Bible

 

Jérémie 51:14

Studie

       

14 L'Eternel des armées a juré par soi-même, en disant : si je ne te remplis d'hommes comme de hurebecs, et s'ils ne s'entre-répondent pour s'encourager contre toi.

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 10406

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

10406. Et il forma cela au ciseau, signifie d'après la propre intelligence : on le voit par la signification de former au ciseau, quand il s'agit d'une idole, en ce que c'est arranger un faux doctrinal d'après la propre intelligence, ce qui se fait par l'application du sens littéral de la Parole en faveur des amours de soi et du monde ; car lorsque ces amours régnent, l'homme n'est dans aucune illustration procédant du ciel, mais il tire de son intelligence toutes choses, et il les confirme d'après le sens littéral de la Parole, qu'il falsifie par une application de travers et une interprétation perverse, et ensuite il leur est favorable, parce qu'elles proviennent de lui. Dans la Parole, il est çà et là parlé d'images taillées et d'images de fonte ; ceux qui ne saisissent la Parole que selon la lettre s'imaginent que là par ces images il est seulement entendu des idoles ; mais ce ne sont point des idoles qui sont entendues, ce sont les faux doctrinaux de l'Église, tels qu'ils sont formés par l'homme lui-même, sous la direction d'un de ses amours ; la formation de ces faux, afin qu'ils soient cohérents et se montrent comme s'ils étaient des vrais, est signifiée par l'image taillée ; leur conjonction en faveur des amours externes, afin que les maux se montrent comme des biens, est signifiée par l'image de fonte : comme l'une et l'autre est entendue par le veau d'or, c'est pour cela qu'ici il est dit qu"Aharon forma cela au ciseau, ce qui signifie la formation des faux, afin qu'ils se montrent comme des vrais ; et qu'il fit de l'or un veau de fonte, et plus loin, qu'il l'a jeté au feu et qu'il en est sorti un veau, Vers. 24, ce qui signifie la conjonction en faveur des amours externes, afin que les maux se montrent comme des biens. Il en est aussi de même de tout doctrinal qui est fait d'après l'homme et non d'après le Seigneur ; et il est fait d'après l'homme, quand celui-ci a pour fin sa gloire ou son profit ; mais il est fait d'après le Seigneur, quand on a pour fin le bien du prochain et le bien du Royaume du Seigneur. C'est là ce qui est signifié par les Images taillées et par les Images de fonte dans les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Impurs vous jugerez la couverture des images taillées de ton argent, et le revêtement de l'image de fonte de ton or. » - Ésaïe 30:22.

La couverture des images taillées de ton argent est l'apparence des faux comme s'ils étaient des vrais ; le revêtement de l'image de fonte de ton or est l'apparence des maux comme s'ils étaient des biens ; car la couverture et le revêtement sont les apparences externes, dont ils sont enveloppés, ou dont ils sont couverts ; l'argent est le vrai, voilà pourquoi les images taillées sont dites d'argent, et l'or est le bien ; voir numéro 1551, 1552, 5658, 6914, 6917, 9874, 9881.

Dans le Même :

« Un ouvrier fond l'image, et un orfèvre étend l'or par-dessus, et des chaînettes d'argent il fond ; il cherche un ouvrier sage, pour préparer une image taillée qui ne soit point ébranlée. » - Ésaïe 40:19-20.

Ici est décrite la formation des faux, afin qu'ils soient cohérents et se montrent comme s'ils étaient des vrais ; l'image taillée est ce faux ; l'ouvrier est l'homme qui le forme d'après la propre intelligence ; l'orfèvre qui étend l'or par-dessus, c'est quand il fait qu'il se montre comme un bien ; il fond des chaînettes d'argent, c'est par la cohérence ; qui ne soit point ébranlée, c'est qui ne puisse à cause de cela être affaibli ni être détruit.

