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Jérémie 51:15

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15 C'est lui qui a fait la terre par sa vertu, et qui a rangé le monde habitable par sa sagesse, et qui a étendu les cieux par son intelligence.

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Arcanes Célestes # 1368

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1368. Ur des Chaldéens signifie le culte externe dans lequel sont les faussetés : on le voit par la signification des Chaldéens dans la Parole. J'ai montré ci-dessus, vers. 9, que Babel signifie le culte dans lequel sont intérieurement les maux, mais que la Chaldée signifie le culte dans lequel sont intérieurement les faussetés ; par conséquent, Babel signifie le culte au dedans duquel il n'y a rien du bien, et la Chaldée le culte au dedans duquel il n'y a rien du vrai. Le culte au dedans duquel il n'y a rien du bien ni rien du vrai est un culte qui est intérieurement profané et idolâtrique. Qu'un tel culte soit signifié, dans la Parole, par la Chaldée, c'est ce qu'on peut voir par les passages suivants.

Dans Ésaïe :

« Voici la terre des Chaldéens ; ce peuple n'était point ; Aschur l'a fondée dans les tzüm ; ils érigeront leurs tours d'observation, ils élèveront leurs palais ; il la mettra en ruine. » - Ésaïe 23:13.

La terre des Chaldéens, qui n'étaient pas un peuple, désigne les faussetés ; Aschur son fondateur désigne les raisonnements ; les tours d'observation sont les fantaisies.

Dans le Même :

« Ainsi a dit Jéhovah, » votre Rédempteur, le Saint d'Israël : A cause de vous, j'ai envoyé contre Babel, j'ai renversé toutes ces barrières et les Chaldéens dont le cri (se fait entendre) dans les .

Babel, c'est le culte dans lequel est intérieurement le mal ; les Chaldéens désignent le culte dans lequel est intérieurement le faux ; les navires sont les connaissances du vrai qui ont été corrompues.

Dans le Même : Assieds-toi silencieuse et entre dans les ténèbres, fille des Chaldéens, parce que tu ne continueras plus à te faire appeler la dominatrice des royamnes ; je me suis emporté contre » mon peuple, j'ai profané mon héritage, et je les ai livrés dans ta main. Ces deux choses viendront subitement sur toi dans un seul jour, la privation d'enfants et le veuvage ; elles viendront sur toi dans leur entier à cause de la multitude de tes prestiges et à cause de la grandeur de tes enchantements. » - Ésaïe 47:5-6, 9.

Ici, il est évident que la Chaldée est la profanation du vrai, et elle est appelée prestiges et enchantements.

Dans le Même :

« Sortez de Babel, fuyez loin des Chaldéens. » - Ésaïe 48:20.

C'est-à-dire évitez la profanation du bien et du vrai dans le culte.

Dans Ézéchiel :

« Fais connaître à Jérusalem ses abominations : » Ton père (était) Emorréen, et la mère Chittéenne ; tu t'es » prostituée avec les fils de l'Egypte ; tu t'es prostituée avec les fils d'Aschur ; de là tu as multiplié ta prostitution jusque dans la terre de la Chaldée. » - Ézéchiel 16:2-3, 26, 28-29.

Il s’agit spécialement de l'Eglise Judaïque ; les fils de l'Egypte sont les scientifiques : les fils d'Aschur, les raisonnements ; la terre de la Chaldée vers laquelle elle a multiplié sa prostitution, c'est la profanation du vrai ; chacun peut voir que par l'Egypte, Aschur et la Chaldée, on n'entend point des terres, et qu'il ne s'agit pas d'une autre prostitution.

Dans le Même :

« Ohola s'est prostituée, et elle a aimé ses amants, les Assyrians ses voisins ; et elle n'a pas renoncé à ses prostitutions d'Egypte ; elle a ajouté à ses prostitutions, et elle a vu des hommes en peinture sur la muraille, des images de Chaldéens, peintes au vermillon, ayant des ceintures sur leurs reins, des tiares flottantes teintes sur leurs têtes, ayant toute l'apparence de généraux et la ressemblance des fils de Babel, des Chaldéens (dans) la terre de leur nativité ; elle les a aimés avec une passion désordonnée par le regard de ses yeux, et elle a envoyé des ambassadeurs vers eux dans la Chaldée. Les fils de Babel l'ont souillée par leurs , [Il manque du texte ici], .

