Bible

 

Jérémie 51:16

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16 Sitôt qu'il fait ouïr sa voix il y a un grand bruit d'eaux dans les cieux; après qu'il a fait monter du bout de la terre les vapeurs, ses éclairs annoncent la pluie, et il tire le vent hors de ses trésors.

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Arcanes Célestes # 6419

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6419. De la fille qui s'avance sur la muraille, signifie pour combattre contre le faux : on le voit par la signification de la fille, eu ce qu'elle est l'Église, numéros 2362, 3963, ici l'Église spi-rituelle, parce qu'il s'agit de cette Église ; par la signification de s'avancer sur la muraille, en ce que c'est pour combattre contre le faux, comme le montrent clairement les paroles qui suivent,

“ Ils l'irritent, et ils lancent, et ils l'ont en haine, les archers ; et il sera assis dans la force de son arc, » paroles qui signifient le combat du faux contre le vrai. S'il est dit

“ Qui s'avance sur la muraille, c'est parce que dans le sens interne il s'agit de l'attaque du vrai par les faux, et de la défense du vrai contre les faux ; car l'Église spirituelle, qui est représentée par Joseph, est continuellement attaquée, mais le Seigneur la défend continuellement ; de là, dans la Parole, les choses qui appartiennent à cette Église sont comparées à une ville, qui a une Muraille, un Avant-mur, des Portes, des Barres ; et par les attaques contre cette ville sont décrites les attaques du vrai par les faux ; c'est pourquoi aussi la ville signifie les doctrinaux, numéro 402, 2268, 2449, 2712, 2943, 3216, 4492, 4493, et la muraille signifie les vrais de la foi qui défendent, et dans le sens opposé les faux qui sont détruits ; que la muraille signifie les vrais de la foi qui défendent, on le voit clairement dans Ésaïe :

« Une ville forte (est) à nous ; pour salut il posera les murailles et l'avant-mur ; ouvrez les portes pour qu'elle entre, la nation juste qui garde les fidélités. » - Ésaïe 26:1 :

Et dans le Même :

« Tu appelleras salut tes murailles, et tes portes, louange. » - Ésaïe 60:18.

Dans le Même :

« Voici, sur les mains je t'ai gravée, tes murailles (sont) devant Moi continuellement. » - Ésaïe 49:16.

Les murailles sont les vrais de la foi.

Dans le Même :

« Sur tes murailles, Jérusalem, j'ai établi des sentinelles, tout le jour et toute la nuit elles ne se tairont point, remettant en mémoire Jéhovah. » - Ésaïe 62:6.

Pareillement.

Dans Jérémie :

« Ainsi a dit Jéhovah Sébaoth : Moi, je détourne les armes de guerre, avec lesquelles vous combattez contre le Roi de Rabel, et contre les Chaldéens qui vous assiègent, en dehors de la muraille ; je combattrai Moi-Même contre vous par main étendue. » - Jérémie 21:4.

Dans le Même :

« Jéhovah a pensé à détruire la muraille de la fille de Sion ; il a mis dans le deuil l'avant-mur et la muraille, ensemble ils languissent ; enfoncées en terre ont été ses portes ; il a détruit et brisé ses barres. » - Lamentations Jérémie 2:8, 9.

Dans Ézéchiel :

« Les fils d'Arvad et ton armée, sur tes murailles tout autour, et les Gamadéens dans tes tours ont été ; leurs boucliers ils ont suspendu sur tes murailles tout autour, et ils ont perfectionné ta beauté. » - Ézéchiel 27:11.

Là, il s'agit de Tyr, par laquelle sont signifiées les connaissances du bien et du vrai. Que de telles choses soient signifiées par la Ville et par les murailles, on peut le voir clairement d'après la description de la Sainte Jérusalem descendant du ciel et montrée à Jean par laquelle est signifiée une nouvelle Église, comme le prouve chaque expression ; et là, par la muraille est signifié le Divin Vrai procédant du Seigneur ; il en est parlé ainsi dans Jean :

« La sainte Jérusalem descendant du ciel, ayant une muraille grande et élevée, ayant douze portes ; la muraille de la ville avait douze fondements, et en eux les noms des douze Apôtres de l'Agneau : celui qui me parlait mesurait la ville et ses portes, et sa Muraille ; sa Muraille était de cent quarante-quatre coudées, mesure d'homme, c'est-à-dire, d'ange : la structure de la muraille était de jaspe, et la ville un or pur semblable à un verre pur ; les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de toute pierre précieuse. » - Apocalypse 21:10-11, 12, 14, 15, 17-18, 19.