Dans le Même :

« Les fabricateurs d'image taillée (sont) vanité, et leurs choses les plus désirées ne servent de rien : Qui a formé un Dieu, et fondu une image de fonte, pour n'en pas tirer profit ? Tous ses compagnons seront confus, et les forgerons eux-mêmes ; il forge du fer avec des tenailles, et il opère avec le charbon, et avec les marteaux acérés il le forme, ainsi il le fait par le bras de sa force ; il façonne des bois, il étend un fil, et il la trace à la ligne, il la fait dans ses angles, et par le contour il la termine, et il la fait en forme d'homme (viri), selon la beauté de l'homme (hominis), pour habiter dans une maison. » - .

Ici, il est aussi décrit de quelle manière les faux doctrinaux sont formés, pour qu'ils soient cohérents et qu'ils se montrent comme des vrais et comme des biens ; là, par chacune des expressions il est décrit comment cela se fait, quand c'est d'après la propre intelligence sous la direction de la volupté, de la cupidité et de l'amour : qu'il en soit ainsi, c'est ce que peuvent voir ceux qui savent que dans la Parole toutes les choses ont un sens interne, par lequel elles sont entendues spirituellement ; autrement, à quoi servirait une telle description de la formation d'une image taillée ? Afin qu'il se montre comme vrai et comme bien, cela est signifié par il la fait en forme d'homme selon la beauté de l'homme ; car l'homme (vir) dans le sens interne est le vrai, et l'homme (homo) est le bien de ce vrai.

Dans Jérémie :

« Insensé est devenu tout homme par la science, de honte a été couvert tout fondeur par l'image taillée, car mensonge (est) » son image de fonte, et point d'esprit en elles. » - .

Il est bien évident qu'ici l'image taillée est ce qui procède de la propre intelligence, et l'image de fonte ce qui est selon l'amour, car il est dit, insensé est devenu tout homme par la science, et de honte a été couvert tout fondeur par l'image taillée ; et il est ajouté que l'image de fonte est mensonge ; la science, dans ce passage, est la propre intelligence, et le mensonge est le faux du mal ; comme il n'y a point de Divin en eux, il est dit qu'il n'y a point d'esprit dans ces images.

Dans le Même :

« Épée ! Contre ses chevaux et contre ses chars, contre ses trésors afin qu'ils soient pillés ; sécheresse sur ses eaux afin qu'elles tarissent, parce que (c'est) la terre des images taillées, elle. » - Jérémie 50:37-38.

Que la terre des images taillées soit l'Église où régnent les faux, qn le voit clairement aussi d'après chacune des expressions de ce passage, entendue dans le sens spirituel ; sans ce sens, qu'est-ce que seraient l'épée contre les chevaux, contre les chars, contre les trésors, et la sécheresse sur les eaux, sinon des paroles retentissantes sans aucun esprit en elles ; mais d'après chacune des expressions, entendue dans le sens interne, il est évident que là est décrite la destruction de l'Église quant aux vrais, et qu'ainsi doivent y régner les faux, qui sont la terre des images taillées ; en effet, l'épée est le faux qui combat et détruit les vrais ; les chevaux sont l'intellectuel qui est illustré ; les chars sont les doctrinaux ; les trésors sont les connaissances du vrai et du bien ; les eaux, sur lesquelles est la sé-cheresse, sont les vrais, en ce qu'il n'y en a plus ; et la terre est l'Église ; que l'épée soit le vrai qui combat contre le faux, et dans le sens opposé le faux qui combat contre les vrais et qui les détruit, on le voit, numéro 2799, 6353, 7102, 8294 ; il a été montré que les chevaux sont l'intellectuel qui est illustré, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, 6534 ; que les chars sont les doctrinaux, numéro 5321, 8146, 8148, 8215 ; que les trésors sont les connaissances du vrai et du bien, numéro 10227 ; que les eaux sont les vrais, numéro 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 8137, 8138, 8568, 9323, 10238 ; et que la terre est l'Église, dans les articles cités, numéro 9325 ; d'après cela, on voit clairement ce que c'est que la sécheresse sur les eaux afin qu'elles tarissent, et ce que c'est que la terre des images taillées.

Dans Habacuc :

« De quoi sert l'Image taillée, car son sculpteur l'a taillée ? Et l'Image de fonte et le docteur de mensonge ? Car le fabricateur de sa fiction s'est confié sur elle. » - Habacuc 2:18.

