Bible

 

Jérémie 51:16

Studie

       

16 Sitôt qu'il fait ouïr sa voix il y a un grand bruit d'eaux dans les cieux; après qu'il a fait monter du bout de la terre les vapeurs, ses éclairs annoncent la pluie, et il tire le vent hors de ses trésors.

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Arcanes Célestes # 10406

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10406. Et il forma cela au ciseau, signifie d'après la propre intelligence : on le voit par la signification de former au ciseau, quand il s'agit d'une idole, en ce que c'est arranger un faux doctrinal d'après la propre intelligence, ce qui se fait par l'application du sens littéral de la Parole en faveur des amours de soi et du monde ; car lorsque ces amours régnent, l'homme n'est dans aucune illustration procédant du ciel, mais il tire de son intelligence toutes choses, et il les confirme d'après le sens littéral de la Parole, qu'il falsifie par une application de travers et une interprétation perverse, et ensuite il leur est favorable, parce qu'elles proviennent de lui. Dans la Parole, il est çà et là parlé d'images taillées et d'images de fonte ; ceux qui ne saisissent la Parole que selon la lettre s'imaginent que là par ces images il est seulement entendu des idoles ; mais ce ne sont point des idoles qui sont entendues, ce sont les faux doctrinaux de l'Église, tels qu'ils sont formés par l'homme lui-même, sous la direction d'un de ses amours ; la formation de ces faux, afin qu'ils soient cohérents et se montrent comme s'ils étaient des vrais, est signifiée par l'image taillée ; leur conjonction en faveur des amours externes, afin que les maux se montrent comme des biens, est signifiée par l'image de fonte : comme l'une et l'autre est entendue par le veau d'or, c'est pour cela qu'ici il est dit qu"Aharon forma cela au ciseau, ce qui signifie la formation des faux, afin qu'ils se montrent comme des vrais ; et qu'il fit de l'or un veau de fonte, et plus loin, qu'il l'a jeté au feu et qu'il en est sorti un veau, Vers. 24, ce qui signifie la conjonction en faveur des amours externes, afin que les maux se montrent comme des biens. Il en est aussi de même de tout doctrinal qui est fait d'après l'homme et non d'après le Seigneur ; et il est fait d'après l'homme, quand celui-ci a pour fin sa gloire ou son profit ; mais il est fait d'après le Seigneur, quand on a pour fin le bien du prochain et le bien du Royaume du Seigneur. C'est là ce qui est signifié par les Images taillées et par les Images de fonte dans les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Impurs vous jugerez la couverture des images taillées de ton argent, et le revêtement de l'image de fonte de ton or. » - Ésaïe 30:22.

La couverture des images taillées de ton argent est l'apparence des faux comme s'ils étaient des vrais ; le revêtement de l'image de fonte de ton or est l'apparence des maux comme s'ils étaient des biens ; car la couverture et le revêtement sont les apparences externes, dont ils sont enveloppés, ou dont ils sont couverts ; l'argent est le vrai, voilà pourquoi les images taillées sont dites d'argent, et l'or est le bien ; voir numéro 1551, 1552, 5658, 6914, 6917, 9874, 9881.

Dans le Même :

« Un ouvrier fond l'image, et un orfèvre étend l'or par-dessus, et des chaînettes d'argent il fond ; il cherche un ouvrier sage, pour préparer une image taillée qui ne soit point ébranlée. » - Ésaïe 40:19-20.

Ici est décrite la formation des faux, afin qu'ils soient cohérents et se montrent comme s'ils étaient des vrais ; l'image taillée est ce faux ; l'ouvrier est l'homme qui le forme d'après la propre intelligence ; l'orfèvre qui étend l'or par-dessus, c'est quand il fait qu'il se montre comme un bien ; il fond des chaînettes d'argent, c'est par la cohérence ; qui ne soit point ébranlée, c'est qui ne puisse à cause de cela être affaibli ni être détruit.

