Bible

 

Jérémie 51:12

Studie

       

12 Elevez l'enseigne sur les murailles de Babylone, renforcez la garnison, posez les gardes, préparez des embûches; car l'Eternel a formé un dessein, même il a fait ce qu'il a dit contre les habitants de Babylone.

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Arcanes Célestes # 9296

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9296. Et la fête de la recolle à l'issue de l'année, quand tu récolteras les œuvres du champ, signifie le culte d'après un sentiment de gratitude à cause de l'implantation du bien par suite, ainsi à cause de la régénération et de l'entière délivrance de la damnation : on le voit par la signification de la fête, en ce que c'est le culte du Seigneur et l'action de grâces, numéros 9286, 9287, 9294,, [Il manque du texte ici], ;

Et ailleurs :

« Au quinzième jour du septième mois, quand vous aurez recueilli le fruit de la terre, vous fêterez la fête de Jéhovah sept jours. » - Lévitique 23:39. -Puisque cette Fête signifie le culte du Seigneur d'après un sentiment de gratitude à cause de l'implantation du bien, et ainsi à cause de l'entière délivrance de la damnation, il sera d'abord expliqué ici ce que c'est que l'implantation du bien : Il a déjà été montré çà et là qu'il y a chez l'homme deux facultés de la vie, savoir, l'Entendement et la Volonté, et que l'Entendement a été destiné à la réception du vrai, et la volonté à la réception du bien, car il y a deux choses, auxquelles se réfèrent toutes celles qui sont dans l'univers, tant dans le Ciel que dans le Monde, à savoir, le Vrai et le Bien ; de là aussi il est évident que ces deux choses font la vie de l'homme, et que le Vrai de la foi et le Bien de la charité font sa nouvelle vie, et que si l'un et l'autre n'a point été implanté dans l'homme, il n'y a point de nouvelle vie pour lui : on sait dans l'Église comment le vrai qui appartient à la foi est semé et implanté dans l'homme, mais on ne sait pas encore bien comment est semé et implanté le bien qui appartient à la charité : l'homme, quand il est enfant, reçoit du Seigneur le bien, c'est le bien de l'innocence, tel qu'il est chez les enfants ; ce bien fait le commencement de la nouvelle volonté chez l'homme, et il croît avec l'âge selon la vie d'innocence avec les camarades, et selon la vie d'honnêteté et d'obéissance envers les parents et les maîtres, mais davantage chez ceux qui dans la suite se laissent régénérer ; le Seigneur prévoit cela et y pourvoit selon l'état de la vie suivante, car le Seigneur dans tout ce qui est présent prévoit le mal et pourvoit le bien, et cela depuis le premier fil de la vie jusque dans l'éternité : plus tard, quand l'homme devient adolescent et commence à penser par lui-même, autant il est entraîné par les plaisirs des amours de soi et du monde, autant ce nouveau volontaire ou ce commencement de la nouvelle volonté est fermé ; et autant il n'est pas entraîné par ces plaisirs, autant ce nouveau volontaire est ouvert et même perfectionné. Mais comment est-il perfectionné par l'implantation du vrai, c'est ce qui va être dit maintenant : Ce nouveau volontaire, qui vient du bien de l'innocence, est l'habitacle par lequel le Seigneur entre chez l'homme, et excite l'homme à vouloir le bien, et d'après le vouloir à faire le bien ; cet influx opère chez l'homme en tant que celui-ci renonce aux maux ; de là pour lui la faculté de savoir, d'apercevoir, de réfléchir, et de comprendre les vrais et les biens moraux et civils selon le plaisir de l'usage ; ensuite le Seigneur influe, par ce bien dans les vrais de la doctrine de l'Église, qui sont chez l'homme, et il évoque de la mémoire les choses qui servent à l'usage de la vie, et les implante clans le bien, et il perfectionne ce bien ; de là vient que le bien chez l'homme est absolument selon l'usage de la vie ; si l'usage de la vie est pour le prochain, c'est-à-dire, pour le bien du concitoyen, de la patrie, de l'Église, du Ciel, et pour le Seigneur, ce bien est le bien de la charité ; mais si l'usage de la vie est seulement pour soi et pour le monde, alors ce commencement de la nouvelle volonté est fermé, et au-dessous est formé un volontaire d'après les maux des amours de soi et du monde, et par suite un intellectuel d'après les faux ; ce volontaire est fermé en dessus et ouvert en dessous, c'est-à-dire, fermé du côté du ciel et ouvert du côté du monde : d'après cela, on voit clairement de quelle manière les vrais sont implantés dans le bien et le forment ; puis aussi, que quand l'homme est dans le bien, il est dans le ciel chez le Seigneur ; car, ainsi qu'il vient d'être dit, la nouvelle volonté, où est le bien de la charité, est l'habitacle du Seigneur, par conséquent le ciel chez l'homme ; et le nouvel entendement qui en provient est comme un tabernacle par lequel il y a entrée et sortie : ces choses dans le commun et dans le particulier ont été représentées par cette fête, qui a été appelée fête de la récolte des fruits de la terre, et fête des tabernacles : qu'il en soit ainsi, cela est évident d'après l'institution de cette fête, dont il est parlé ainsi dans Moïse :