D’après ce passage, il est encore évident que par l'image taillée et l'image de fonte, il est entendu, non pas une image taillée ni une image de fonte, mais le faux qui est forgé, et le mal que le faux soutient ; car il est dit,

« le fabricateur de sa fiction, et le docteur du mensonge. » L'Image taillée et l'Image de fonte ont de semblables significations dans les passages suivants ; Dans Ésaïe :

« Elle esttombée, Babel, et toutes les images taillées de ses Dieux ont été brisées par terre. » Ésaïe 21:9.

Dans le Même :

« De honte seront confus tous ceux gui se confient dans l'image taillée, qui disent à l'image de fonte : Vous, nos Dieux. » - Ésaïe 42:17.

Dans le Même :

« Je te l'ai déclaré, et je te l'ai fait entendre, de peur que tu ne dises : Mon idole a fait ces choses ; mon image taillée et mon image de fonte les ont commandées. » Ésaïe 48:5.

Dans Osée :

« Ils se sont appelés eux-mêmes, et ils sont allés d'après leurs faces ; aux baals ils ont sacrifié, et aux images taillées ils ont brûlé des parfums. » Osée 11:2.

DansMichée :

« Toutes les images taillées de Samarie seront brisées, et tous les salaires de sa prostitution seront brûlés au feu ; et toutes ses idoles je mettrai en dévastation. » Michée 1:7.

Comme les faux et les maux de la doctrine, qui sont signifiés par les images taillées et par les images de fonte, sont fabriqués par la propre intelligence de l'homme sous la direction de son amour, c'est pour cela aussi qu'ils sont appelés, dans la Parole, ouvrage de mains d'homme, ouvrage de mains d'artisan, et ouvrage de mains d'ouvrier ; comme dans ces passages ; dans Osée :

« Ils continuent de pécher, ils se font une image de fonte de leur argent ; dans leur intelligence, des idoles, ouvrage d'artisans en entier. » - Osée 13:2.

Dans Moïse :

« Maudit (sera) l'homme, qui fera une image taillée ou de fonte, abomination à Jéhovah, ouvrage de mains d'artisan. » - Deutéronome 27:15.

Dans David :

« Leurs idoles, argent et or, ouvrage de mains d'homme. » - Psaumes 135:15.

Dans Jérémie :

« Ils ont brûlé des parfums à d'autres Dieux, ils se sont prosternés devant les œuvres de leurs mains. » - Jérémie 1:16.

Dans le Même :

« Du bois de la forêt on a coupé, œuvre de mains d'ouvrier avec la hache ; d'argent et d'or on l'embellit, avec des clous et des marteaux on l'affermit. » - Jérémie 10:3-4.

L'œuvre des mains, c'est ce qui provient du propre de l'homme, ainsi ce qui provient de son propre entendement et de sa propre volonté, et les choses qui appartiennent à son amour sont du propre de l'un et de l'autre ; de là l'origine de tous les faux dans l'Église. Comme tous les faux sont du propre de l'homme, et que l'œuvré des mains signifie ce qui provient du propre, c'est pour cela qu'il fut défendu de faire passer le fer, la hache ou le ciseau sur les pierres dont serait construit l'Autel, et aussi le Temple, comme on le voit dans Moïse :

« Si un Autel de pierres tu Me fais, tu ne les bâtiras point taillées, car si ton ciseau tu faisais passer sur lui, et tu le profanerais. " - Exode 20:22 ;

Puis ailleurs :

« Si tu bâtis à Jéhovah un Autel de pierres, tu ne feras point passer sur elles le fer. » - Deutéronome 27:5,

Et dans 1 Rois :

« La maison fut bâtie de pierres entières, telles qu'elles avaient été apportées, car le marteau et la hache, aucun instrument de fer, ne furent entendus dans la maison pendant qu'elle était bâtie. » - 1 Rois 6:7.

