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Jérémie 51:15

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15 C'est lui qui a fait la terre par sa vertu, et qui a rangé le monde habitable par sa sagesse, et qui a étendu les cieux par son intelligence.

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L’Apocalypse Révélée # 915

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915. Le premier fondement, jaspe ; le second, saphir ; le troisième, chalcédoine ; le quatrième, émeraude ; (Vers. 21:20.) le cinquième, sardonyx ; le sixième, sardoine ; le septième, chrysolithe ; le huitième, béril ; le neuvième, topaze ; le dixième, chrysoprase ; le onzième, hyacinthe ; le douzième, améthyste, signifie toutes les choses de cette doctrine d'après le sens de la lettre de la Parole, dans leur ordre, chez ceux qui s'adressent immédiatement au Seigneur, et vivent selon les préceptes du Décalogue en fuyant les maux comme péchés ; car eux, et non les autres, sont dans la doctrine de l'amour envers Dieu et de l'amour à l'égard du prochain, qui sont les deux fondements de la religion. Que par les douze fondements de la muraille soient signifiées toutes les choses de la doctrine de la Nouvelle Jérusalem d'après le sens de la lettre de la Parole, on le voit ci-dessus, Nos. 902, 914 ; que par les pierres précieuses en général soient signifiés tous les vrais de la doctrine d'après la Parole, qui transparaissent par le sens spirituel, on le voit ci-dessus, Nos. 231, 540, 726, 911, 914 ; ici par chaque pierre est spécialement signifié quelque vrai, qui transparaît ainsi ; que la Parole, dans le sens de la lettre, quant à ses doctrinaux, corresponde aux pierres précieuses de tout genre, on le voit dans la doctrine de la nouvelle Jérusalem sur l'écriture sainte, Nos. 43-46. Il y a en général deux couleurs qui brillent dans les pierres précieuses, la couleur Rouge et la couleur Blanche ; les autres couleurs, comme le vert, le jaune, l'azur, et plusieurs autres, sont composées de celles-là au moyen du noir, et par la couleur rouge il est signifié le bien de l'amour, et par la couleur blanche le vrai de la sagesse ; si la couleur rouge signifie le bien de l'amour, c'est parce qu'elle tire son origine du feu du soleil, et que le feu du Soleil du Monde spirituel est dans son essence le Divin Amour du Seigneur, ainsi le bien de l'amour ; et si la couleur blanche signifie le vrai de la sagesse c'est parce qu'elle tire son origine de la lumière qui procède du feu de ce soleil, et que cette lumière procédante est dans son essence la Divine Sagesse, ainsi le vrai de la sagesse ; et le noir tire son origine de leur ombre, qui est l'ignorance ; mais expliquer en particulier quelle chose du bien et quelle chose du vrai signifie chaque pierre, cela serait trop long ; toutefois, pour savoir quelle chose du bien ou du vrai chaque pierre signifie dans cet ordre, il faut se reporter aux Explications ci-dessus données, Chapitre 7, depuis le Vers. 5 jusqu'au Vers. 8, Nos. 349-361, où il s'agit des douze Tribus d'Israël ; car ici, par chaque pierre, il est signifié la même chose que là par chaque Tribu nommée, puisque par les douze Tribus qui y sont désignées il est pareillement signifié tous les biens et tous les vrais de l'Église et de sa doctrine dans leur ordre ; c'est pourquoi il est aussi dit dans ce Chapitre, Vers. 14, que sur ces douze fondements étaient écrits les noms des douze Apôtres de l'Agneau ; par les douze Apôtres sont signifiées toutes les choses de la doctrine concernant le Seigneur, et concernant la vie selon ses préceptes, No. 903. Par ces douze pierres, il est aussi signifié les mêmes choses que par les douze pierres précieuses dans le Pectoral d'Aharon, qui était appelé Urim et Thuimim, — Exode 28:15-21 — choses qui ont été expliquées en particulier dans les ARCANES CÉLESTES, Nos. 9856, 9882, avec cette différence, que sur celles-ci il y avait les noms des douze Tribus d'Israël ; et sur celles-là les noms des douze Apôtres de l'Agneau. Il est dit aussi dans Ésaïe que les Fondements sont des pierres précieuses :

— « 0 affligée! voici, Moi, je disposerai avec L'antimoine TES PIERRES, TES FONDEMENTS JE POSERAI EN SAPHIRS, et tes portes en PIERRES DE RUBIS ; tous tes fils seront enseignés de Jéhovah. » — Ésaïe 54:11-13

— par affligée, il est entendu l'Église qui devait être instaurée par le Seigneur chez les nations.