Ici, les Chaldéens, appelés fils de Babel, désignent les vérités profanées dans le culte ; Ohola et l'Eglise spirituelle, qui est appelée Samarie.

Dans Habacuc :

« C'est moi » qui excite les Chaldéens, nation cruelle et impétueuse, s'avançant dans les latitudes de la terre, pour posséder des habitations » qui ne lui appartiennent pas ; elle(est) horrible et terrible, et son jugement, et son élévation vient d'elle-même ; ses chevaux sont » plus légers que les léopards, et ils ont des yeux plus (perçants) » que les loups le soir, et ses cavaliers se répandent de tout côté, et ses cavaliers viennent de loin, ils volent comme un aigle qui » se hâte pour le repaître. Elle vient tout entière pour faire violence ; le désir brûlant de ses faces (est) vers l'orient. » - Habacuc 1:6, 7, 8-9.

Ici, la nation Chaldéenne est décrite par plusieurs représentatifs signifiants les profanations du vrai dans le culte. Babel et la Chaldée sont en outre décrites dans deux Chapitres entiers de Jérémie, Chapitre 1. Chapitre 11 et là on voit clairement ce que l'un et l'autre signifient, c'est-à-dire que Babel signifie la profanation des célestes, et la Chaldée la profanation des spirituels, dans le culte. D'après ce qui vient d'être dit, on peut voir qu’Ur des Chaldéens signifie le culte externe dans lequel il y a intérieurement une profanation idolâtrique. Il m'a été aussi donné d'être instruit par eux-mêmes que tel avait été leur culte.

  
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Arcanes Célestes # 2180

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2180. Il prit un fils de bœuf tendre et bon, signifie le céleste naturel, que le Rationnel s'adjoignit, pour se conjoindre à la perception procédant du Divin : cela est constant d'après la signification du Jeune taureau ou du fils du bœuf dans la Parole, en ce qu'il est le bien naturel ; et comme il s'agit du Rationnel du Seigneur, il est dit tendre d'après le Céleste spirituel ou le vrai du bien, et bon d'après le céleste même ou le bien même ; dans le Rationnel réel il y a l'affection du vrai et il y a l'affection du bien : mais c'est l'affection du vrai qui tient le premier rang, comme il a déjà été expliqué numéros 2072 ; de là l'expression tendre est placée la première ; mais toujours est-il que les deux expressions, sont employées, comme c'est l'ordinaire dans la Parole, pour exprimer le mariage du vrai et du bien, voir ci-dessus, numéro 2173. Que le jeune taureau ou le fils du bœuf signifie le céleste naturel, ou, ce qui est la même chose, le bien naturel, c'est surtout ce qu'on peut voir par les sacrifices, qui étaient les principaux représentatifs du Culte de l'Eglise Hébraïque, et ensuite de l'Eglise Juive ; leurs sacrifices se faisaient ou avec du Gros Bétail ou avec du Menu Bétail, ainsi avec des animaux de genre différent et qui étaient purs, comme bœufs, jeunes taureaux, boucs, brebis, béliers, chèvres, et agneaux, et en outre avec des tourterelles et de petites colombes : tous ces sacrifices signifiaient les internes du culte, c'est-à-dire, les célestes et les spirituels, numéros 2165, 2177 ; et même ceux de gros bétail, les Célestes naturels, et ceux de menu bétail les célestes rationnels ; comme les uns et les autres, savoir, les naturels et les rationnels sont de plus en plus intérieurs et variés, c'est pour cela qu'on employait dans les sacrifices tant de genres et tant d'espèces d'animaux ; ce qui peut encore être évident en ce que dans les Holocaustes et les Sacrifices de divers genres, comme dans ceux de chaque jour, des sabbats et des fêtes, dans les volontaires, les eucharistiques et les votifs, dans les expiatoires pour le délit et pour le péché, dans ceux de purification et de nettoiement, et dans ceux d'inauguration, il était prescrit quels animaux seraient offerts, et en ce que dans chaque genre de sacrifice, le nom et le nombre des animaux étaient expressément désignés, ce qui n'aurait jamais eu lieu, si chaque animal n'eût pas signifié quelque chose de particulier, ainsi qu'on le voit clairement par ces passages où il s'agit des sacrifices : - ; Lévitique 1; ; ; ; ; ; ; ; ; 29 :