Ces choses ont été rapportées, afin qu'on sache ce qui est entendu par

« Aharon forma l'or au ciseau, et il en fit un veau de fonte. »

  
/ 10837  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 8568

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

8568. Et là, le peuple eut soif d'eaux, signifie l'accroissement du désir vers le vrai : ou le voit par la signification d'avoir soif, en ce que c'est appeler et désirer, et en ce que cela est dit du vrai comme avoir faim est dit du bien ; et par la signification de l'eau, en ce que c'est le vrai de là foi, numéro 8562 ; qu'avoir soif, ce soit appeler et désirer, savoir, le vrai qui est signifié par l'eau, cela est très évident d'après plusieurs passages dans la Parole, comme dans Amos :

« Voici, les jours viendront où j'enverrai

une famine en la lerre, non pas famine pour le pain, et non pas soif pour les eaux, mais pour entendre les paroles de Jéhovah ; et ils iront de la mer à la mer, et du septentrion jusqu'à l'orient ; et ils courront çà et là pour chercher a parole de Jéhovah, et ils ne la trouveront point : En ce jour-là défailliront les vierges belles et les jeunes hommes par la soif. » - Amos 8:11-12, 13.

Le désir de savoir le vrai est décrit ici par avoir soif ; le désir pour le vrai est signifié par j'en verrai une soif non pas pour les eaux, mais pour entendre les paroles de Jéhovah ; le manque de vrai, et par suite la privation de la vie spirituelle , sont décrits par en ce jour-là défailliront les vierges-belles el les jeunes hommes par la soif ; les vierges belles sont ceux qui son dans les affections du bien, et les jeunes hommes ceux qui sont dans les affections du vrai. Dans Ésaïe :

« 0 ! quiconque a soif, allez vers les eaux ; et quiconque n'a point d'argent, allez, achetez et mangez ; allez et achetez sans argent et sans prix du vin et du lait. » - Ésaïe 4:1-2.

quiconque a soif, allez vers les eaux, c'est évidemment quiconque désire les vrais de la foi ; acheter sans prix du vin et du lait, c'est acquérir du Seigneur, ainsi gratuitement, le vrai et le bien de la foi ; que les eaux soient le vrai de la foi, on le voit, numéro 8562 , et le vin le bien de la foi, numéro 6377, et aussi le lait, numéro 2184 ; qu'ici par aller vers les eaux et acheter du vin et du lait, il soit entendu non pas du via ni du lait, mais des choses qui appartiennent au Ciel et à l'Église, chacun peul le voir : pareillement dans Jean :

« Moi, à celui qui aura soif je donnerai de la source de l'eau de la vie gratuitement. » - Apocalypse 21:6.

La source de l'eau de la vie, c'est le vrai et le bien de la foi ; celui qui a soif, c'est celui qui désire d'après l'affection, selon les paroles du Seigneur, dans Jean :

« Jésus dit à la femme samaritaine, quiconque boit de cette eau aura soif encore ; mais celui qui boira de l'eau que Moi je lui donnerai, n'aura pas soif durant l'éternité ; mais l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une fontaine d'eau jaillissante durant la vie éternelle. » - Jean 4:13-14.

Ici, l'eau est évidemment le vrai de la foi provenant de la Parole, ainsi du Seigneur ; ne pas-avoir soif signifie ici que le vrai ne lui manquera plus : pareillement ailleurs dans Jean :

« Jésus dit : Moi je suis le pain de vie ; qui vient à Moi n'aura point faim ; et qui croit en Moi n'aura point soif durant l'éternité. » - Jean 6:35 :

Et dans le Même :

« Jésus s'écria, disant : Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à Moi, et qu'il boive ; quiconque croit en Moi, comme dit l'Écriture, des fleuves d'eau vive couleront de son ventre. » - Jean 7:37-38.

Avoir soif, c'est désirer le vrai ; boire, c'est s'instruire ; les fleuves d'eau vive, c'est le Divin Vrai qui procède du Seigneur seul. Dans Ésaïe ;

« Au-devant de qui a soif apportez des eaux, habitants de la terre de Théma ; avec son pain venez au-devant du fugitif. » - Ésaïe 21:14.

Apporter des eaux au-devant de qui a soif, c'est instruire celui qui désire être dans les vrais, et ainsi réconforter la vie de son âme.

