because all holy things of the church have reference to goods and truths, which are from the Word.

[2] "To dwell upon many waters" has a like signification in Jeremiah:

Jehovah shall do that which He spoke against the inhabitants of Babylon. O thou that dwellest upon many waters, upon many treasures, thine end is come, the measure of thy gain (Jeremiah 51:12-13).

Because "many waters" signify the truths of the Word, and thus the holy things of the church, it is here added, "upon many treasures"; for "treasures" signify Divine truths, which are in the Word. "Many waters" here signify also the holy things of the church, as will be evident from the explanation of the fifteenth verse, where it is said, "The waters which thou sawest, where the harlot sitteth, are peoples and multitudes, nations and tongues," and "peoples, multitudes, nations, and tongues," there mean all things of the church; because the "earth" in the Word signifies the church, and thus those on the earth signify all things of the church. But on this more will be said in the explanation of that verse. That the Babylonians have subjected the truths of the Word and the holy things of the church to their judgment, jurisdiction, and dominion, can be seen from this, that they persuade the people that the Word is understood by them alone and not by any who have not been inaugurated into the ministry; and by this means they subject all things of the Word and thus all things of the church to their dominion.

[3] Moreover, the Word is such in the sense of its letter that it may be drawn aside to confirm any heresy whatever; for the sense of the letter consists of appearances of truth, which hold enclosed in them the genuine truths of heaven, which are called spiritual truths; and unless these truths are revealed and laid bare, that is, unless they are taught in the doctrines of the church, the appearances they present may be drawn over and perverted to favor any falsity whatever, and even to favor evil. For the genuine truths of the Word are like a man, and the appearances of truth, of which the sense of the letter consists, are like his garments, from which alone no judgment can be formed respecting who the man is or what he is. If a man were judged from his garments alone, a king might be called a servant, and a servant a king, and a good man might be called an evil man, and an evil man a good man; and so on. So those who arrogate to themselves dominion over all things of the church and heaven can apply the sense in its letter a thousand ways to favor their dominion. And this is an easy task, because all things of the church, which are called holy, they place above the human understanding, and when this is assented to and no genuine truth is taught, infernal falsities may be called truths, and devilish evils may be called goods; and the simple may even be persuaded that the edicts of the Pope are just as holy as the commandments of the Word, and even more holy; and yet these are from heaven, while those edicts are for the most part from hell. For every edict respecting government, faith, and worship in the church, that has for an end dominion in the world, however it may appear in the external form, and may sound as if from the Word, is from hell; while every commandment from the Word, because it has for its end the salvation of souls by the Lord, is from heaven. From all this it can be seen that "sitting upon many waters," when predicated of Babylon as a harlot, signifies having dominion over all things of the Word, and thus over the holy things of the church.

  
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Thanks to the Swedenborg Foundation for their permission to use this translation.

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Arcanes Célestes # 1925

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1925. L'Ange de Jéhovah la trouva, signifie la pensée de l'homme intérieur, savoir, chez le Seigneur : on peut le voir par la représentation et la signification de l'Ange de Jéhovah. Dans la Parole, il est quelquefois parlé de l'Ange de Jéhovah, et partout, quand il est pris dans le sens bon, il représente et signifie quelque essentiel chez le Seigneur et procédant du Seigneur ; quant à ce qu'il représente et signifie, on peut le voir par l'enchaînement des choses. Il y eut des Anges qui furent envoyés vers des hommes, comme aussi il y en eut qui parlèrent par les Prophètes, mais ce qu'ils prononçaient ne venait pas des Anges, mais était transmis par les Anges, car l'état consistait alors à ne savoir autre chose sinon qu'ils étaient Jéhovah, c'est-à-dire, le Seigneur ; mais aussitôt qu'ils s'étaient exprimés, ils revenaient dans leur ancien état, et parlaient comme d'eux-mêmes : il en a été ainsi des Anges qui ont prononcé la Parole du Seigneur, ce qu'il m'a été donné de connaître plusieurs fois par une expérience aujourd'hui semblable dans l'autre vie ; dans la suite, par la Divine Miséricorde du Seigneur, je parlerai de cette expérience ; voilà le motif pour lequel les Anges ont quelquefois été appelés Jéhovah, ainsi qu'on le voit clairement par l'Ange qui apparut à Moïse dans le buisson, et dont il est ainsi parlé :

« l'Ange de Jéhovah apparut à Moïse dans une flamme de feu, du milieu d'un buisson J@©hovah vit qu'il se détournait pour voir, et Dieu cria vers lui du milieu du buisson. Dieu dit à Moïse : Je Suis Celui qui Suis. Et Dieu dit encore à Moïse : Tu diras ainsi aux fils d'Israël Jéhovah, le Dieu de vos pères m'a envoyé vers vous. » - Exode 3:2, 4, 14, .

Par ce passage, on voit clairement que ce fut un Ange qui apparut à Moïse comme une flamme dans le buisson, et qu'il s'exprima comme s'il eut été Jéhovah, parce que le Seigneur ou Jéhovah parlait par lui : En effet, pour que le langage arrive à l'homme par des mots ou des sons articulés et dans le dernier degré de la nature, le Seigneur se sert du ministère des Anges, en les remplissant du Divin, et en assoupissant les choses qui sont leur propre, de manière qu'alors ils ne savent autre chose, sinon qu'ils sont eux-mêmes Jéhovah ; c'est ainsi que le Divin de Jéhovah, qui est dans les suprêmes tombe dans l'infinie de la nature, dans lequel est l'homme quant à la vue et à l'ouïe. Il en fut de même de l'Ange qui parla à Gédéon ; voici ce qui en est dit dans le Livre des Juges :

« L'Ange de Jéhovah apparut à Gédéon, et lui dit : Jéhovah (est) avec toi, (qui est) puissant par la force. Et Gédéon lui dit : En moi ! Mon Seigneur ! Pourquoi tout cela nous arrive-t-il ? Et Jéhovah le regarda, et dit : Va dans ta force. Alors Jéhovah lui dit : certainement je serai avec toi. » - Juges 6:12, 13, 16.