Mais quant à ce que signifie chaque animal, ce n'est pas ici le lieu de l'exposer ; il en est de même dans les Prophètes, où ces animaux sont nommés ; d'après cela, on peut voir que les jeunes taureaux signifiaient les célestes naturels : qu'ils n'aient pas signifié autre chose que des célestes, c'est encore ce qui peut être constant d'après les Chérubins que vit Ézéchiel, et d'après les Animaux que Jean vit devant le trône ; le Prophète s'exprime ainsi au sujet des Chérubins :

« La ressemblance de leurs faces (était) la face d'un Homme, et tous quatre à droite avaient la face d'un Lion, et tous quatre à gauche avaient la face d'un Bœuf, et tous quatre avaient la face d'un Aigle. » - Ézéchiel 1:10.

Au sujet des quatre Animaux devant le Trône, Jean dit :

« Autour du Trône (étaient) quatre Animaux : le premier Animal (était) semblable à un Lion, le second Animal semblable à un Jeune Taureau, le troisième Animal avait une face comme un Homme, le quatrième Animal (était) semblable à un Aigle qui vole. Ils disaient : Saint, Saint, Saint, Saint (est) le Seigneur Dieu Tout-Puissant, qui était, et qui est, et qui doit venir. » - Apocalypse 4:7-8.

Chacun peut voir que par les Chérubins et par ces Animaux ont été représentées des Saintetés, et qu'ainsi ces Saintetés ont été aussi représentées là par les bœufs et par les Jeunes Taureaux.

C'est pareillement ce que prouvent ces paroles de la Prophétie de Moïse sur Joseph :

« Que (cela) vienne sur la tête de Joseph, sur le sommet de la tête du Naziréen de ses frères : il aura un ornement (comme) le premier né de son Bœuf, et ses cornes (comme) la corne d'une licorne, avec elles il frappera les peuples ensemble, jusqu'aux bouts de la terre. » - Deutéronome 33:16-17.

Ces paroles ne seraient intelligibles pour personne, si l'on ne savait ce que signifient, dans le sens interne, le Bœuf, la licorne, les cornes et autres expressions. Quant à ce qui regarde en général les Sacrifices, ils furent, il est vrai, prescrits par Moïse au peuple d'Israël ; mais la Très-Ancienne Eglise, qui exista avant le déluge, n'a jamais eu aucune connaissance des Sacrifices, et il venu dans le mental des hommes de cette Eglise de rendre un culte au Seigneur par des immolations d'Animaux ; l'Eglise Ancienne, qui exista après le déluge, n'en eut pas non plus connaissant il est vrai, des Représentatifs, mais non des Sacrifices ; les sacrifices ont été pour la première fois institués dans l'Eglise suivante, qui fut appelée Hébraïque, et cette institution passa de là chez les nations ; de là aussi elle parvint à Abraham, à Isaac et à Jacob, et par conséquent aux descendants de Jacob ; que le culte des Sacrifices ait existé chez les nations, on le voit, numéro 1343 ; et chez les descendants de Jacob, avant qu'ils fussent sortis d'Egypte, ainsi avant que les Sacrifices aient été ordonnés par Moïse sur le Mont Sinaï, on peut le voir d'après Exode, - , , 5.

Surtout d'après leur cérémonie idolâtrique devant le Veau d'or, dont il est ainsi parlé dans Moïse :

« Aharon bâtit un Autel devant le Veau, et Aharon proclama et dit : Demain, fête à Jéhovah. Et le lendemain ils se levèrent dès le matin, et ils offrirent des Holocaustes, et ils présentèrent des (Sacrifices) Pacifiques, et le peuple s'assit pour manger et pour boire, et ils se levèrent pour jouer. » - Exode 32:5-6.

