Bible

 

Jérémie 51:16

Studie

       

16 Sitôt qu'il fait ouïr sa voix il y a un grand bruit d'eaux dans les cieux; après qu'il a fait monter du bout de la terre les vapeurs, ses éclairs annoncent la pluie, et il tire le vent hors de ses trésors.

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 4748

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

4748. Et leurs chameaux portaient des aromates, de la résine, et du stacté, signifie les vrais intérieurs naturels : on le voit par la signification des chameaux, en ce qu'ils sont en général les choses qui appartiennent à l'homme naturel et qui servent à l'homme spirituel, et en particulier les scientifiques communs dans l'homme naturel, numéro 3048, 3071, , 3143, 3145, 4156 ; et par la signification des aromates, de la résine et du stade, en ce qu'ils sont les vrais intérieurs naturels qui y ont été conjoints au bien, ainsi qu'il va être montré. Chez les Anciens, des choses suaves et odoriférantes étaient employées dans leur culte sacré, de là leurs encens et leurs parfums ; des choses semblables étaient aussi mêlées avec les huiles qui servaient à leurs onctions ; mais aujourd'hui l'on ne sait pas d'où venait cet usage ; et cela, parce qu'on ignore entièrement que les pratiques du culte chez les Anciens tiraient leur origine des spirituels et des célestes qui sont dans les cieux, et qu'elles y correspondaient ; l'homme s'est tellement éloigné des spirituels et des célestes, et est tellement plongé dans les naturels, les mondains et les corporels, qu'il est dans l'obscur, et qu'il en est un grand nombre qui nient l'existence du spirituel et du céleste. Si les Anciens ont employé des encens et des parfums dans les rites sacrés, cela vient de ce que l'odeur correspond à la perception, l'odeur suave, comme celle des aromates de divers genres, à une perception agréable et agréée, telle qu'est celle du vrai d'après le bien ou de La foi d'après la charité ; et même telle est la correspondance, que dans l'autre vie, toutes les fois qu'il plaît au Seigneur, les perceptions elles-mêmes sont changées en odeurs ; voir sur ce sujet ce qui a déjà été dit d'après l'expérience, numéro 925, 1514, 1517, 1518, 1519, 3577, . Quant à ce que signifient en particulier ici les aromates, la résine et le stacté, on peut le voir par les autres passages où ces mots se trouvent en général, ils signifient les vrais intérieurs dans le naturel, mais qui procèdent du bien là, car les vrais par eux-mêmes ne font point cela, mais c'est le bien qui le fait par les vrais ; de là les variétés sont selon la qualité du vrai conjoint au bien, et par conséquent selon la qualité du bien, car le bien a sa qualité par les vrais. Comme Giléad signifie le bien extérieur tel qu'est celui qui appartient aux sensuels, et qui est appelé chose agréable (volupe) numéro 4117, 4124, et que l'Egypte dans le sens bon signifie les scientifiques, qui sont les vrais externes de l'homme naturel correspondants à ce bien, ou concordants avec ce bien, numéro 1462, c'est pour cela que par les Jischmaélites de Giléad portant sur des chameaux des aromates en Egypte, il est signifié que les vrais intérieurs provenant de leurs scientifiques étaient portés vers les scientifiques qui sont signifiés par l'Egypte, et dont il va être parlé. Les vrais intérieurs sont les conclusions tirées des vrais extérieurs ou des scientifiques, car les scientifiques de l'homme naturel sont les moyens qui servent à conclure et par conséquent à examiner les intérieurs, de même que quand quelqu'un examine l'intention d'un autre dans sa physionomie, dans la vibration de la lumière de ses yeux, et dans la vie du son quand il parle, et des gestes quand il agit. Comme tels sont les vrais par lesquels le naturel de l'homme est perfectionné et aussi amendé, c'est pour cela que la guérison est attribuée aux aromates de cette sorte ; par exemple, à la résine, dans Jérémie :

« Est-ce qu'il n'y a pas de Résine balsamique en Giléad ? Est-ce qu'il n'y a pas de Médecin là ? Pourquoi la santé de mon peuple ne monte-t-elle pas ? » - Jérémie 8:22.