Et ensuite :

« Gédéon vit que c'était l'Ange de Jéhovah ; et Gédéon dit : Ah ! Seigneur Jéhovah ! Puisque j'ai vu l'Ange de Jéhovah face à face. Et Jéhovah lui dit : La paix (est) avec toi, ne crains point. » - Ibid. Vers. 22, 23.

Là, c'était pareillement un Ange, mais il était alors dans cet état à ne savoir autre chose, sinon qu'il était lui-même Jéhovah ou le Seigneur. Dans un autre endroit du Livre des Juges :

« L'Ange de Jéhovah monta de Gilgal à Bochim, et il dit, Je vous ai fait monter d'Egypte, et je vous ai amenés dans la terre que j'avais promise par serment à vos pères, et j'ai dit : Je ne rendrai pas vaine mon alliance avec vous pour l'éternité. » - Juges 2:1.

Là, c'est pareillement un Ange qui parle au nom de Jéhovah, en disant qu'il les a tirés de la terre d'Egypte, lorsque cependant ce n'est pas un Ange qui les en a tirés, mais c'est Jéhovah, ainsi qu'il est dit dans beaucoup d'autres passages : on peut voir, d'après cela, comment les Anges ont parlé par les Prophètes, c'est-à-dire, que c'est le Seigneur Lui-même qui parlait, quoique ce fut par les Anges, et que les Anges n'ont pas dit la moindre chose d'eux-mêmes ; que la Parole ait été prononcée par le Seigneur, c'est ce qu'on voit par plusieurs passages, et aussi dans Mathieu :

« Afin que s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par le Prophète : Voici, une Vierge sera enceinte, et elle enfantera un Fils. » - Juges 1:22-23.

Et ailleurs encore. Comme le Seigneur parle par les Anges quand il parle avec l'homme, c'est de là que le Seigneur, dans la Parole, est souvent appelé Ange, et alors l'Ange signifie quelque essentiel chez le Seigneur et procédant du Seigneur, comme ici, où il signifie la pensée Intérieure du Seigneur ; c'est pour cela encore que cet Ange est appelé aussi Jéhovah et Dieu dans ce Chapitre ; par exemple dans le Vers. 13 :

« Et Hagar appela le nom de Jéhovah qui lui parlait : Toi Dieu qui me vois. ailleurs par les Anges il est pareillement signifié quelque chose de spécial au Seigneur, comme dans Jean :

« Les sept » Voiles sont les Anges des sept Eglises.

Apocalypse 1:20.

Il n'y a pas d'anges des Eglises, mais par ces anges est signifié ce qui appartient à l'Eglise, par conséquent ce qui appartient au Seigneur respectivement aux Eglises.

Dans le Même : Je vis la grande et haute muraille de la sainte Jérusalem, ayant douze portes, et douze Anges aux portes, sur lesquelles étaient inscrits des noms qui sont (ceux) des douze Tribus des fils d'Israël. » - Apocalypse 21:12.

Là, les douze Anges signifient la même chose que les douze Tribus, c'est-à-dire, tout ce qui appartient à la foi, par conséquent le Seigneur de Qui procède la foi et tout ce qui appartient à la foi.

Dans le Même :

« Je vis un Ange volant dans le milieu du Ciel, ayant l'Evangile éternel. » - Apocalypse 14:6.

Là, l'Ange signifie l'Evangile, qui appartient au Seigneur seul.

Dans Ésaïe :

« L'Ange de ses faces nous a sauvés ; à cause de son amour et à cause de sa clémence, il les a rachetés ; et il les a pris et les a portés tous les jours de l'éternité. » - Ésaïe 63:9.

Là, par l'Ange des faces on entend la miséricorde du Seigneur envers tout le genre humain, en ce qu'il a racheté les hommes : pareillement, quand Jacob bénit les fils de Joseph il dit :

« Que l'Ange qui m'a délivré de tout mal bénisse ces enfants. » - Genèse 48:16 ;

Dans ce passage, l'Ange signifie aussi la Rédemption qui est l'oeuvre du Seigneur dans Malachie :

« Incontinent viendra vers son temple le Seigneur que vous cherchez, et l'Ange de l'alliance que vous désirez. » - Malachie 3:1.

Que le Seigneur soit signifié par l'Ange, c'est ce qu'on voit clairement dans cet endroit, où il est appelé l'Ange de l'alliance à cause de son avènement ; on voit encore plus clairement, dans l'Exode, que l'Ange signifie le Seigneur :

« Voici, Moi j'envoie un Ange devant toi, pour te garder dans le chemin, et pour te conduire au lieu que j'ai préparé ; il ne souffrira point votre prévarication, parce que man nom est au milieu de lui. » - , .

D’après cela, il est donc évident que par l'Ange, dans la Parole, on entend le Seigneur ; mais quant à l'attribut du Seigneur, l'enchaînement des choses dans le sens interne le manifeste clairement.

  
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