Bible

 

Jérémie 51:16

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16 Sitôt qu'il fait ouïr sa voix il y a un grand bruit d'eaux dans les cieux; après qu'il a fait monter du bout de la terre les vapeurs, ses éclairs annoncent la pluie, et il tire le vent hors de ses trésors.

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L’Apocalypse Révélée # 474

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474. Vers. 10:5. Et l'Ange, que j'avais vu se tenant sur la mer et sur la terre, leva la main vers le Ciel, (Vers. 6) et il jura par Celui qui vit aux siècles des siècles, signifie l'affirmation et le témoignage du Seigneur par Lui-Même. Par l'Ange qui se tient sur la mer et sur la terre est entendu le Seigneur, No. 470 ; par lever la main vers le Ciel est signifiée l'affirmation, ici, que de temps plus il n'y aura, Vers. 6 ; par jurer est signifié le témoignage, celui-ci, que dans les jours de la voix du septième Ange sera consommé le mystère de Dieu, Vers. 7 ; par Celui qui vit aux siècles des siècles est entendu le Seigneur Lui-Même, comme ci-dessus, — Chapitre 1:18 ; 4:9-10 ; 5:14 ; Daniel 4:31 ; — que le Seigneur rende témoignage par Lui-Même, on le verra bientôt. D'après ces explications, il est bien évident que par ces paroles « et l'Ange, que j'avais vu se tenant sur la mer et sur la terre, leva sa main vers le Ciel, et il jura par Celui qui vit aux siècles des siècles » , il est signifié l'affirmation et le témoignage du Seigneur par Lui-Même. Que Jéhovah jure, c'est-à-dire, rende témoignage par Lui-Même, on le voit par ces passages :

— « par Moi j'ai juré, il est sorti de ma bouche une parole, qui ne sera point révoquée. » — Ésaïe 45:23.

— « par Moi j'ai juré qu'en désolation sera cette maison. » — Jérémie 22:5.

— « JÉHOVAH A JURÉ PAR SON AME . » — Jérémie 51:14 ; Amos 6:8.

— « JÉHOVAH A JURÉ PAR SA SAINTETÉ. » — Amos 4:2.

— « JÉHOVAH A JURÉ par sa droite, et par le bras de sa force. » — Ésaïe 62:8.

— « Voici, Moi, j'ai juré par mon nom grand. » — Jérémie 44:26 ;

— Jéhovah, c'est-à-dire, le Seigneur, jurant par Lui-Même, signifie que le Divin Vrai rend témoignage, car Lui-Même est le Divin Vrai, et ce Vrai rend témoignage de lui-même et par lui-même : outre ces passages, on voit que Jéhovah a juré, — Ésaïe 14:24 ; 54:9 ; Psaumes 89:4, 36 ; Psaumes 95:11 ; Psaumes 110:4 ; Psaumes 132:11.

— S'il est dit que Jéhovah a juré, c'est parce que l'Église chez les Fils d'Israël a été instituée Église représentative, et que par suite la conjonction du Seigneur avec l'Église a été représentée par une alliance telle qu'elle se fait entre deux personnes qui affirment leurs conventions par un serment ; c'est pourquoi, comme il y a un serment d'alliance, il est dit que Jéhovah a juré ; par là cependant il n'est pas entendu que Jéhovah a juré, mais il est entendu que le Divin Vrai atteste cela.

Qu'il y ait eu un serment d'alliance, cela est évident par ces passages :

— « Je te jurai, et j'entrai en alliance avec toi, afin que tu fusses à Moi. » — Ézéchiel 16:8.

— « Pour se souvenir de son alliance, du serment qu'il a juré. » — Luc 1:72-73 ; Psaumes 105:9 ; Jérémie 11:5 ; 32:22 ; Deutéronome 1:35 ; 10:11 ; 11:9, 21 ; 26:3, 15 ; 31:20 ; 34:4.