Dans le Même :

« Les fabricateurs d'image taillée (sont) vanité, et leurs choses les plus désirées ne servent de rien : Qui a formé un Dieu, et fondu une image de fonte, pour n'en pas tirer profit ? Tous ses compagnons seront confus, et les forgerons eux-mêmes ; il forge du fer avec des tenailles, et il opère avec le charbon, et avec les marteaux acérés il le forme, ainsi il le fait par le bras de sa force ; il façonne des bois, il étend un fil, et il la trace à la ligne, il la fait dans ses angles, et par le contour il la termine, et il la fait en forme d'homme (viri), selon la beauté de l'homme (hominis), pour habiter dans une maison. » - .

Ici, il est aussi décrit de quelle manière les faux doctrinaux sont formés, pour qu'ils soient cohérents et qu'ils se montrent comme des vrais et comme des biens ; là, par chacune des expressions il est décrit comment cela se fait, quand c'est d'après la propre intelligence sous la direction de la volupté, de la cupidité et de l'amour : qu'il en soit ainsi, c'est ce que peuvent voir ceux qui savent que dans la Parole toutes les choses ont un sens interne, par lequel elles sont entendues spirituellement ; autrement, à quoi servirait une telle description de la formation d'une image taillée ? Afin qu'il se montre comme vrai et comme bien, cela est signifié par il la fait en forme d'homme selon la beauté de l'homme ; car l'homme (vir) dans le sens interne est le vrai, et l'homme (homo) est le bien de ce vrai.

Dans Jérémie :

« Insensé est devenu tout homme par la science, de honte a été couvert tout fondeur par l'image taillée, car mensonge (est) » son image de fonte, et point d'esprit en elles. » - .

Il est bien évident qu'ici l'image taillée est ce qui procède de la propre intelligence, et l'image de fonte ce qui est selon l'amour, car il est dit, insensé est devenu tout homme par la science, et de honte a été couvert tout fondeur par l'image taillée ; et il est ajouté que l'image de fonte est mensonge ; la science, dans ce passage, est la propre intelligence, et le mensonge est le faux du mal ; comme il n'y a point de Divin en eux, il est dit qu'il n'y a point d'esprit dans ces images.

Dans le Même :

« Épée ! Contre ses chevaux et contre ses chars, contre ses trésors afin qu'ils soient pillés ; sécheresse sur ses eaux afin qu'elles tarissent, parce que (c'est) la terre des images taillées, elle. » - Jérémie 50:37-38.

Que la terre des images taillées soit l'Église où régnent les faux, qn le voit clairement aussi d'après chacune des expressions de ce passage, entendue dans le sens spirituel ; sans ce sens, qu'est-ce que seraient l'épée contre les chevaux, contre les chars, contre les trésors, et la sécheresse sur les eaux, sinon des paroles retentissantes sans aucun esprit en elles ; mais d'après chacune des expressions, entendue dans le sens interne, il est évident que là est décrite la destruction de l'Église quant aux vrais, et qu'ainsi doivent y régner les faux, qui sont la terre des images taillées ; en effet, l'épée est le faux qui combat et détruit les vrais ; les chevaux sont l'intellectuel qui est illustré ; les chars sont les doctrinaux ; les trésors sont les connaissances du vrai et du bien ; les eaux, sur lesquelles est la sé-cheresse, sont les vrais, en ce qu'il n'y en a plus ; et la terre est l'Église ; que l'épée soit le vrai qui combat contre le faux, et dans le sens opposé le faux qui combat contre les vrais et qui les détruit, on le voit, numéro 2799, 6353, 7102, 8294 ; il a été montré que les chevaux sont l'intellectuel qui est illustré, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, 6534 ; que les chars sont les doctrinaux, numéro 5321, 8146, 8148, 8215 ; que les trésors sont les connaissances du vrai et du bien, numéro 10227 ; que les eaux sont les vrais, numéro 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 8137, 8138, 8568, 9323, 10238 ; et que la terre est l'Église, dans les articles cités, numéro 9325 ; d'après cela, on voit clairement ce que c'est que la sécheresse sur les eaux afin qu'elles tarissent, et ce que c'est que la terre des images taillées.