Que la Muraille soit le Divin Vrai procédant du Seigneur, et par suite le vrai de la foi d'après le bien de la charité, cela est évident d'après chacune des choses qui y sont dites de la muraille ; par exemple, que la muraille avait douze fondements et en eux les noms des douze Apôtres de l'Agneau, car douze signifie toutes choses, numéros 3272, 3858, 3913 ; la muraille et ses fondements signifient les vrais de la foi ; il en est de même des douze Apôtres, numéros 3488, 3858 (fin), 6397 ; ensuite, que la muraille était de cent quarante-quatre coudées, car ce nombre signifie la même chose que douze, à savoir, toutes choses, puisqu'il est composé de douze multiplié par douze ; et comme ce nombre, quand il se dit de la muraille, signifie tous les vrais et tous les biens de la foi, il est ajouté qu'il est mesure d'homme, c'est-à-dire, d'ange ; et aussi, que la structure de la muraille était de jaspe, et que ses fondements étaient ornés de toute pierre précieuse, car le jaspe et les pierres précieuses signifient les vrais de la foi, numéros 114. Que la muraille dans le sens opposé signifie les faux qui sont détruits, on le voit clairement par ces passages, dans Ésaïe :

« Jour de tumulte dans la vallée de la vision ; le Seigneur Jéhovah Sébaoth détruit la muraille, et le cri (va) jusqu'à la montagne ; car Élam a pris le carquois, avec le char de l'homme, des cavaliers ; les cavaliers se plaçant se sont placés jusqu'à la porte. » - Ésaïe 22:5, 6, 7.

Dans le Même :

« Le rempart de refuge de tes murailles, il l'abaissera, l'abattra, le renversera à terre, jusque dans la poussière. » - Ésaïe 25:12.

Dans Jérémie :

« Montez sur ses murailles, et renversez-les. » - Jérémie 5:10.

Dans le Même :

« J'allumerai un feu sur la muraille de Damas, qui dévorera les palais de Benhadad. » - Jérémie 49:27.

Dans le Même :

« Contre les murailles de Babel levez l'étendard, tenez la garde, placez les sentinelles. » - Jérémie 51:12.

Dans Ézéchiel :

« Elles renverseront les murailles de Tyr, et elles détruiront ses tours, et je tirerai sa poussière hors d'elle, et je la réduirai en aridité de rocher. » - Ézéchiel 26:4, 8-9, 12.

  
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Arcana Coelestia # 4317

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4317. In the internal historical sense 'because he touched, in the hollow of Jacob's thigh, the sinew of that which was displaced' means because of their heredity which could not be rooted out through regeneration because they would not allow that to happen. This is clear from the meaning of 'the thigh' as conjugial love, and consequently all celestial and spiritual love, dealt with in 4280, and 'the hollow of the thigh' as the place where conjugial love, and also all celestial and spiritual love, is joined to natural good, 4277, 4280. Consequently 'touching it', that is, so damaging it that limping results, means destroying the good that flows from those loves. And since it was Jacob in whom this was done, that among his descendants which had come down from him, and so was hereditary, is meant. 'The sinew of that which was displaced' means falsity, see 4303, in this case falsity which stems from hereditary evil. The fact that this heredity could not be rooted out through regeneration because they would not allow that to happen follows from this and from the whole train of thought.

[2] The possession of such a heredity and their inability to be regenerated is quite clear from all that is recorded in the Word about them, and especially from the following in Moses,

Moses summoned all Israel and said to them, You yourselves saw all that Jehovah did before your eyes in the land of Egypt to Pharaoh and all his servants, and to all his land; and Jehovah has not given you a heart to know, and eyes to see, and ears to hear, even to this day. Deuteronomy 29:2, 4.

In the same author,

I know the people's imagination, which they are performing today, before I bring them into the land which I have sworn [to give them]. Deuteronomy 31:21.