Dans le Même :

« Monte à Giléad, et prends de la résine, vierge fille de l'Egypte ; en vain tu as multiplié les médicaments, point de guérison pour toi. » - Jérémie 46:11.

Dans le Même :

« Tout à coup elle est tombée, Babel, et elle a été brisée ; poussez des hurlements sur elle, prenez de la résine pour sa douleur, peut-être guérira-t-elle ? » - Jérémie 51:8.

Que des choses semblables signifient des spirituels, on le voit clairement dans Jean :

« Les marchands de la terre pleureront et gémiront sur Babel, de ce que personne n'achète plus leurs marchandises ; marchandises d'or et d'argent, et de pierres précieuses, et de perles, et de fin lin, et de pourpre, et de soie, et s'écarlate, et tout bois de Thya, et tout vase d'ivoire, et tout vase de bois très-précieux, et d'airain, et de fer, et de marbre, et du cinnamome, et des parfums, et des essences, et de l'encens et du vin, et de l'huile, et de la fleur de farine, et du froment, et des bêtes de charge, et des brebis, et des chevaux, et des chariots, et des corps, et des âmes d'hommes. » - Apocalypse 18:11-12, 13.

Ces marchandises n'auraient pas été recensées d'une manière si spéciale, si chacune n'avait signifié des choses qui sont dans le Royaume du Seigneur et dans son Église, autrement ce serait des mots d'aucune valeur ; il est notoire que Babel signifie ceux qui ont détourné tout culte du Seigneur vers le culte d'eux-mêmes, et ainsi ceux qui sont dans un interne profane en même temps que dans un externe saint ; c'est pourquoi leurs marchandises signifient les choses qu'ils ont inventées avec étude et artifice pour le culte d'eux-mêmes, et aussi les doctrinaux, et les connaissances du bien et du vrai d'après la Parole, qu'ils ont perverties en leur faveur, ainsi chaque marchandise qui est mentionnée dans ce passage signifie de telles choses en particulier, et le cinnamome, les parfums, les essences de l'encens, signifient les vrais qui procèdent du bien, mais chez ceux de Babel les vrais pervertis et les faux d'après le mal. Il en est de même de ce qui est rapporté des marchandises de Tyr, dans Ézéchiel :

« Jehudah et la terre d'Israël ont été les négociants en froment de Minnith et de Pannag ; en miel et en huile, et en Résine ils ont fourni ton commerce. » - Ézéchiel 27:17.

Ici aussi la résine signifie le vrai d'après le bien ; pour celui qui ne croit pas au sens interne de la Parole toutes ces expressions doivent être des mots nus, par conséquent des vases dans l'intérieur desquels il n'y a rien, lorsque cependant il y a en eux des Divins, des célestes et des spirituels.

  
/ 10837  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcana Coelestia # 9873

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

9873. All this now makes clear what the twelve precious stones in the breastplate of judgement served to mean, namely all the kinds of good and truth of heaven in their proper order. Heaven is divided into two kingdoms, the celestial and the spiritual. The good of the celestial kingdom was represented by the first two rows, which were on the right side of the breastplate, and the good of the spiritual kingdom by the next two rows, which were on the left side. The internal good of the celestial kingdom is the good of love to the Lord; this is the good that is meant by the celestial love of good. The external good of the celestial kingdom however is the good of mutual love; this is the good that is meant by the celestial love of truth. But the internal good of the spiritual kingdom is the good of charity towards the neighbour; this is the good that is meant by the spiritual love of good. And the external good of the spiritual kingdom is the good of faith; this is the good that is meant by the spiritual love of truth. These kinds of good and truth in this order constitute the heavens, see 9468, 9473, 9680, 9683, 9780.

[2] From this it is now evident what the twelve stones, which were called the Urim and Thummim, represented. But in what way the Divine Truths which were answers were made known by means of them will be stated below in 9905. The fact that the good of love occupied the first place there and the truth of faith the last is clear from the first stone's being a ruby and the last's being a jasper, thus from the first stone's being red in colour, and the last's being white, both of them translucent. For the meaning of 'red' as the good of love, see 3300, 9467; and for that of 'white' as the truth of faith, 3301, 3993, 4007, 5319.