Dans Habacuc :

« De quoi sert l'Image taillée, car son sculpteur l'a taillée ? Et l'Image de fonte et le docteur de mensonge ? Car le fabricateur de sa fiction s'est confié sur elle. » - Habacuc 2:18.

D’après ce passage, il est encore évident que par l'image taillée et l'image de fonte, il est entendu, non pas une image taillée ni une image de fonte, mais le faux qui est forgé, et le mal que le faux soutient ; car il est dit,

« le fabricateur de sa fiction, et le docteur du mensonge. » L'Image taillée et l'Image de fonte ont de semblables significations dans les passages suivants ; Dans Ésaïe :

« Elle esttombée, Babel, et toutes les images taillées de ses Dieux ont été brisées par terre. » Ésaïe 21:9.

Dans le Même :

« De honte seront confus tous ceux gui se confient dans l'image taillée, qui disent à l'image de fonte : Vous, nos Dieux. » - Ésaïe 42:17.

Dans le Même :

« Je te l'ai déclaré, et je te l'ai fait entendre, de peur que tu ne dises : Mon idole a fait ces choses ; mon image taillée et mon image de fonte les ont commandées. » Ésaïe 48:5.

Dans Osée :

« Ils se sont appelés eux-mêmes, et ils sont allés d'après leurs faces ; aux baals ils ont sacrifié, et aux images taillées ils ont brûlé des parfums. » Osée 11:2.

DansMichée :

« Toutes les images taillées de Samarie seront brisées, et tous les salaires de sa prostitution seront brûlés au feu ; et toutes ses idoles je mettrai en dévastation. » Michée 1:7.

Comme les faux et les maux de la doctrine, qui sont signifiés par les images taillées et par les images de fonte, sont fabriqués par la propre intelligence de l'homme sous la direction de son amour, c'est pour cela aussi qu'ils sont appelés, dans la Parole, ouvrage de mains d'homme, ouvrage de mains d'artisan, et ouvrage de mains d'ouvrier ; comme dans ces passages ; dans Osée :

« Ils continuent de pécher, ils se font une image de fonte de leur argent ; dans leur intelligence, des idoles, ouvrage d'artisans en entier. » - Osée 13:2.

Dans Moïse :

« Maudit (sera) l'homme, qui fera une image taillée ou de fonte, abomination à Jéhovah, ouvrage de mains d'artisan. » - Deutéronome 27:15.

Dans David :

« Leurs idoles, argent et or, ouvrage de mains d'homme. » - Psaumes 135:15.

Dans Jérémie :

« Ils ont brûlé des parfums à d'autres Dieux, ils se sont prosternés devant les œuvres de leurs mains. » - Jérémie 1:16.

Dans le Même :

« Du bois de la forêt on a coupé, œuvre de mains d'ouvrier avec la hache ; d'argent et d'or on l'embellit, avec des clous et des marteaux on l'affermit. » - Jérémie 10:3-4.

L'œuvre des mains, c'est ce qui provient du propre de l'homme, ainsi ce qui provient de son propre entendement et de sa propre volonté, et les choses qui appartiennent à son amour sont du propre de l'un et de l'autre ; de là l'origine de tous les faux dans l'Église. Comme tous les faux sont du propre de l'homme, et que l'œuvré des mains signifie ce qui provient du propre, c'est pour cela qu'il fut défendu de faire passer le fer, la hache ou le ciseau sur les pierres dont serait construit l'Autel, et aussi le Temple, comme on le voit dans Moïse :

« Si un Autel de pierres tu Me fais, tu ne les bâtiras point taillées, car si ton ciseau tu faisais passer sur lui, et tu le profanerais. " - Exode 20:22 ;

Puis ailleurs :

« Si tu bâtis à Jéhovah un Autel de pierres, tu ne feras point passer sur elles le fer. » - Deutéronome 27:5,

Et dans 1 Rois :

« La maison fut bâtie de pierres entières, telles qu'elles avaient été apportées, car le marteau et la hache, aucun instrument de fer, ne furent entendus dans la maison pendant qu'elle était bâtie. » - 1 Rois 6:7.

