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Jérémie 51:15

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15 C'est lui qui a fait la terre par sa vertu, et qui a rangé le monde habitable par sa sagesse, et qui a étendu les cieux par son intelligence.

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Arcanes Célestes # 9496

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9496. Et tu feras les barres de bois de Schittim, signifie la puissance qui en provient : on le voit par la signification des barres, en ce qu'elles sont la puissance qui appartient au vrai d'après le bien, ainsi qu'il va être exposé ; et par la signification des bois de Schittim, en ce que c'est le bien du Mérite qui appartient au Seigneur seul, numéros 9472, 9486. Ici, maintenant, il faut dire d'où vient que par l'Arche et par l'Habitacle a pu être Représenté le Ciel, et alors par la bordure de l'arche la limite, par les angles la fermeté, par les anneaux la conjonction du bien avec le vrai, et par les barres la puissance : Il a été montré que toute la nature, conséquemment toutes et chacune des choses qui y sont dans l'ordre, sont des représentatifs du Royaume du Seigneur, c'est-à-dire, du ciel et des célestes qui y sont, numéro 9280 ; il a aussi été montré que tout le ciel ressemble à un seul homme, et que c'est pour cela que le ciel a été appelé le Très-Grand Homme, numéro 9276 (fin). ; il s'ensuit donc que toutes les formes, par lesquelles sont représentés les célestes, se réfèrent à la forme humaine, et signifient selon la conformité avec elle : de là, maintenant, on voit clairement pourquoi, lorsque l'Arche signifie le ciel où est le Seigneur, la bordure de l'arche signifie la limite, les côtés le bien avec lequel doit être conjoint le vrai, les angles la fermeté, les anneaux la conjonction elle-même, et les barres la puissance ; en effet, les barres se réfèrent aux bras chez l'homme, et signifient par conséquent la même chose que les bras ; les anneaux se réfèrent, aux ginglymes ou emboitures où se fait la conjonction des bras avec la poitrine ; les angles, aux éminences elles-mêmes où est cette conjonction ; les côtés, à la partie pectorale ou thoracique ; la bordure, à la circonférence dans laquelle est la limite ; par là on peut voir que les barres signifient, comme les bras, la puissance ; car les bras et les mains sont la puissance, numéros 878, , 5327, 5328, 6292, 6947, 7188, 7189, 7205, 7518, 7673, 8050, 8153, 8281, 9025, 9133 ; et que les côtés signifient la même chose que la partie pectorale ou thoracique du corps, à savoir, le bien, car il y a là le cœur et le poumon, et le cœur signifie le bien céleste, et le poumon le bien spirituel, numéros , 9300 ; d'où il est évident que les anneaux signifient la même chose que les ginglymes ou jointures de la poitrine avec les épaules et des épaules avec les bras, à savoir, la conjonction du bien avec le vrai ; et que les angles signifient la fermeté, car là se développe la force du corps, qui manifeste sa force et sa puissance par les bras : par là on peut voir d'où vient que les formes naturelles non-vives représentent les mêmes choses que les formes vives ou que les formes dans le corps humain, à savoir, que cela vient de ce que le ciel ressemble à un seul homme, et que les choses qui sont dans le ciel ressemblent à celles qui sont chez l'homme, ainsi que cela devient évident d'après ce qui a été amplement montré sur la Correspondance de l'homme avec le Très-Grand Homme, voir les endroits cités numéro 9276. Comme les barres par lesquelles on portait l'arche signifiaient la puissance, de même aussi les barres par lesquelles on affermissait les portes des villes, ainsi qu'on le voit par les passages suivants ; dans Osée :

« L'épée tombera dans ses villes, et consumera ses barres. » - Osée 11:6 ;

L'épée, c'est le vrai qui combat contre le faux ; les villes sont les doctrinaux ; les barres sont la puissance.

Dans Ésaïe :

« A cause de vous j'ai envoyé dans Babel, et je renverserai toutes les barres. » - Ésaïe 43:14.