« Au quinzième jour du septième mois, quand vous aurez recueilli le fruit de la terre, vous fêterez la fête de Jéhovah sept jours ; au premier jour sabbath, et au huitième jour sabbath : et vous prendrez pour vous dans le premier jour du fruit d'un arbre d'honneur, des branches de palmiers, et un rameau d'arbre touffu, et des saules d'un torrent, et vous vous réjouirez devant Jéhovah votre Dieu sept jours. Tous les indigènes d'Israël habiteront dans des tabernacles ; afin que sachent vos générations que dans des tabernacles j'ai fait habiter les fils d'Israël, quand je les ai retirés de la terre d'Egypte. " - :

Et ailleurs :

« La fête des tabernacles tu feras chez toi pendant sept jours, quand tu auras fait la récolte de ton aire et de ton pressoir ; tu te réjouiras dans cette fête, toi, ton fils et ta fille, et ton serviteur et ta servante, et le Lévite, et le voyageur, et l'orphelin et la veuve, qui (sont) dans tes portes : tout joyeux, tu seras. » - :

Que l'état du bien implanté au moyen du vrai par le Seigneur, ainsi l'état du ciel chez l'homme, ait été représenté par cette fête, on le voit clairement par le sens interne de toutes les choses qui y sont mentionnées ; en effet, dans ce sens, le quinzième jour du septième mois, signifie la fin de l'état antérieur, et le commencement de l'état nouveau, car c'est ce que signifie quinze, voir numéro 8400, et aussi sept, numéros 728, 6508, 8976, 9228 ; le fruit de la terre, qui alors a été recueilli, signifie le bien de la charité, numéros 43, 55, 9 :13, 983, 2846, 2847, 3146, 7690, 7692 ; la récolte de l'aire et du pressoir, signifie la même chose, car le blé qui appartient à Caire est le bien du vrai, numéros 5295, 5410 ; le vin qui appartient au pressoir est le vrai d'après le bien, numéro 6377 ; et l'huile qui appartient aussi au pressoir est le bien dont provient, le vrai, numéros 886, 3728, 4582, 4638 ; le sabbath le premier jour, et le sabbath le huitième jour, signifient la conjonction du vrai avec le bien, et réciproquement du bien avec le vrai, car le sabbath est la conjonction du vrai et du bien, numéros 8495, 8510, 8890, 8893, 9274 ; que le huitième jour ait aussi été dit sabbath, c'est parce que le huitième signifie le commencement de l'état nouveau, numéros 2044, 8400 (fin). ; le fruit d'un arbre d'honneur qu'on devait prendre le premier jour, signifiait la réjouissance et la joie à cause du bien implanté, c'est pour cela qu'il est dit ensuite

« et vous vous réjouirez devant Jéhovah ; les branches de palmiers signifient les vrais internes de ce bien, numéro 8369 ; le rameau d'arbre touffu ou branchu, les vrais externes du bien ou les scientifiques, numéros 2831, 8133 ; et les saules du torrent, les vrais encore plus extérieurs, qui appartiennent aux sensuels du corps ; les tabernacles, dans lesquels on devait habiter sept jours, signifient le saint de l'amour de la part du Seigneur et réciproquement envers le Seigneur, numéros 414, 1102, 2145, 2152, 3312, 3391, 4391, 4599, car c'est le saint de l'union, numéro 8666 : les indigènes d'Israël, signifient ceux qui sont dans le bien de la charité, par conséquent aussi ce bien, abstraction faite des personnes, numéros 3654, 4598, 5801, 5803, 5806, 5812, 5817, 5819, 5826, 5833, 6426, 7957 : la réjouissance de tous alors signifiait la joie telle qu'elle est pour ceux qui sont dans le bien procédant du Seigneur, ainsi telle qu'elle est pour ceux qui sont dans le ciel, car celui qui est dans le bien de la charité procédant du Seigneur est dans le ciel chez le Seigneur ; ce sont là les choses pour lesquelles cette fête a été instituée.

