Bible

 

Jérémie 51:14

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14 L'Eternel des armées a juré par soi-même, en disant : si je ne te remplis d'hommes comme de hurebecs, et s'ils ne s'entre-répondent pour s'encourager contre toi.

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Arcanes Célestes # 1857

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, [Il manque du texte ici],

Et dans Amos - Amos 2:9-10.

C’est pourquoi ici par l'Emorréen on doit entendre toutes les nations de la terre de Canaan, par lesquelles ont été signifiés en particulier les maux et les faux, comme je l'ai déjà dit ; de là l'Emorréen signifie tous les maux en général. La consommation signifie le dernier temps quand il n'y a plus aucun bien. Toutefois, ce qui est entendu par ces mots : parce que jusque-là l'iniquité des Emorréens n'aura pas été consommée, est un arcane ; voici ce qui se passe à l'égard des méchants dans l'autre vie : les méchants ne sont pas punis avant que leurs maux soient parvenus à leur comble et cela, soit dans le commun, soit dans le particulier ; car tel est l'équilibre dans l'autre vie, que le mal se punit lui-même, ou que les méchants se jettent dans la peine du mal, mais seulement quand il est parvenu à son comble ; chaque mal à sa limite, qui est différente chez chacun ; cette limite ne doit pas être dépassée ; quand le méchant la dépasse, il se précipite alors dans la peine, et cela en tout ce qui concerne le particulier. Il en est de même en ce qui regarde le commun : les méchants se jettent dans l'enfer, non pas en un moment, mais successivement ; cela vient de la Loi universelle de l'Ordre établi par le Seigneur, loi d'après laquelle le Seigneur n'envoie jamais qui que ce soit dans l'enfer, mais le mal où le méchant s'y jette lui-même successivement, et cela, jusqu'à ce que le mal ait été consommé, et qu'il n'apparaisse plus aucun bien ; tant qu'il y a en lui quelque reste de bien, il est élevé de l'enfer ; mais quand il n'y a plus que le mal, il s'élance lui-même dans l'enfer ; il faut d'abord que l'un soit séparé de l'autre, car le bien et le mal sont opposés l'un à l'autre ; rester en suspens entre l'un et l'autre n'est pas permis : voilà ce qui est signifié par l'iniquité des Emorréens qui doit être consommée : mais il en est autrement des bons ; ils sont continuellement élevés par le Seigneur vers le ciel, et le mal qui est en eux s'efface successivement. Il en est de même de l'état de l'Eglise ; la visite ne vient point avant que le mal ait été consommé, c'est-à-dire tant qu'il reste encore quelque bien de la charité et quelque vrai de la foi : il est très-souvent parlé de cette consommation dans les Prophètes ; par exemple, dans Ésaïe :

« J'ai entendu la consommation et Indécision de la part du Seigneur Jéhovih Zebaoth sur toute la terre. » - .

Dans Jérémie :

« Babel, qui habites sur plusieurs eaux, grande en trésors, elle est venue, ta fin, la mesure de ton lucre. » - Jérémie 51:13.

Dans Daniel :

« Soixante-dix semaines ont été décidées sur ton peuple et sur la ville de ta sainteté, pour consommer la prévarication, et pour sceller les péchés, et pour expier l'iniquité, et pour amener la justice des siècles, et pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints. » - Daniel 9:24.

« Enfin sur l'oiseau des abominations (est) la désolation, et jusqu'à la Consommation et à la décision, elle se répandra sur la dévastation. » - Ibid. vers. 27.

La Consommation est aussi prédise par le Seigneur Lui-Même dans le Luc, en ces termes :

« Ils tomberont sous le tranchant de l'épée, et seront captifs parmi toutes les nations : et enfin Jérusalem sera foulée par les nations, jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis. » - .

Tomber sous le tranchant de l'épée, c'est par les faux ; car l'épée, dans la Parole, est la peine du faux ; Jérusalem, c'est le Royaume du Seigneur et l'Eglise, numéro 402 ; les nations sont les maux, numéro 1260 ; il y a consommation alors que l'Eglise a été possédée par les maux et par les faux, et par conséquent détruite par elle-même.