Dans le Même :

« L'insensé parlera folie, et son cœur fera l'iniquité, pour faire l'hypocrisie, et pour prononcer contre Jéhovah l'erreur, pour épuiser l'âme de qui a faim, et faire manquer la boisson de qui a soif. » - Ésaïe 32:6 :

Celui qui a faim est celui qui désire le bien, et celui qui a soif est celui qui désire le vrai.

Dans le Même :

« Les pauvres et les indigents cherchent de l'eau, et il n'y en a point ; leur langue a défailli de soif ; j'ouvrirai sur les coteaux des torrents, et au milieu des vallées des fontaines ; je mettrai le désert en étang d'eaux et la terre sèche en sources d'eaux. » - Ésaïe 41:17-18.

Il est bien évident pour chacun que chercher de l'eau, c'est chercher le vrai ; que défaillir de soif, c'est être privé de la vie spirituelle par le manque de vrai ; et que les torrents, les fontaines, l'étang et les sources d'eaux, sont les vrais de la foi, dans lesquels ils doivent être instruits.

Dans le Même :

« Dites : Jéhovah a racheté son serviteur Jacob ; dès lors ils n'auront point soif, dans les dévastations il les conduira ; des eaux du rocher il leur fera couler, et il fendra le rocher pour que coulent des eaux. » - Ésaïe 48:20-21.

Ils n'auront point soif signifie que les vrais ne leur manqueront point ; les eaux ici sont évidemment les vrais de la foi.

Dans le Même :

« Ils n'auront pas faim, et ils n'auront pas soif, et ne les frappera pas la chaleur ni le soleil, car celui qui a pitié d'eux les conduira, en sorte que sur des sources d'eaux il les amènera. » - Ésaïe 49:10 ;

-n'avoir ni faim ni soif signifie qu'il ne manquera ni bien ni vrai ; les sources des eaux sont les connaissances du vrai d'après la Parole. De môme dans Moïse :

« Jéhovah qui t'a conduit par le désert grand et formidable, de serpent, de dipsade, et de scorpion, et de soif, où il n'y a point d'eaux ; qui a tiré pour toi des eaux du rocher de caillou. » - Deutéronome 8:15.

Dans Ésaïe :

« Voici, votre Dieu viendra, alors jailliront dans le désert des eaux, et des torrents dans la plaine du désert ; et sera le lieu aride en étang, et le desséché en sources d'eaux. “ - , , ;

Les eaux qui jailliront dans le désert, les torrents, l'étang, les sources d'eaux, sont évidemment les vrais de la foi et les connaissances de ces vrais, qui devaient provenir du Seigneur quand il viendrait dans le monde.

Dans David :

« Dieu, mon Dieu ! dès le matin je Te cherche, mon âme a soif de Toi, ma chair Te désire, dans une terre de sécheresse, et fatigué, sans eaux. » - Psaumes 63:2 - là, avoir soif se dit du vrai ; être fatigué sans eaux, c'est ne pas avoir de vrais. La soif est prise pour le manque de vrai et par suite pour la privation de la vie spirituelle, dans Ësaï'e :

« C'est pourquoi sera exilé mon peuple pour son manque de con- » naissance ; et sa gloire, (ce sont) des hommes de famille, et sa multitude (sera) sèche de soif. » - .

Dans le Même :

« Je mets les fleuves en désert, leur poisson devient fétide parce qu'il n'y a pas d'eau, et il mourra de soif. “ - Psaumes 50:2.

D'après ces explications, on peut maintenant voir ce qui est signifié dans ce Chapitre par :

« Point d'eau pour boire au peuple, » Vers. I ; par ces paroles du peuple :

« Donnez-nous de l'eau, et que nous buvions. » Vers. 2 ; par :

« Là, te peuple eut soif d'eaux. » Vers. 3 ; par :

« Du rocher sortiront des eaux, » Vers. 6 ; et qu'en conséquence leur murmure à cause du manque d'eau signifie la tentation d'après le manque de vrai ; en effet, quand l'homme vient en tentation d'après le manque de vrai, il est tenu fortement dans le désir du vrai, et en même temps dans le désespoir sur le salut éternel à cause de cela ; ce désir et ce désespoir produisent alors la souffrance et la plainte.

  
/ 10837