Bible

 

Jérémie 51:13

Studie

       

13 Tu étais assise sur plusieurs eaux, abondante en trésors; ta fin est venue, et le comble de ton gain déshonnête.

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Arcanes Célestes # 9139

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9139. Quand aura désolé un homme un champ ou une vigne, signifie la privation du bien et du vrai de l'Église par les cupidités : on le voit par la signification de désoler, en ce que c'est priver par les cupidités ; ainsi qu'il sera montré, numéro 9141 ; par la signi- fication du champ, en ce que c'est l'Église quant au bien, numéros 2971, 3766, 4982, 7502, ainsi le bien de l'Église ; et par la signification de la vigne, en ce qu'elle est l'Église quant au vrai, ainsi le vrai de l'Église : si le champ est l'Église quant au bien, c'est parce que les choses qui appartiennent au champ, comme le froment et l'orge, signifient les biens internes et externes de l'Église, numéros 3941, 7602, 7605 ; et si la Vigne est l'Église quant au vrai, c'est parce que le vin qui appartient à la vigne signifie le vrai du bien, numéros 1071, 6377. Si le Champ et la Vigne ont ces significations, cela tire son origine des représentatifs dans le monde spirituel ; car devant les esprits il apparaît des champs pleins de froment et d'orge, quand les Anges qui sont dans un ciel supérieur s'entretiennent d'une assemblée qui est dans le bien ; et il apparaît des vignes pleines de raisins, et des pressoirs dans ces vignes, quand les anges s'entretiennent d'une assemblée qui est dans le vrai du bien : ces représentatifs ne viennent pas de ce qu'il y a de tels objets dans les terres, mais ils viennent des correspondances, en ce que le froment et l'orge, ou le pain qui en provient, nourrissent le corps, comme le bien de l'amour et de la charité nourrit l'ârne, et en ce qu'il en est de même du vin comme breuvage : c'est de là que dans la Parole les biens de l'amour et les vrais de la foi sont appelés nourritures et breuvages ; ils sont aussi en ce sens des nourritures et des breuvages célestes, numéros , 680, 681, 1973, 1974, 4459, 47, 92, 5147, 5293, 5576, 5579, 5915, 8562. Que la vigne soit l'Église quant au bien et au vrai de la foi, Église qui est appelée spirituelle, on le voit par les passages de la Parole où la vigne est nommée ; comme dans Jérémie :

« Plusieurs bergers ont perdu ma Vigne, ils ont foulé mon champ ; ils ont réduit le champ de désir en un désert de solitude ; il l'a mise (ma vigne) en solitude. » - Jérémie 12:10-11 ;

Dans ce passage, la vigne et le champ sont évidemment l'Église, et comme l'Église est Église d'après le vrai et le bien de la foi et de la charité, il est évident que la vigne y est l'Église quant aux vrais, et le champ l'Église quant au bien. Dans Ésaïe :

« Jéhovah en jugement viendra avec les anciens de son peuple et ses princes ; vous, vous avez embrasé la vigne. “ - Ésaïe 3:14 ;

Là aussi la vigne est évidemment l'Église quant au bien et au vrai de la foi ; car les anciens, avec qui Jéhovah viendra en jugement, sont les biens de l'Église, numéros 6524, 6525, et les princes en sont les vrais, numéros 5044.

Dans le Même :

« Je chanterai à mon bien-aimé le cantique de mon ami sur sa Vigne : Une Vigne appartenait à mon bien-aimé en la corne du fils de l'huile ; il l'enferma et la planta d'un cep exquis. " - Ésaïe 5:1-2, et suivants ; Ici, il s'agit du Seigneur, qui est le bien-aimé et l'ami ; la vigne est son Église spirituelle, le cep exquis est le bien de la foi de cette Église, la corne du fils de l'huile est le bien de la foi de cette Église d'après le bien de l'amour : celui qui ne connaît rien du sens interne de la Parole ne peut savoir en aucune manière ce que signifie la vigne en la corne du fils de l'huile ; dans ces paroles cependant est caché un arcane qui ne peut pas être exprimé par des mots ; par ces paroles est pleinement décrite la conjonction du Royaume spirituel du Seigneur avec son Royaume céleste, c'est-à-dire, la conjonction du Second Ciel avec le Troisième, conséquemment la conjonction du bien de la foi envers le Seigneur, bien qui appartient au Royaume spirituel, avec le bien de l'amour envers le Seigneur, bien qui appartient au Royaume céleste ; la Vigne est le Royaume spirituel ; en la corne, c'est en la puissance, ainsi en lui ; le fils de l'huile, c'est le bien externe de l'amour du Royaume céleste ; le Royaume céleste, qui est le Ciel intime du Seigneur, est appelé olivier ou bois d'oliviers, parce que l'huile est le bien de l'amour céleste, numéros 886, 4582, 4638 : il faut qu'on sache que le Royaume du Seigneur dans les terres est l'Église. Qu'il y ait deux Royaumes, le Royaume céleste et le Royaume spirituel, et que le Royaume spirituel constitue le Second Ciel, et le Royaume Céleste le Troisième Ciel, on le voit, numéros 3887, 4138, 4279, 4286 ; sur la conjonction de ces deux Royaumes, voir numéro 6435.