Dans Jérémie :

« Les forts de Babel sont assis dans les remparts, à l'oubli a été livrée leur puissance ; brisées ont été ses barres. » - Jérémie 51:30.

Dans Amos :

« Je briserai la barre de Damas. " - Amos 1:5.

Dans Ésaïe :

« Les portes d'airain je briserai, et les barres de fer je romprai. » - Ésaïe 45:2 :

Pareillement dans David : - Psaumes 107:16.

Dans Jérémie :

« Ni portes, ni barres pour eux, solitaires ils habitent. » - Jérémie 49:31.

Dans Ézéchiel :

« Tous habitent sans muraille ; ni barres ni portes pour eux. » - Ézéchiel 38:11.

Dans Jérémie :

« Enfoncées en terre ont été ses portes, il a détruit et brisé ses barres. “ - Lamentations Jérémie 2:9.

Dans David :

« Loue, Sion, ton Dieu, car il renforce les barres de tes portes. » - Psaumes 147:13 ;

Dans ces passages, les villes signifient les doctrinaux, numéros 2449, 2712, 3216, 4492, 4493 ; les portes la fermeté et la défense, et les barres la puissance qui appartient au vrai d'après le bien ; que toute puissance appartienne au vrai, mais au vrai qui provient du bien, on le voit, numéros 6344, 6423, 8200, 8304, 9133, 9327, 9410.

  
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Arcanes Célestes # 9277

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9277. Ainsi tu feras à ta vigne, à ton olivaie, signifie qu'il en est ainsi du bien spirituel et du bien céleste : on le voit par la signification de la vigne, en ce qu'elle est l'Église spirituelle, numéros 1069, 9139, ainsi le bien spirituel, qui est le bien de la charité à l'égard du prochain, car ce bien constitue l'Église spirituelle ; et par la signification de l'olivaie, en ce qu'elle est l'Église céleste, ainsi le bien céleste, qui est le bien de l'amour envers le Seigneur, car ce bien constitue l'Église céleste ; ce que c'est que l'Église spirituelle et son bien, et ce que c'est que l'Église céleste et son bien, et quelle est la différence entre ces Églises, on le voit, numéros 2046, 2227, 2669, 2708 (fin), 2715, 2718, 2935, 2937, 2954, 3166, 3235, 3236, 3240, 3246, 3374, 3833, 3887, 3969, 4138, 4286, 4493, 4585, 4938, 5113, 5150, 5922, 6296, 6-289, 6366, 6427, 6435, 6500, 6647, 6648, 7091, 7233, 7877, 7977, 7992, 8042, 8152, 8234, 8521. Que l'Olivaie signifie l'Église céleste, et ainsi le bien céleste, on le voit dans la Parole d'après les passages où l'Olivier est nommé, comme dans Moïse :

« Des vignes tu planteras et cultiveras, mais le vin tu n'en boiras point, et tu n'en recueilleras point, parce que le dévorera le ver : des Oliviers tu auras dans toute ta frontière, mais l'huile tu ne t'oindras point, parce que sera secoué ton olivier. » - Deutéronome 28:39-40.

Là, il s'agit de la malédiction, si d'autres Dieux étaient adorés, et si les statuts et les jugements n'étaient point gardés ; les oliviers dans toute la frontière sont les biens de l'amour céleste qui procèdent du Seigneur par la Parole dans toute l'Église ; ne point s'oindre d'huile, c'est ne point cependant être dans ce bien ; l'olivier sera secoué, c'est-à-dire que ce bien périra : pareillement .

Dans Michée :

« Toi, tu fouleras l'olive, mais tu ne t'oindras pas d'huile, et le moût, mais tu ne boiras pas de vin. » - Michée 6:15.

Dans Amos :

« Je vous ai frappés par la nielle et par la rouille ; la plupart de vos jardins, et vos vignes, et vos figuiers, et vos oliviers, la chenille les a mangés, et cependant vous ne vous êtes pas retournés vers Moi. » - Amos 4:9.

