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Jérémie 51:13

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13 Tu étais assise sur plusieurs eaux, abondante en trésors; ta fin est venue, et le comble de ton gain déshonnête.

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Arcanes Célestes # 1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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Arcanes Célestes # 4763

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4763. Et il déchira ses vêtements, signifie le deuil : on le voit par la signification de déchirer ses vêtements, en ce que c'est le deuil, à savoir, à cause du vrai entièrement perdu, ou parce qu'il n'y avait aucune foi.

Dans la Parole, et surtout dans la Parole historique, on lit très-souvent que les Juifs déchiraient leurs vêtements , mais aujourd'hui on ignore d'où cela venait, et l'on ignore aussi que cela était le représentatif de la douleur pour la perte du vrai ; cela en était devenu le représentatif, parce que les vêtements signifiaient les Vrais, comme on le voit prouvé, numéro 4545.

Dans la suite de ce Chapitre il est dit aussi que

« Jacob déchira ses vêtements, quand il reconnut la tunique de son fils, » - Vers. 34, - ce qui signifie le deuil pour le vrai perdu : il en est de même ailleurs dans la Parole ; par exemple, quand Rabschaké, envoyé par Sanchérib Roi d'Aschur, prononça contre Jérusalem des paroles insultantes, alors

« Éliakim intendant de la maison du Roi, et Schibna le secrétaire, et Joach l'archiviste, ayant déchiré leurs vêtements, rapportèrent ces paroles au Roi Hizkias ; et le Roi les ayant entendues déchira aussi ses vêtements, et se couvrit d'un sac. » - Ésaïe 36:22, 37:1. .

Les paroles insultantes qu'il prononça étaient contre Dieu, le Roi et Jérusalem, ainsi contre le Divin Vrai, comme on le voit encore mieux par le sens interne de ce passage ; c'était donc en signe de deuil que les vêtements étaient déchirés. Quand Jéhudi eut lu devant le Roi le volume du livre qu'avait écrit Jérémie, il est dit que le Roi le jeta dans le foyer, et que le Roi et ses serviteurs qui entendirent toutes ces paroles ne déchirèrent point leurs vêtements. » - Jérémie 36:23-24.

Ils ne déchirèrent point leurs vêtements parce qu'ils n'étaient pas en deuil à cause du Divin Vrai non-accepté. Quand les émissaires parlèrent en mal de la terre de Canaan, alors

« Joschua fils de Nun, et Kaleb fils de Jéphuneh, déchirèrent leurs vêtements, et ils parlèrent contre eux. » - Nombres 14:6.

Cela enveloppe une semblable chose, car la terre de Canaan signifie le Royaume du Seigneur, et parler contre ce Royaume, c'est le faux contre le Divin Vrai.

« Quand l'Arche de Dieu fut prise par les Philistins, et que les deux fils d'Éli moururent, un homme courut du combat à Schilo, ayant ses habits déchirés et de la cendre sur la tête, “ - 1 Samuel 4:11-12, - ce qui signifiait le deuil sur la perte du Divin Vrai et ou Divin Bien, car l'arche représentant le Royaume du Seigneur, et dans le sens suprême le Seigneur Lui-Même, et par suite le saint de l'Église, les habits déchirés signifiaient le deuil sur le Divin Vrai perdu, et la cendre sur la tête le deuil sur le Divin Bien perdu. Au sujet de Schémuel et de Schaül on lit que,

« quand Schémuel se retournait pour s'en aller, Schaul prit le pan de sa tunique qui fut déchirée ; c'est pourquoi Sehémuel lui dit : Jéhovah a déchiré le Royaume d'Israël de dessus toi aujourd'hui, et il l'adonné à ton compagnon ; je ne retournerai point avec toi, parce que tu as rejeté la Parole de Jéhovah, et Jéhovah t'a rejeté, afin que tu ne sois point Roi sur Israël, » - 1 Samuel 15:26, 27, 28.

Schaul déchirant le pan de la tunique de Schémuel représentait ce qu'a dit Schémuel, à savoir, que le Royaume serait déchiré de dessus lui, et qu'il ne serait plus Roi d'Israël, car le Royaume dans le sens interne signifie le Divin Vrai, numéro 1672, 2547, 4691 ; et il en est aussi de même du Roi et de la Royauté , numéro 1672, 1728, 2015, 2069, 3009, 3670, 4575, 4381 ; et du Royaume et du Roi d'Israël en particulier, parce qu'Israël représentait la Royauté du Seigneur. Pareillement ce qui est rapporté de Jéroboam et d'Achiah le Prophète ;

« Jéroboam étant sorti de Jérusalem, Achiah le Prophète le trouva dans le chemin, et lui était couvert d'un vêtement neuf, et tous deux seuls dans un champ ; Achiah prit le vêlement neuf qui était sur lui, et il le déchira en douze morceaux, et il dit à Jéroboam : Prends pour toi dix morceaux, car ainsi a dit Jéhovah le Dieu d'Israël : Voici, je vais déchirer le Royaume d'entre la main de Schélomon, et je te donnerai dix tribus - 1 Rois 11:29, 30, 31.