Ces choses ont été rapportées, afin qu'on sache ce qui est entendu par

« Aharon forma l'or au ciseau, et il en fit un veau de fonte. »

  
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Arcanes Célestes # 5319

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5319. Et il le vêtit d'habits de fin lin, signifie le significatif externe du céleste du spirituel ; et les habits de fin lin sont les vrais procédant du Divin : on le voit par la signification des habits, en ce qu'ils sont les vrais, numéro 1073, 2576, 4545, 4763, 5248 ; si les habits de fin lin sont les vrais procédant du Divin, c'est parce que le vêtement de fin lin était très-blanc et en même temps resplendissant, et le vrai qui procède du Divin est représenté par des vêtements d'une blancheur semblable et d'une splendeur semblable, par la raison que la blancheur éclatante et la splendeur du ciel proviennent de la Lumière qui procède du Seigneur, et que la Lumière qui procède du Seigneur est le Divin Vrai même, numéro 1053, , 2776, 3195, 3222, 3339, 3485, 3636, 3643, 3862, 4415, 4419, 4526, 5219 ; c'est pourquoi quand le Seigneur fut transfiguré devant Pierre, Jacques et Jean,

« ses vêtements apparurent comme la lumière, » Matthieu 17:2 ;

« resplendissants, extrêmement blancs, comme de la neige, tels qu'un foulon sur la terre ne peut blanchir. » Marc 9:3, et

« d'une blancheur éclatante. » Luc 9:29 ;

Ce qui était représenté ainsi, était le Divin vrai même, qui procède du Divin Humain du Seigneur : toutefois, ce sont les vrais extérieurs qui sont représentés dans les cieux par la blancheur des vêtements ; mais les vrais intérieurs le sont par la blancheur éclatante et la splendeur de la face ; de là vient qu'être revêtu d'habits de fin lin est ici le significatif externe, à savoir, du vrai procédant du céleste du spirituel, car ce fut en lui qu'était alors le Divin du Seigneur. Le fin lin et les vêtements de fin lin signifient aussi ailleurs, dans la Parole, le Vrai qui procède du Divin, comme dans Ézéchiel :

« Je te vêtis de broderie, et je te chaussai de taisson, et je te ceignis de fin lin, et je te couvris de soie. Ainsi tu fus parée d'or et d'argent, et les vêtements étaient de fin lin, et soie et broderie, » Ézéchiel 16:10, 13.

Là, il s'agit de Jérusalem, par laquelle dans ces Versets est entendue l'Église Ancienne ; les vrais de cette Église sont décrits par les vêtements de broderie, de fin lin et de soie, et par la parure d'or et d'argent ; la broderie signifie les vrais scientifiques, le fin lin les vrais naturels, et la soie les vrais spirituels.

Dans le Même :

« Le fin lin en broderie d'Egypte fut ce que tu déployais, pour le servir d'étendard ; l'hyacinthe et la pourpre des îles d'Elischah furent ta couverture. » Ézéchiel 27:7.

Là, il s'agit de Tyr, par laquelle est entendue aussi l'Église Ancienne, mais quant aux connaissances du bien et du vrai ; et le fin lin en broderie d'Egypte qu'elle déployait, signifie le vrai provenant des scientifiques, comme étendard ou significatif externe de cette Église.

Dans Jean :

« Les marchands de la terre pleureront et gémiront sur Babylone, de ce que personne n'achète plus leurs marchandises, marchandises d'or et d'argent, et de pierres précieuses, et de perles, et de fin lin, et de pourpre, et de soie, et tout vase d'ivoire, et tout vase de bois très-précieux, et d'airain, et de fer, et de marbre. apoc. Jean 18:11, 12 ; dans ce passage, tous ces objets, en général et en particulier, signifient des choses qui appartiennent à l'Église, par conséquent qui appartiennent au vrai et au bien, mais ici dans le sens opposé, parce qu'ils se disent de Babylone ; chacun peut voir que de tels objets n'auraient jamais été énumérés dans la Parole qui descend du ciel, s'il n'y avait pas quelque céleste dans chaque objet ; car que serait une énumération de marchandises mondaines quand il s'agit de Babylone, par laquelle est signifiée l'Église profane : pareillement dans le Même :