Les vignes sont les biens de la foi, et les oliviers les biens de l'amour ; la punition pour la non-réception de ces biens est signifiée par la chenille qui a mangé les oliviers.

Dans Habacuc :

« Le figuier ne fleurira pas, et point de produit dans les ceps, l'œuvre de l'olivaie mentira, et le champ ne fera pas de nourriture. » - Habacuc 3:17.

Le figuier est le bien naturel, le cep le bien spirituel, l'olivaie le bien céleste, et le champ l'Église.

Dans Zacharie :

« Deux oliviers près du chandelier, l'un à la droite du réservoir, et l'autre près de sa gauche ; ce sont les deux fils de l'huile pure, qui se tiennent auprès du Seigneur de toute la terre. » - Zacharie 4:3, 11, 14 ;

Les deux oliviers près du chandelier sont le bien céleste et le bien spirituel, qui sont à la droite et à la gauche du Seigneur, le Chandelier signifie le Seigneur quant au Divin Vrai. Dans le Livre des Juges :

« Jotham dit aux citoyens de Schéchem, qui avaient fait roi Abimélech : Les arbres allèrent pour oindre sur eux un roi, et ils dirent à l'Olivier : Règne sur nous ; mais l'Olivier leur dit : Ferai-je cesser ma graisse qu'en moi honorent Dieu et les hommes, et irai-je me mouvoir au-dessus des arbres ? Et les arbres dirent au Figuier : Va, toi, règne sur nous ; mais le Figuier leur dit : Ferai-je cesser ma douceur, et mon produit bon, et irai-je me mouvoir au-dessus des arbres ? Et les arbres dirent au Cep : Va, toi, règne sur nous ; mais le Cep leur dit : Ferai-je cesser mon moût, qui réjouit Dieu et les hommes, et irai-je me mouvoir au-dessus des arbres ? Et tous les arbres dirent à l'Epine : Va, toi, règne sur nous ; et l'Épine dit aux arbres : Si dans la vérité vous m'oignez pour roi sur vous, venez et confiez-vous sous mon ombre ; si non, qu'il sorte un feu de l'épine, et qu'il dévore les cèdres du Liban. » - ;

-on ne peut pas savoir ce qu'enveloppent spécialement ces paroles, si l'on ne sait-pas ce que signifient l'Olivier, le Figuier, le Cep, et l'Épine ; l'Olivier signifie le bien interne de l'Église céleste, le Figuier le bien externe de cette Église, numéros 4231, 5113 ; le Cep le bien de l'Église spirituelle, et l'Épine le bien bâtard ; elles enveloppent donc cet arcane, que le peuple, représenté ici par les arbres, ne voulait pas que le bien céleste, ni le bien spirituel, régnât sur eux, mais que ce fût le bien bâtard, et que le peuple choisissait ce bien de préférence aux autres biens ; le feu qui en sort est le mal de la convoitise ; les cèdres du Liban qu'il dévorerait sont les vrais du bien. Comme l'Olivier signifiait le bien de l'amour d'après le Seigneur, et envers le Seigneur, voilà pourquoi

« les Chérubins dans le milieu de la Maison ou du Temple furent faits de bois d'olivier ; et pareillement les portes du sanctuaire. » - ;

Car les Chérubins, et aussi les portes du Sanctuaire, signifiaient la Garde et la Providence du Seigneur, afin qu'il n'y ait accès auprès de Lui que par le bien de l'amour céleste ; c'est pour cela qu'ils étaient de bois d'olivier. D'après cela, on peut voir pourquoi le Tabernacle et l'Autel ont été oints d'huile, puis aussi les Prêtres, et ensuite les Rois ; et pourquoi l'huile d'olive a été employée pour les lampes ; car l'huile signifiait le bien de l'amour d'après le Seigneur, voir numéros 886, 3728, 4582, 4638 ; et l'onction signifiait afin qu'ainsi ils représentassent le Seigneur.

  
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