And further on,

I will hide My face from them; I will see what their end will be, for they are a perverse generation, sons with no truth in them. I would scatter them far, I would make the memory of them cease from mankind, except that I feared the wrath of the enemy. For they are a nation from whose counsel is perishing and in whom there is no intelligence. For from the vine of Sodom comes their vine, and from the fields of Gomorrah their grapes; they have grapes of hemlock, clusters that are bitter. The poison of dragons is their wine, and the cruel head of asps. Is not this stored up with Me, sealed up in My treasuries? Deuteronomy 32:20, 26-34.

The same things are said in many other places, in particular in Jeremiah.

[3] Further evidence that their heredity is meant by the touching of Jacob's thigh and his consequently having a limp may be seen in Hosea,

The controversy of Jehovah with Judah: He will make a visitation on Jacob over his ways, and will render to him according to his deeds. In the womb he supplanted his brother; in his grief he contended with God, and contended against the angel and prevailed; he wept and appealed to him. Hosea 12:2-4.

Here 'contending with God' means, in the internal historical sense, their insistence that a representative of the Church should exist with them, 4290, 4293. From this it is evident that the kind of heredity they possessed had been derived from Jacob himself, as may be shown from further places still but must be passed over for the time being.

[4] As regards heredity specifically, the belief at the present day in the Church is that all hereditary evil is derived from the first parent and that all are therefore condemned in respect of that evil. But this is untrue. The origin of hereditary evil in everyone lies with his parents and parents' parents, that is, with successive generations of ancestors. Every evil which each of these has acquired to himself by his own actions in life, inasmuch as it becomes so to speak part of his character through regular practice or habit, is passed on to his children and becomes hereditary in them; and that evil accompanies what has been implanted in parents from grandparents and ancestors. Hereditary evil coming from the father is more internal, and hereditary evil from the mother more external. That coming from the father cannot be rooted out easily whereas that from the mother can. When a person is being regenerated the deeply-implanted hereditary evil that is received from immediate forbears is rooted out; but with those who are not being regenerated, or who are unable to be, it remains. This then is hereditary evil; see also 313, 494, 2122, 2910, 3518, 3701. This matter is also plain to anyone who reflects, as well as from the fact that every family has some evil or good characteristic by which it is distinguished from other families; and that characteristic, as is well known, is inherited from parents and ancestors. The same applies to the Jewish nation which is still in existence. It is clearly different from all other nations and may be recognized not only from its particular disposition but also from its customs, speech, and facial characteristics.

[5] But few people know what hereditary evil is. It is believed to consist in the doing of evil, when in fact it consists in the willing and therefore thinking of it. It is within the will itself and therefore within thought that hereditary evil dwells. It is the actual inclination to evil which is within them and which attaches itself even when the person does what is good. It is recognized through the kind of delight which enters in when evil befalls another. This root lies hidden deep down, for the interior form itself receiving good and truth from heaven, that is, from the Lord by way of heaven, is perverted and so to speak twisted out of shape, with the result that when good and truth flow in from the Lord these are either cast back or perverted or smothered. This is why no perception of what is good and true exists at the present day, but instead, in the case of the regenerate, conscience which acknowledges as good and true that which has been learned from parents and teachers. Hereditary evil leads to loving oneself more than others, willing evil on another if he does not promote oneself to honour, and taking delight in acts of revenge. It also leads to loving the world more than heaven and to all evil desires or evil affections, which spring from the same source. Man does not know that such things exist within him, still less that they are the opposite of heavenly affections. In the next life however he is shown plainly how much evil, hereditary in origin, he has drawn to himself through his own actions in life, and also how far he has removed himself from heaven through evil affections from the same source.

[6] The fact that hereditary evil in Jacob's descendants could not be rooted out through regeneration because they would not allow that to happen is also evident from the historical descriptions in the Word - in all their temptations in the desert they gave in, as described in Moses, which they also did subsequently in the land of Canaan as often as they did not see miracles taking place. Those temptations however were external ones, and not internal or spiritual. In spiritual things they were incapable of being tempted because they had no knowledge of internal truths nor any possession of internal goods, as shown already; and nobody is able to be tempted except in what he knows or possesses. Temptations are the actual means by which regeneration is accomplished. This is what is meant by them not allowing regeneration to happen. Concerning their state and fate in the next life, see 939-941, 3481.

  
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Thanks to the Swedenborg Society for the permission to use this translation.