« Malheur ! Malheur ! la grande ville qui était vêtue de fin lin, et de pourpre et d'écarlate, parée d'or, et de pierres précieuses et de perles. apoc. Jean 18:16. Que chaque objet signifie quelque céleste Divin, c'est ce qui est bien évident dans le Même, où il est dit ce que c'est que le fin lin, à savoir, que ce sont les justices des saints :

« Et il est venu le temps des noces de l'Agneau, et son Épouse s'est parée ; alors il lui a été donné de se vêtir de fin lin net et éclatant ; le fin lin, ce sont les justices des saints, » Jean 19:8 ; que le fin lin, ce soient les justices des saints, c'est parce que tous ceux qui sont dans le Vrai procédant du Divin, revêtent la Justice du Seigneur ; en effet, leurs vêtements sont blancs et resplendissants de la lumière qui procède du Seigneur, c'est pour cela que le vrai lui-même dans le ciel est représenté par la blancheur, numéro 3301, 3993, 4007 ; de là vient aussi que ceux qui de l'état de vastation sont élevés dans le ciel, apparaissent vêtus de blanc, parce qu'alors ils dépouillent ce qui est de la propre justice, et revêtent ce qui est de la Justice du Seigneur. Pour que le Vrai procédant du Divin fût représenté dans l'Église Juive, il fut ordonné qu'il y aurait aussi du fin lin dans les habits d'Aharon, comme aussi dans les tapisseries qui étaient autour de l'arche ; il en est ainsi parlé dans Moïse :

« Pour Aharon tu tisseras la tunique de fin lin, et tu feras une tiare de fin lin. Exode 28:39.

« Ils firent les tuniques de fin lin, ouvrage de tisserand, pour Aharon et pour ses fils. Exode 39:27.

« L'habitacle tu feras ; dix rideaux de fin lin tissu, et d'hyacinthe, et de pourpre, et d'écarlate double-teint. .

« Tu feras le parvis de l'habitacle ; les tapis pour le parvis seront de fin lin tissu. Exode 27:9, Exode 38:9.

« La couverture de la porte du parvis, ouvrage de brodeur, d'hyacinthe, et de pourpre, et d'écarlate double-teint, et de fin lin tissu. Exode 38:18 ; le fin lin (xylinum ou byssinum), a été commandé, parce que toutes les choses qui étaient dans l'arche et autour de l'arche, et aussi toutes celles qui étaient sur les habits d'Aharon, étaient les représentatifs des spirituels et des célestes ; de là on peut voir combien la Parole est peu comprise, si l'on ne sait pas ce que de telles choses représentent ; et que l'on n'en comprend presque rien, si l'on croit qu'elle ne renferme de saint que ce qui existe dans la lettre. Que les Anges, qui sont dans le vrai procédant du Divin, apparaissent vêtus comme de fin lin, c'est-à-dire, dans la blancheur resplendissante, c'est ce qu'on voit dans Jean quand il s'agit du Cheval blanc :

« Celui qui était sur le Cheval blanc était revêtu d'un vêtement teint de sang, et son Nom est appelé : La Parole ; ses armées dans le ciel Le suivaient sur des chevaux blancs, vêtues de fin lin blanc et net. apoc. Jean 19:13, 14 ; d'après ces passages, il est bien évident que le fin lin est le significatif externe du vrai procédant du Divin, car celui qui est assis sur le cheval blanc est le Seigneur quant à la Parole ; il y est dit ouvertement qu'il est la Parole ; la Parole est le Vrai même procédant du Divin ; le cheval blanc est le sens interne de la Parole, voir numéro 2760, 2761, 2762 ; de là les chevaux blancs sont les vrais procédant du Divin, car toutes les choses du sens interne de la Parole sont les vrais qui procèdent du Divin ; c'est pour cela que les armées du Seigneur furent vues sur des chevaux blancs et vêtues d'un fin lin blanc et net.

  
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