Bible

 

Jérémie 51:13

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13 Tu étais assise sur plusieurs eaux, abondante en trésors; ta fin est venue, et le comble de ton gain déshonnête.

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Doctrine de la Nouvelle Jérusalem sur Le Seigneur # 47

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47. 1. Par Esprit, il est entendu la Vie de l'homme: on peut le voir d'après le langage ordinaire: Quand un homme meurt, on dit qu'il rend l'esprit; c'est pourquoi, par l'esprit, dans ce sens, il est entendu la Vie de la respiration; et même le mot Esprit tire sa dérivation de Respiration; c'est de là que, dans la Langue Hébraïque, il y a un seul mot pour esprit et vent. Chez l'homme, il y a deux sources de vie; l'une est le mouvement du cœur, et l'autre la respiration du poumon; c'est la vie par la respiration du poumon qui est proprement entendue par l'esprit, et aussi par l'âme; on verra en son lieu que cette vie fait un avec la pensée de l'homme qui procède de l'entendement, et que la vie qui vient du mouvement du cœur fait un avec l'amour de la volonté de l'homme. Que la Vie de l'homme soit entendue dans la Parole par l'esprit, on le voit par ces passages: « Retires-tu leur esprit, ils expirent, et ils retournent en leur poussière. » - Psaumes 104:29.

- « Il s'est souvenu qu'ils étaient chair, un esprit qui s'en allait et ne revenait point. » - Psaumes 78:39.

- « Lorsque son esprit sera sorti, il s'en retournera en sa terre. » - Psaumes 146:4.

- « Ezéchias se lamentait de ce que « la vie de son esprit s'en allait. » - Esaïe 38:16.

- « L'esprit de Jacob fut ravivé. » - Genèse 45:27. « Son image défunte est un mensonge, il n'y a point d'esprit en elle. » - Jérémie 51:17.

- « Ainsi a dit le Seigneur Jéhovah à ces os desséchés: Je ramènerai l'Esprit en vous pour que vous viviez, des quatre vents, viens, esprit et souffle en ces tués, et qu'ils vivent. Et l'esprit, vint en eux et ils revécurent. » - Ezéchiel 37:5-6, 9-10.

- « Jésus ayant pris la main de la fille de Jaïrus, son esprit revint et elle se leva à l'instant. » - Luc 8:54-55.

  
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Arcanes Célestes # 637

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637. Quant à ce que ces expressions, je les détruirai avec la terre, signifient que le genre humain périrait avec l'Eglise, voici ce qu'il en est. Si l'Eglise du Seigneur était entièrement détruite sur la terre, le genre humain ne pourrait nullement exister, mais tous les hommes périraient avec tout ce qui existe. Il en est de l'Eglise comme du cœur, ainsi qu'il a été dit précédemment ; tant que le cœur vit, les viscères qui l'environnent et les membres peuvent vivre ; mais sitôt que le cœur meurt, tout ce qui tient au corps en général et en particulier meurt aussi. L'Eglise du Seigneur sur la terre est comme le cœur ; c'est d'elle que le genre humain, même en ce qui concerne la partie qui est hors de l'Eglise, tire la vie ; la cause est absolument ignorée de qui que ce soit ; mais pour qu'on en sache quelque chose, je dirai que tout le genre humain sur la terre est semblable à un corps avec toutes les parties qui le constituent : l'Eglise est comme le cœur de ce corps, et s'il n'y avait pas d'Eglise avec laquelle, comme avec une sorte de cœur, le Seigneur fut uni au moyen du Ciel et du monde des esprits, il y aurait disjonction ; et si le genre humain était disjoint du Seigneur, il portrait sur-le-champ. Voilà pourquoi, depuis la première création de l'homme, il y a toujours eu quelque Eglise ; et toutes les fois que l'Eglise a commencé à se perdre, elle est néanmoins restée chez quelques hommes. Voilà aussi quelle a été la cause de l'Avènement du Seigneur dans le monde ; s'il ne fut pas venu par un effet de sa Divine Miséricorde, tout le genre humain eut péri sur cette terre car l'Eglise était alors à la dernière extrémité, et à peine restait-il quelque bien et quelque vrai. Si le genre humain ne peut nullement exister sans être conjoint avec le Seigneur au moyen du Ciel et du monde des esprits, en voici la cause ; c'est que l'homme, considéré en lui-même, est beaucoup plus vil que les brutes ; s'il était abandonné à lui-même, il courrait à sa propre ruine et à celle de tous, car il ne désire que sa propre destruction et celle de tous. L'ordre de l'homme serait que l'un aimât l'autre comme soi-même ; mais à présent chacun s'aime par-dessus tous les autres, par conséquent chacun hait tous les autres. Il en est tout autrement des animaux brutes : il y a pour eux un ordre selon lequel ils vivent, ainsi ils vivent absolument selon l'ordre dans lequel ils sont, tandis que l'homme vit absolument contre l'ordre ; c'est pourquoi, si le Seigneur n'avait pitié de lui et ne se le conjoignait par le moyen des Anges, il n'aurait pas pu vivre un seul instant : voilà ce que l'homme ignore.

  
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