  
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Arcanes Célestes # 8215

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8215. Et il détourna la roue de ses chars, signifie la puissance d'introduire les faux enlevés : on le voit par la signification de détourner, en ce que c'est enlever ; par la signification de la roue, en ce qu'elle est la puissance d'aller en avant, ainsi qu'il va être exposé ; et par la signification des chars de Pharaon, en ce qu'ils sont les doctrinaux du faux, numéro 8146, 8148, ainsi les faux. Quant à ce que signifie la roue dans le sens réel, on peut le voir d'après la signification du char : Les chars étaient de deux genres ; il y avait les chars pour transporter les marchandises, et il y avait les chars pour combattre ; les chars pour transporter les marchandises signifiaient les doctrinaux vrai, et dans le sens opposé les doctrinaux du faux : les chars pour combattre signifiaient aussi les doctrinaux dans l'un et l'autre sens, mais doctrinaux qui combattent, ainsi les vrais mêmes, et les faux mêmes, disposés aux combats ; de là on peut voir ce qui est entendu par la roue du char, savoir, la puissance d'aller en avant, ici d'introduire les faux, et de combattre contre les vrais ; comme cette puissance appartient à la partie intellectuelle de l'homme, c'est pour cela que la roue signifie aussi l'intellectuel quant aux choses qui sont de la doctrine. Dans l'autre vie il apparaît très-souvent des chars chargés de marchandises de divers genre, et ils diffèrent de forme et de grandeur ; par ces chars, quand ils apparaissent, sont signifiés les vrais dans leur complexe, ou les doctrinaux qui sont comme les réceptacles du vrai, et par les marchandises les connaissances de divers usage ; ces choses apparaissent quand, dans le ciel, les anges s'entretiennent des doctrines ; car leur discours, ne pouvant être saisi par ceux qui sont au-dessous d'eux, se présente d'une manière représentative, et pour certains esprits par des chars, comme il a été dit, dans lesquels toutes les choses, en général et en particulier du discours des anges, se montrent dans une forme et devant les yeux, d'où il résulte qu'à l'instant les choses que contient le discours peuvent être saisies et vues, quelques-unes dans la forme du char, d'autres dans sa contexture, d'autres dans sa couleur, d'autres dans ses roues, d'autres dans les chevaux qui le traînent, d'autres dans les marchandises qu'il transporte : c'est d'après ces représentatifs que les chars, dans la Parole, signifient les doctrinaux : par là on peut, en quelque manière, voir que la roue des chars signifie la puissance qui est dans l'intellectuel ; car de même que le char a son mouvement et sa progression par ses roues, de même les vrais qui appartiennent aux doctrinaux ont leur progression par l'intellectuel : c'est ce qui est signifié aussi par les roues dans Ésaïe :

« Ses traits (sont) aigus, et tous ses arcs tendus, les ongles de ses chevaux sont réputés comme des cailloux, ses roues comme la tempête. » - Ésaïe 5:28.

Là il s'agit du dévastateur du vrai ; les traits sont les faux, et les arcs la doctrine du faux, numéros 2686, 2709 ; les ongles des chevaux sont les scientifiques sensuels provenant de l'intellectuel perverti, numéro 7729 ; les roues sont les puissances de pervertir et de détruire les vrais, comme une tempête.

Dans Ézéchiel :

« Je vis les Animaux, et voici, une roue sur la terre auprès des Animaux selon ses quatre faces : l'aspect des roues et leur travail (était) comme l'apparence d'un Tharrchisch, et une même ressemblance pour les quatre : de plus, leur aspect et leur travail (étaient) comme si une roue eût été dans le milieu d'une roue : sur leurs quatre quadratures, où elles allaient, elles allaient, elles ne se tournaient point quand elles allaient : leurs jantes, et leur hauteur, et crainte pour elles : de plus, leurs jantes (étaient) pleines d'yeux tout autour d'elles quatre : ainsi quand les animaux allaient, les roues allaient auprès d'eux ; l'esprit de l'animal (était) dans les roues. » - ; puis Chapitre .

Par les quatre animaux, qui étaient des Chérubins, est signifiée la Providence du Seigneur, numéro 308 ; par les roues, la Divine Intelligence, ou la prévoyance, d'où il est dit que les roues allaient en même temps avec les animaux, et que leurs jantes étaient pleines d'yeux, et enfin qu'en elles il y avait l'esprit de l'animal, c'est-à-dire, le vrai de la sagesse.

Dans Daniel :

« Je fus voyant jusqu'à ce que des trônes furent renversés, et que l'Ancien des jours s'assit ; son Vêtement (était) blanc comme de la neige, et la chevelure de sa tête comme de la laine pure, son trône était des flammes de feu ; ses roues, un feu ardent. » - Daniel 7:9.

Là, l'Ancien des jours est le Seigneur quant au Divin Bien ; les trônes renversés sont les faux ; son Vêtement est le vrai Divin dans la forme externe ; la chevelure de sa tête est le Divin Bien dans l'a forme externe : son trône est le ciel et l'Église ; les roues sont les choses qui appartiennent à la sagesse et à l'intelligence, ainsi les vrais Divins ; le feu ardent, ce sont les choses qui appartiennent à l'amour et à la charité. Sous les dix Bassins autour du Temple de Salomon, il y avait aussi

« des roues d'airain ; l'œuvre des roues (était) comme l'œuvre d'une roue de char ; leurs mains, et leurs dos, leurs bandes, et, leurs rayons, (étaient) tous de fonte. » - Daniel 1 Rois 7:30, 31, 32, 33.

Ces bassins ou soubassements signifiaient les réceptibles du vrai, par lequel l'homme est purifié et régénéré ; les roues signifiaient les puissances intellectuelles par lesquelles il y a progression.

  
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