[3] Much the same as is meant by the stones in the breastplate was also meant by the materials used in weaving the ephod. The ephod was woven from violet, purple, twice-dyed scarlet, and fine linen, as is evident from verse 6 of the present chapter, and 'violet' meant the truth of celestial love, 'purple' the good of celestial love, 'twice-dyed scarlet' the good of spiritual love, and 'fine linen' the truth of spiritual love, 9833. The reason why much the same was meant is that 'the ephod' meant heaven on last and outermost levels, in the same way as 'the breastplate' does, 9824. But the kinds of good and truth are listed in a different order there, because 'the ephod' meant the spiritual heaven, whereas 'the breastplate' means all heaven from first to last. And since the dwelling-place along with the tent also represented heaven, 9457, 9481, 9485, 9615, the material from which its curtains and veils were woven were likewise violet, purple, double-dyed scarlet, and fine twined linen, see the previous Chapters, 26:1, 31, 36; 27:16, and 9466-9469.

[4] In addition it should be recognized that in the general sense SAPPHIRE means the external part of the celestial kingdom and SHOHAM the external part of the spiritual kingdom. And because these two stones had this meaning they were the middle stones belonging to the secondary rows, that is to say, the sapphire was the middle stone in the second row, and the shoham the middle stone in the fourth row. The stones belonging to the second row meant the external good of the celestial kingdom, which has been called the celestial love of truth, and the stones belonging to the fourth row meant the external good of the spiritual kingdom, which has been called the spiritual love of truth, see what has been stated about them above in this paragraph 9873.

[5] The fact that 'sapphire' means the external part of the celestial kingdom is evident from places in the Word where it is mentioned, such as in the Book of Exodus,

Seventy of the elders saw the God of Israel, and under His feet there was so to speak a work of sapphire, and it was like the substance of the sky for clearness. Exodus 24:10.

The external part of the celestial kingdom is so described, because the words 'under His feet', meaning what is external, are used, and where 'the God of Israel', who is the Lord, is, there heaven is. In Isaiah,

O afflicted one and storm-tossed, and receiving no comfort! Behold, I am arranging your stones with antimony, and will lay your foundations in sapphires. Isaiah 54:11.

The subject in this chapter is the celestial kingdom. The foundations which will be laid in sapphires, are the external things there; for foundations lie underneath.

[6] In Jeremiah,

Her Nazirites were brighter than snow, they were whiter than milk. Their bones 1 were ruddier than pearls, 2 polished like sapphires. 3 Lamentations 4:7.

Nazirites represented the celestial man, which is why it says 'polished like sapphires', 'polished' referring to what is external. In Ezekiel,

Above the expanse that was above the heads of the cherubs, in appearance like a sapphire stone, there was the likeness of a throne, and above the likeness of a throne there was the appearance of a man (homo) sitting upon it. Ezekiel 1:26; 10:1.

Here also 'sapphire' is used to describe the external part of the celestial kingdom; for what is above the expanse or round about is outside, that which is inmost being the one 'sitting upon a throne'.

[7] Just as sapphire stone means the external part of the celestial kingdom, so shoham stone means the external part of the spiritual kingdom. Therefore also this was the stone which was placed on the two shoulder-pieces of the ephod with the names of the sons of Israel inscribed on them, which are dealt with in verses 9-14 of the present chapter; for the ephod represented the external part of the spiritual kingdom, 9824. Since shoham and sapphire in the general sense meant the external parts of two heavens, they were placed in the middle of the sets of three stones forming the second and fourth rows, as stated above. For the middle includes the whole, as is also true of the robe, which in the general sense has represented the spiritual kingdom, because it comes in the middle, as shown above in 9825. Because those two stones include everything meant by all the other stones in those rows, it says in Job,

Wisdom cannot be compared with the gold of Ophir, with the precious shoham and the sapphire. Job 28:16.

Poznámky pod čarou:

1. i.e. bodies

2. In other places Swedenborg has rubies or gem stones.

3. literally, sapphires their polishing

  
/ 10837  
  

Thanks to the Swedenborg Society for the permission to use this translation.