Dans le Même :

— « Ainsi a dit le Seigneur Jéhovah : Moi, je vais fonder en Sion UNE PIERRE, PIERRE A L'ÉPREUVE, Angle de prix, de Fondation fondée ; je poserai le jugement pour règle, et ta justice pour aplomb. » — Ésaïe 28:16-17.

— Comme tout Vrai de la doctrine d'après la Parole est fondé sur la reconnaissance du Seigneur, c'est pour cela que le Seigneur est appelé LA PIERRE D'ISRAËL, — Genèse 49:24.

— et aussi LA PIERRE D'ANGLE que ceux qui bâtissaient ont rejetée, — Matthieu 21:42 ; Marc 12:10-11 ; Luc 20:17, ;

— que la Pierre d'Angle soit une pierre des fondements, on le voit d'après Jérémie 51:26.

— Le Seigneur aussi dans la Parole est, en beaucoup d'endroits, appelé la Pierre ; c'est pourquoi il se désigne Lui-Même par la Pierre, lorsqu'il dit :

— « Sur cette PIERRE je bâtirai mon Église. » — Matthieu 16:18-19 :

— et aussi quand il dit :

— « Quiconque entend mes paroles, et les fait, est pareil à un homme prudent qui bâtit une maison, et pose LE FONDEMENT SUR LA PIERRE. » — Luc 6:47-48 ; Matthieu 7:24-25 ;

— par la Pierre est signifié le Seigneur quant au Divin Vrai de la Parole. Que toutes les choses de l'Église et de sa doctrine se réfèrent à ces deux-ci : S'adresser immédiatement au Seigneur, et vivre selon les préceptes du Décalogue en fuyant les maux comme péchés ; et qu'ainsi toutes les choses de la doctrine se réfèrent à l'amour envers Dieu et à l'amour à l'égard du prochain, on le verra dans la DOCTRINE DE LA NOUVELLE JÉRUSALEM SUR LA CHARITÉ, où ces choses seront exposées dans leur ordre.

