Bible

 

Jérémie 51:13

Studie

       

13 Tu étais assise sur plusieurs eaux, abondante en trésors; ta fin est venue, et le comble de ton gain déshonnête.

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Arcanes Célestes # 10228

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10228. Pour faire expiation sur vos âmes, signifie pour que les maux soient éloignés : on le voit par la signification de faire expiation sur leurs âmes, en ce que c'est être purifié, et délivré des maux par le vrai de la foi, numéro 10218 ; et comme la purification ou la délivrance des maux n'est autre chose que leur éloignement, voilà pourquoi ceci est aussi signifié par ces mêmes paroles : que l'homme ne soit point délivré des maux, ni par conséquent purifié, mais qu'il en soit détourné, quand il est tenu dans le bien par le Seigneur, et qu'ainsi les maux soient éloignés, on le voit dans ce qui a été cité, numéro 10057 (fin).

  
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Arcanes Célestes # 7502

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7502. Voici, la main de Jéhovah sera sur ton bétail qui est dans le champ, signifie la vastation du vrai et du bien de la foi qu'ils tiennent de l'Eglise dans laquelle ils ont été : on le voit par la signification de la main de Jéhovah sur quelqu'un , en ce que c'est une plaie ou une punition, car la main signifie la puissance, numéro , 6292, 6947, 7188, 7189, et la main de Jéhovah, la Toute-puissance, numéro 878, 3387 ; et comme ceux qui sont dans les externes de l'Eglise croient d'après l'apparence que toute plaie ou punition vient de Jéhovah, car ils attribuent toutes choses à sa puissance, c'est pour cela que la main de Jéhovah sur quelqu'un signifie la punition, ici la vastation, car les degrés de la vastation de ceux qui infestaient étaient des punitions ; par la signification du bétail, en ce que ce sont les vrais et les biens de la foi, numéro 6016, 6045, 6049 ; et par la signification du champ, en ce qu'il est l'Église, numéro 2971, 3310 : si le champ est l'Église, c'est parce que les semences qui sont mises dans le champ signifient les vrais qui appartiennent à la foi, et aussi parce que les produits du champ, comme le froment, l'orge, l'épeautre, et plusieurs autres, sont les biens de la charité et les vrais de la foi, ainsi les choses qui appartiennent à l'Église. Pour comprendre comment il se fait que les esprits infernaux, qui infestent les esprits probes dans l'autre vie, sont dévastés quant aux vrais de la foi qui appartiennent à l'Église, il faut savoir que ceux qui infestent les esprits probes dans l'autre vie sont ceux qui ont été de l'Eglise quand ils vivaient dans le monde ; en effet, ceux qui n'ont point été de l'Église ne peuvent pas infester ceux qui sont de l'Église, car c'est par les faux, qui sont contre les vrais de la foi de l'Église, que les méchants infestent ; ceux qui ont été hors de l'Eglise ne peuvent infester qui que ce soit par ces faux, puisqu'ils ne les ont pas connus ; ceux qui ont professé la foi et ont vécu la vie du mal, se tournent dans l'autre vie vers les faux et infestent les esprits probes, ainsi qu'on le voit numéro 7097, 7127, 7317 ; afin donc que le vrai de la foi qu'ils ont eu d'après la doctrine de leur Église, quand ils vivaient dans le monde (car ils emportent avec eux dans l'autre vie toutes les choses qu'ils ont connues dans la vie du corps, sans qu'il en manque aucune), afin, dis-je, que ce vrai ne leur donne rien de la lumière du ciel, et afin qu'ils n'appliquent pas ce qui appartient à la lumière du ciel pour soutenir les faux et les maux qui appartiennent à l'enfer, tout vrai de ce genre leur est ôté, et ils sont enfin abandonnés aux maux de leur vie, et par suite aux faux ; c'est de cette vastation qu'il s'agit maintenant. Si ceux qui ont été de l'Église et ont vécu la vie du mal sont ainsi dévastés par degrés, avant qu'ils soient précipités dans l'enfer, c'est parce qu'ils ont connu les vrais de la foi, et que par ces vrais ils ont eu communication avec le ciel ; les sociétés célestes avec lesquelles ils ont eu communication, et avec lesquelles aussi ils ont communication dans l'autre vie, ne peuvent être séparées d'avec eux que par degrés ; car tel est dans le ciel l'ordre établi par le Seigneur, que rien ne se fait violemment, mais que tout est fait librement comme de soi-même : ces sociétés célestes ne sont donc point arrachées d'avec eux, mais en sont successivement séparées, de sorte que la séparation semble se faire de plein gré de part et d'autre : d'après cela, il est maintenant facile de voir comment se fait la vastation chez ceux qui ont connu les vrais de la foi appartenant à l'Église et ont cependant mené la vie du mal. Que la chose se passe ainsi, personne ne peut le savoir que par la révélation ; car l'homme n'a aucune connaissance des choses qui existent dans l'autre vie que par la révélation ; et comme l'homme est peu soucieux d'examiner les vrais et les biens de la foi provenant de la Parole, car il n'est dans aucune affection du vrai pour le vrai, et moins encore pour la vie, c'est pour cela que ces choses ne lui sont point révélées : elles subsistent cependant dans la Parole, et elles y sont en toute série et en toute progression dans le sens interne : puis donc que l'homme de l'Église n'est dans aucune affection de savoir le vrai d'après la Parole, mais qu'il est seulement dans l'affection de confirmer les doctrinaux de son Église, qu'ils soient vrais ou qu'il soient faux, pour des motifs mondains, voilà pourquoi il ne sait absolument rien de l'état après la mort, rien du ciel ni rien de l'enfer ; il ne sait pas même ce qui fait le ciel ni ce qui fait l'enfer chez l'homme : bien plus, les hommes sont dans une telle ignorance, qu'ils enseignent et croient que chacun peut être admis dans le ciel, quelques-uns d'après un pouvoir qu'ils se sont arrogé, quelques autres d'après la Miséricorde du Seigneur, de quelque manière qu'on ait vécu ; et à peine en est-il quelques-uns qui sachent que le ciel est donné à l'homme lorsqu'il vit dans le monde, par la vie de la charité et de la foi, et que cette vie reste. Ces choses ont été dites, afin qu'on sache quel est l'homme de l'Église, qui professe la foi seule et ne s'inquiète pas de la vie de la foi ; car ce sont eux qui sont ici et dans la Suite représentés par les Égyptiens.

  
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