Et cela se fit, tandis que Moïse était sur la montagne de Sinaï, et par conséquent avant que l'ordre au sujet de l'Autel et des Sacrifices leur fût parvenu : cet ordre leur fut donc donné, parce que, chez eux, comme chez les Gentils, le culte des Sacrifices s'était changé en idolâtrie ; ils ne purent être détournés de ce culte, parce qu'ils avaient placé en lui la principale sainteté, et que quand une sainteté a été une fois implantée dès l'enfance, à plus forte raison quand c'est par les pères, et a été ainsi enracinée, le Seigneur, à moins qu'elle ne soit contre l'ordre même, ne la brise jamais, mais il la ploie ; ce fut la raison pour laquelle il fut ordonné que ces sacrifices seraient institués de cette manière, comme on le lit dans les Livres de Moïse. Que les Sacrifices n'aient jamais été agréables à Jéhovah, et qu'ainsi ils aient seulement été permis et tolérés pour la cause dont il vient d'être parlé, c'est ce qu'on voit clairement dans les Prophètes ; voici ce qui en est dit dans Jérémie :

« Jéhovah Zebaoth, le Dieu d'Israël a dit : Ajoutez vos Holocaustes à vos Sacrifices, et mangez de la chair : je n'ai point parlé avec vos Pères, et je ne leur ai point donné d'ordre, au jour que je les ai tirés de la terre d'Egypte, au sujet des paroles de l'Holocauste et du Sacrifice, mais je leur ai donné comme un Ordre cette parole, en disant : Obéissez à ma voix, et je serai votre Dieu. » - Jérémie 7:21-23.

Dans David : Jéhovah ! Tu n'as pas voulu le Sacrifice ni le présent ; tu n'as pas demandé l'Holocauste ni les Sacrifices du péché ; j'ai désiré faire ta volonté, ô mon Dieu ! » - Psaumes 40:7, 9.

Dans le même :

« Tu » ne prends point plaisir aux Sacrifices, pour que j'en donne ; tu n'acceptes point l'Holocauste : les Sacrifices de Dieu (sont) l'esprit contrit. » - Psaumes 51:18-19.

Dans le même :

« Je n'accepterait point de jeune taureau de ta maison, (ni) des boucs de tes bergeries ; sacrifie à Dieu la confession. » - Psaumes 50:9, 13, ; Psaumes 107:21, ; ; Deutéronome 23:19.

Dans Osée :

« Je » veux la Miséricorde, et non le Sacrifice ; et les connaissances de Dieu plutôt que les Holocaustes. » - Osée 6:6.

Samuel dit à Saül :

« Le plaisir de Jéhovah est-il dans les Holocaustes et dans les Sacrifices ? Voici, obéir (vaut) mieux que le sacrifice, être attentif (vaut mieux) que la graisse des béliers. » - 1 Samuel 15:22.

Dans Michée :

« En quoi préviendrai-je Jéhovah ? Me prosternerai-je devant le Dieu du lieu très haut ? Le préviendrai-je avec des Holocaustes, avec des veaux âgés d'un an ? Jéhovah prendra-t-il plaisir à des milliers de béliers, à des myriades de torrents d'huile ? Il t'a indiqué, ô homme, ce que c'est que le bien : et qu'est-ce que Jéhovah, demande de toi ? (C'est) seulement de pratiquer le jugement, et d'aimer la miséricorde, et de s'humilier, en marchant avec ton Dieu. » - Michée 6:6, 7, 8.

D'après cela, il est donc évident que les Sacrifices n'ont point été commandés mais qu'ils ont été permis ; que dans les sacrifices, il n'y a de considéré que l'interne, et que c'était l'interne, et non l'externe, qui était agréable : c'est aussi pour cela que le Seigneur les abrogea, ainsi que cela avait même été prédit par Daniel, en ces termes :

« Dans le milieu de la Semaine, il fera cesser le Sacrifice et l'Oblation. » - .

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur, Voir ce qui a été dit sur les Sacrifices, dans la Première Partie, numéros 922, 923, 1128, 1823. Quant à ce qui concerne le fils du bœuf, qu'Abraham fit tuer ou apprêta pour les Trois Hommes, il en a été de même que lorsqu'on l'immolait dans les Sacrifices ; et l'on peut voir qu'il a signifié les mêmes choses, en ce qu'Abraham dit à Sarah de prendre Trois Mesures de fine farine ; il est ainsi parlé dans Moïse de la fine farine qu'on employait pour un jeune Taureau :

« Quand vous serez venus dans la terre ; lorsque tu feras du fils du bœuf un holocauste ou un sacrifice, en prononçant un vœu, ou des demandes de paix à Jéhovah, tu offriras sur le fils du bœuf un gâteau de trois dixièmes de fine farine mêlés avec de l'huile. » - Nombres 15:8-9, [Il manque du texte ici], ; ; , , .

  
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