Dans le Même :

« En ce jour-là, vigne devin pur, répondez-lui : Moi Jéhovah je la garde, par moments je l'arroserai. » - Ésaïe 27:2-3.

La vigne de vin pur, c'est l'Église spirituelle.

Dans Amos :

« Dans toutes les vignes, lamentations ; je passerai au travers de toi ; malheur à ceux qui désirent le jour de Jéhovah ! A quoi bon pour vous le jour de Jéhovah ? Lui, (jour) de ténèbres et non de lumière (il sera). “ - Amos 5:17-18.

Là, il s'agit du dernier temps de l'Église, quand il n'y a plus ni bien ni vrai de la foi ce temps est le jour de Jéhovah, jour qui sera de ténèbres et non de lumière ; de là, il est dit :

« Dans toutes les vignes, lamentations. Dans Jean dans Apocalypse :

« L'Ange jeta sa faux sur la terre, et il vendangea la vigne de la terre, et il jeta dans le grand pressoir de la colère de Dieu. » - Apocalypse 14:18, 19 ;

-vendanger la vigne de la terre, c'est consumer le vrai et le bien de l'Église, la terre ici est l'Église. D'après cela, on peut voir pourquoi le Seigneur a tant de fois comparé le Royaume des cieux à une Vigne, comme dans Matthieu 20:1, ; Matthieu 21:28-29, . ; et pourquoi le Seigneur s'est appelé le cep, dans Jean :

« Comme le sarment ne peut porter de fruit par lui-même, s'il ne demeure dans le Cep, de même non plus vous, si en Moi vous ne demeurez ; Moi je suis le Cep ; vous, les sarments ; sans Moi vous ne pouvez faire rien. " - Jean 15:1, et suivants ; -le Cep est la foi envers le Seigneur ; par conséquent, c'est le Seigneur quant à la foi, car le Seigneur est la foi parce que la foi procède de Lui ; en effet, la foi n'est point la foi si elle ne procède pas de Lui, de là vient aussi que le cep est la foi qui est en Lui.

  
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Arcanes Célestes # 6978

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6978. Et elles seront en sang sur le sec, signifie la falsification de tout vrai, et par suite la privation du vrai dans le naturel : on le voit par la signification du sang, en ce qu'il est le saint vrai procédant du Seigneur, et dans le sens opposé le vrai falsifié et profané, numéro 4735 : il vient d'être dit dans ce qui précède comment cela a lieu ; et par la signification du sec en ce que c'est le naturel, numéro 6976. Que le Sang signifie la falsification du vrai et sa profanation, on le voit surtout dans Nahum :

« Malheur à la Ville de Sangs, toute pleine de mensonge, de rapine ; le pillage n'y cesse point. La voix de fouet, et la voix du bruit de roue, et le cheval hennissant, et le char ressautant : le cavalier qui fait monter, et l'éclat d'épée, et l'éclair de lance, et la multitude de transpercés ; et le monceau de cadavres, point de fin de corps (morts), ils heurtent contre leur corps. A cause de la multitude des débauches de la débauchée, par l'appât de la beauté de la maîtresse en prestiges, qui vend les nations par ses scortations, et les familles par ses prestiges. » - Nahum 3:1, 2, 3-4 ; que la ville de Sangs signifie la doctrine du faux, et qu'ainsi le sang signifie le vrai falsifié et profané, on le voit clairement d'après toutes les paroles de la description de cette doctrine dans le sens interne, non-seulement dans les Versets qui ont été rapportés, mais aussi dans les suivants, car la description est continuée dans tout le Chapitre ; en effet, la ville est la doctrine ; toute pleine de mensonge et de rapine, c'est pleine de faux et de maux provenant du faux ; la voix de fouet et la voix du bruit de roue, c'est la défense du faux provenant des illusions ; le cheval hennissant et le char ressautant, c'est ce qui provient de l'intellectuel perverti et d'un doctrinal semblable ; le cavalier qui fait monter, l'éclat d'épée, l'éclair de lance, c'est le combat contre le vrai ; la multitude de transpercés, ce sont les faux innombrables qui en résultent, et ceux qui sont dans les faux : le monceau de cadavres, et point de fin de corps (morts), ce sont les maux innombrables qui en résultent, et ceux qui sont dans les maux ; les débauches de la débauchée sont les falsifications elles-mêmes, et les prestiges pareillement.

  
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