  
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Arcanes Célestes # 1043

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1043. D'après ce qui vient d'être dit sur l'arc, on peut voir que la nuée signifie la lumière obscure dans laquelle est l'homme spirituel par rapport à l'homme céleste. En effet l'arc ou la couleur de l'arc n'existe que dans la nuée ; l'obscur même par lequel, comme je l'ai dit, brillent les rayons du soleil, est ce qui se change en couleurs ; ainsi tel est l'obscur qui est frappé par l'éclat des rayons, telle est la couleur. Il en est de même chez l'homme spirituel : chez lui, l'obscur qu'on nomme ici la nuée est le faux, qui est la même chose que son propre intellectuel ; et quand le Seigneur insinue dans ce propre l'innocence, la charité et la miséricorde, cette nuée n'apparaît plus comme le faux, mais elle se présente comme un vrai apparent uni au vrai qui procède du Seigneur, de là résulte une sorte d'arc colore. C'est une certaine modification spirituelle qui ne peut nullement être décrite ; et si l'homme ne peut la saisir an moyen des couleurs et de leur génération, je ne sais s'il sera possible de la lui faire comprendre. Par l'état de l'homme avant la régénération on peut voir quelle est cette nuée chez le régénéré. L'homme se régénère par les choses qu'il croit être les vérités de la foi ; chacun croit que son dogme est vrai ; il en reçoit la conscience, aussi, dès qu'il en a reçu la conscience, agir contre les choses qui ont été imprimées en lui comme étant des vérités de la foi, c'est pour lui agir contre la conscience. Tel est chaque homme régénéré ; car il en est beaucoup qui se régénèrent par le Seigneur, quel que soit d'ailleurs le dogme qu'ils aient adopté ; et quand ils ont été régénérés, ils ne reçoivent pas quelque révélation immédiate, sauf toutefois les inspirations qui leur sont insinuées par la Parole et par la prédication de la Parole ; mais comme ils résolvent la charité, le Seigneur opère par la charité dans leur nuée ; de là surgit une lumière, de même qu'il arrive qu'un nuage devient plus brillant et offre une variété de couleurs quand il est pénètre par le soleil. C'est ainsi que dans leur nuée existe la ressemblance de l'arc ; c'est pourquoi plus la nuée est légère, c'est-à-dire, plus elle consiste en de nombreuses vérités de la foi mélangées, et plus l'arc est magnifique ; au contraire, plus cette nuée est épaisse, c'est-à-dire, moins il y a en elle de vérités de la foi, moins l'arc est brillant. L'innocence ajoute beaucoup à la beauté de l'arc ; c'est pour ainsi dire cette innocence qui produit dans les couleurs une splendeur vive. Toutes les apparences du vrai sont les nuées dans lesquelles se trouve l'homme quand il est dans le sens littéral de la Parole, car la Parole a été prononcée selon les apparences ; mais quand il croit avec simplicité à la Parole, bien qu'il reste dans les apparences, et quand il a la charité, cette nuée est respectivement légère ; c'est dans cette nuée que le Seigneur forme la conscience chez l'homme qui est dans l'intérieur de l'Eglise. Toutes les ignorances du vrai sont aussi des nuées dans lesquelles se trouve l'homme quand il ignore ce que c'est que le vrai de la foi, quand en général il ne sait pas ce que c'est que la Parole, et à plus forte raison quand il n'a point entendu parler du Seigneur ; c'est dans cette nuée que le Seigneur forme la conscience chez l'homme qui est hors de l'Eglise ; car dans l'ignorance même peut exister l'innocence et par conséquent la charité. Toutes les faussetés sont aussi des nuées ; mais ces nuées sont des ténèbres qui existent, ou chez ceux qui ont la conscience fausse dont j'ai déjà parlé, ou chez ceux en qui elle est nulle. Telles sont en général les nuées quant à leur qualité ; pour ce qui regarde leur quantité, il y a chez l'homme tant de nuées, et elles sont si épaisses que s'il en avait connaissance, il serait surpris que les rayons de lumière qui précédent du Seigneur pussent les percer et que l'homme put être régénéré. Celui qui croit avoir le moins de nuées est quelquefois celui qui en a le plus ; et celui qui croit en avoir plus en a le moins. De telles nuées sont chez l'homme spirituel ; mais chez l'homme céleste elles ne sont pas en si grand nombre, parce qu'il a en lui l'amour dans le Seigneur, amour qui a été implanté dans sa partie volontaire ; c'est même pour cela qu'au lieu de recevoir du Seigneur la conscience comme l'homme spirituel revoit de Lui la perception du bien et celle du vrai qui procède du bien. Quand le volontaire de l'homme est tel, qu'il peut recevoir les rayons de la flamme céleste, son intellectuel en est éclairé ; et au moyen de l'amour, il connait et perçoit toutes les choses qui sont les vérités de la foi. Son volontaire est alors comme un petit soleil dont les rayons pénètrent dans sa partie intellectuelle. Tel a été l'homme de la Très-Ancienne Eglise. Mais quand le volontaire, de l'homme a été entièrement corrompu et est devenu infernal, et que pour cette raison une nouvelle volonté, qui est la conscience, est formée dans sa partie intellectuelle, ainsi qu'il est arrivé chez l'homme de l'Ancienne Eglise, et qu'il arrive chez tout homme régénéré de l'Eglise spirituelle, alors la nuée est épaisse, car l'homme doit apprendre ce que c'est que le vrai et ce que c'est que le bien, et ne peut percevoir s'ils existent ; et alors aussi le faux, qui est l'obscur de la nuée, influe continuellement de sa partie noire volontaire, ou de l'enfer par cette partie. Voilà pourquoi la partie intellectuelle ne peut nullement être éclairée chez l'homme spirituel, comme elle l'est chez l'homme céleste. De là résulte que la nuée signifie ici la lumière obscure dans laquelle est l'homme spirituel par rapport à l'homme céleste.

  
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