  
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Arcanes Célestes # 3391

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3391. Et Abimélech roi des Philistins regarda à travers la fenêtre, et il vit, signifie la doctrine de la foi considérant les rationnels dans les connaissances : on le voit par la représentation d'Abimélech, en ce qu'il est la doctrine de la foi considérant les rationnels, numéros 2504, 2509, 2510, 2533 ; par la signification de roi des Philistins, en ce que ce sont les doctrinaux, numéro 3365 ; et par la signification de la fenêtre, en ce que c'est l'intellectuel, numéros 655, 658, par conséquent la vue interne, car cette vue autrefois a été signifiée par les fenêtres ; ainsi regarder à travers la fenêtre, c'est percevoir les choses qui se manifestent par la vue interne, ces choses sont en général les connaissances qui appartiennent à l'homme Externe ; les rationnels, ou, ce qui est la même chose, les apparences du vrai, c'est-à-dire, les vrais spirituels, ne sont pas les connaissances, mais ils sont dans les connaissances ; car ces vrais appartiennent à l'homme Rationnel, par conséquent à l'homme Interne, et c'est l'homme Interne qui considère les choses de l'homme Externe, par conséquent les vrais dans les connaissances ; car les connaissances, appartenant à l'homme Naturel, sont les vases récipients des rationnels ; que les Vrais Divins influent dans le Rationnel, et par le Rationnel dans le Naturel, et se présentent dans le Naturel de la même manière que l'image de plusieurs personnes dans une glace, on le voit numéro 3368. Que les fenêtres soient les choses qui appartiennent à la Vue interne, c'est-à-dire, à l'entendement, lesquelles d'un seul mot sont appelées les intellectuels, on le voit par les passages de la Parole, cités numéro 655, et encore par ceux-ci.

Dans Joël :

« Dans la ville ils se répandront, sur la muraille ils courront, dans les mai- » sons ils monteront, par les fenêtres ils entreront comme un voleur. » - Joël 2:9.

Là il s'agit des maux et des faux des derniers jours d'une Église ; monter dans les maisons, c'est détruire les biens qui appartiennent à la volonté ; que les maisons soient les biens qui appartiennent à la volonté, on le voit numéros 710, 2233, 2234 ; et entrer par les fenêtres, c'est détruire les vrais et les connaissances des vrais, qui appartiennent à l'entendement.

Dans Zéphanie :

« Jéhovah étendra sa main sur le septentrion, et il perdra Aschur ; les troupeaux coucheront au milieu d'elle (Ninive), toute bête féroce de cette nation, même le pélican et le canard passeront la nuit dans ses portiques ; le cri retentira à la fenêtre, la sécheresse (sera) sur le seuil, parce qu'il a dépouillé le cèdre. » - Zéphanie 2:14.

Là, il s'agit de la destruction des vérités de la foi par les raisonnements, qui sont Aschur, numéros 119, 1186 ; le cri retentira à la fenêtre, c'est la désolation du vrai, par conséquent de la faculté intellectuelle quant au vrai. Dans le Livre des Juges :

« La mère de Sisera regarda par la fenêtre et elle s'écria par les treillis : Pourquoi son char tarde-t-il à venir ? » - Juges 5:28.

C’est la Prophétie de Débora et de Barak sur la résurrection de l'Église spirituelle ; regarder par la fenêtre, c'est considéré par les raisonnements de ceux qui nient les vrais, et détruisent ainsi les choses qui appartiennent à l'Église, car ces raisonnements sont les intellectuels en sens opposé.

Dans Jérémie :

« Malheur à celui qui bâtit sa maison sans justice, et ses appartements sans jugement ; qui dit : Je me bâtirai une maison de (grandes) dimensions et des appartements spacieux, et qui se taille des fenêtres, et des lambris de cèdre, et (les) peint de vermillon. » - Jérémie 22:13-14.

Bâtir une maison sans justice et des appartements sans jugement, c'est fonder une religiosité sur ce qui n'est pas le bien et sur ce qui n'est pas le vrai ; que la justice et le jugement soient le bien et le vrai, on le voit, numéro 2235, [Il manque du texte ici],.

Car chacun peut voir que le Nouveau Temple, la Nouvelle Jérusalem et la Nouvelle Terre, dans ce Prophète, ne sont autre chose que le Royaume du Seigneur, et qu'ainsi ce qui en est rapporté signifie des choses qui concernent ce Royaume.

  
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