De même il est dit, dans le Livre 2 de Schémuel, que les vêtements furent déchirés, quand Schaül fut tué dans le combat :

« Après que Schaul eut été tué dans le combat, le troisième jour il vint du camp un homme dont les vêtements étaient déchirés ; et quand David eut appris la rnort de Schaul, David prit ses vêtements, et il les déchira ; et tous les serviteurs qui étaient avec lui (firent de même). » - 2-Samuel 1 :2, 10, 11, 12 ;

Cela aussi représentait le deuil à cause du Divin Vrai perdu et rejeté par ceux qui étaient dans la foi séparée, car la royauté signifiait le Divin Vrai, ainsi qu'il vient d'être dit, et les Philistins, par lesquels Schaül avait été tué, représentaient ceux qui sont dans la fui séparée, numéro 1197, 1198, 3412, 3413 ; c'est aussi ce que l'on voit clairement par la lamentation de David sur Schaül dans le même Chapitre, Vers. 18 à 27.

Quand Abschalom eut frappé son frère Ammon, et que le bruit vint jusqu'à David qu'Abschalom avait frappé tous les fils du Roi

« David déchira ses vêlements, et il se coucha par terre, et tous ses serviteurs étaient là ayant déchiré leurs vêtements. » - 2 Samuel 13:28, 30-31 ; cela aussi fut fait à cause de la représentation, parce que les vrais qui procèdent du Divin avaient été détruits ; les fils du Roi dans le sens interne signifient ces vrais. Quand David fuyait à cause d'Abschalom,

« Chuschaï l'Arkite fut au-devant de lui, ayant déchiré sa tunique. » - 2 Samuel 15:32, - pareillement ; car dans la Parole le Divin Vrai est représenté par le Roi, surtout par David. Il en fut de même,

« quand Élie prononça à Achab roi d'Israël les paroles de Jéhovah, et lui annonça qu'il serait extirpé à cause du mal qu'il avait fait ; alors Achab déchira ses vêtements, et il mit un sac sur sa chair. » - 1 Rois 21:27-28, 29.

Que la rupture ou le déchirement des vêtements ait représenté le deuil sur la perte du Vrai, on le voit en outre par ces passages ;

« Chilkiah grand prêtre trouva le Livre de la loi dans la maison de Jéhovah ; quand Schaphan le lut devant le Roi Joschiah, et que le Roi entendit les paroles du Livre de la loi, il déchira ses vêtements. » - 2 Rois 22:11, - c'est évidemment à cause de la Parole, c'est-à-dire, du Divin Vrai si longtemps perdu, et efface dans le cœur et dans la vie.

Quand le Seigneur avoua qu'il était le Christ, le fils de Dieu,

« le grand prêtre déchira ses vêlements, en disant ; Et il a blasphémé. » - Matthieu 26:63-64, 63. Marc 14:63-64, - cela signifiait que le grand-prêtre avait cru que le Seigneur avait parlé contre la Parole, et ainsi contre le Vrai Divin. Quand

« Élie monta dans un tourbillon, Elisée le voyant prit ses vêtements, et il les déchira en deux morceaux : et il ramassa la tunique d'Élie, qui était tombée de dessus lui, et il frappa les eaux, et elles furent partagées de ça et de là, et Elisée passa. » - 2 Rois 2:11-12, 13, 14. -Si Elisée déchira alors ses vêtements en deux morceaux, c'était à cause du deuil pour la perte de la Parole, c'est-à-dire, du Divin Vrai, car Élie représente le Seigneur quant à la Parole, c'est-à-dire, quant au Divin Vrai, numéro 2762 ; la tunique tombée de dessus Élie et ramassée par Elisée représentait qu'Elisée continuait la représentation ; que la Tunique soit le Divin Vrai, on le voit numéro 4677 ; c'est aussi pour cela que le vêtement qu'on déchirait dans un tel deuil était la Tunique, comme on le voit par quelques-uns des passages cités. Comme le Vêtement signifiait le Vrai de l'Église, et dans le sens suprême le Divin Vrai, voilà pourquoi il était ignominieux d'aller avec des vêtements déchirés, à moins que ce ne fût dans un tel deuil, ainsi qu'on le voit par ce qui fut fait aux serviteurs de David par Chanun, roi des fils d'Ammon :

« Et il leur fit raser la moitié de la barbe, et couper leurs vêtements par le milieu jusqu'aux fesses ; c'est pourquoi ils ne furent point admis devant David. » - 2 Samuel 10:4-5.

  
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