— Comme l'alliance était le représentatif de la conjonction du Seigneur avec l'Église, et réciproquement de l’Église avec le Seigneur, et comme il y avait un serment d'alliance, et qu'il fallait jurer d'après le vrai en soi, par conséquent aussi par ce vrai, c'est pour cela qu'il fut permis aux fils d'Israël de jurer par Jéhovah, et ainsi par le Divin Vrai, — Exode 20:7 ; Lévitique 19:12 ; Deutéronome 6:13 ; 10:20 ; Ésaïe 48:1 ; 65:16 ; Jérémie 4:2 ; Zacharie 5:4 :

— Mais après que les représentatifs de l'Église eurent été abrogés, les serments d'alliance ont aussi été abrogés par le Seigneur, — Matthieu 5:33-37, 23:16-22

  
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Arcanes Célestes # 1010

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1010. Répandre le sang de l'homme dans l'homme, signifie éteindre la charité ; et dans l'homme signifie chez l'homme : cela résulte d'abord de la signification du sang qui représente comme je l'ai déjà expliqué, la Sainteté de la Charité ; puis, de ce qu'il est dit, le sang de l'homme dans l'homme, c'est-à-dire sa vie interne, qui est non pas dans lui, mais chez lui ; car la vie du Seigneur, c'est la Charité, qui n'est pas dans l'homme, parce qu'il est souillé et profané, mais qui est chez l'homme. Répandre le sang, c'est évidemment porter violence à la charité, comme on le voit par des passages de la Parole, et par ceux que j'ai donnés dans les numéros 374, 376, où j'ai montré que la violence portée à la Charité est nommée sang. Dans le sens de la lettre, répandre le sang, c'est tuer ; mais, dans le sens interne, c'est avoir de la haine contre le prochain, comme le Seigneur l'enseigne dans Matthieu :

« Vous avez entendu qu'il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point, et quiconque tuera sera soumis au jugement ; mais Moi je vous dis que quiconque se met témérairement en colère contre son frère sera soumis au jugement. » - Matthieu 5:21-22.

Se mettre en colère signifie s'éloigner de la Charité, Voir numéro 357, par conséquent c'est avoir de la haine. Celui qui est dans la haine, non-seulement n'a aucune charité, mais porte même violence à la charité, c'est-à-dire qu'il répand le sang. La haine renferme l'homicide même, comme on le voit clairement en ce que celui qui a de la haine contre un autre ne désire rien autant que sa mort, et il le tuerait, s'il n'était arrêté par les liens externes ; le meurtre du .frère et l'effusion du sang sont donc la haine, et quand quelqu'un a de la haine, elle est telle dans chacune de ses idées contre celui qu'il hait. Il en est de même de la profanation ; quiconque profane la Parole, comme on l'a dit, non-seulement hait la vérité, mais encore l'éteint ou la tue. On en a une preuve dans l'autre vie par ceux qui ont profané ; quelque honnêtes, quelque sages, quelque dévoués qu'ils se soient montrés dans la forme externe pendant qu'ils vivaient dans le corps, ils ont dans l'autre vie une haine mortelle contre le Seigneur et contre tous les biens de l'amour et toutes les vérités de la foi, par la raison que ces biens et ces vérités sont en opposition avec leurs haines intestines, leurs rapines et leurs adultères, qu'ils ont déguisés sous une apparence de sainteté, et parce qu'ils ont adultéré ces biens et ces vérités en faveur d'eux-mêmes. Outre les passages que j'ai rapportés, numéro 374, je donnerai encore celui-ci, pris dans Moïse, afin de montrer que la profanation est le sang :

« Quiconque de la maison d'Israël aura égorgé un bœuf, » ou un agneau, ou une chèvre dans le camp, ou qui l'aura égorgé hors du camp, et ne l'aura point amené à l'entrée de la Tente de la convention, pour l'offrir en présent à Jéhovah devant l'Habitacle de Jéhovah, le sang sera imputé à cet homme-là ; il a » répandu le sang ; et cet homme-là sera retranché du milieu de son peuple. » - Lévitique 17:3-4.

Le sacrifice fait autre part que sur l'autel qui était auprès de la Tente représentait la profanation ; car sacrifier, c'était un acte saint ; mais dans le camp et hors du camp, c'était un acte profane.

  
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