Bible

 

Jérémie 51:12

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12 Elevez l'enseigne sur les murailles de Babylone, renforcez la garnison, posez les gardes, préparez des embûches; car l'Eternel a formé un dessein, même il a fait ce qu'il a dit contre les habitants de Babylone.

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Arcanes Célestes # 1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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Arcanes Célestes # 2571

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2571. Abimélech dit : Voici, ma terre (est) devant toi, signifie la perception du Seigneur sur la doctrine de l'amour et de la charité : on le voit par la signification de dire, en ce que c'est penser, numéro 2506 ; et par la signification de la terre, en ce qu'ici elle est la doctrine de l'amour et de la charité ; la Terre, dans le sens interne, a différentes significations, numéros 620, 636, 1066 ; mais c'est par la série des choses qu'on voit ce qu'elle signifie : en effet, elle signifie l'homme Externe de l'Église, quand le Ciel signifie l'homme Interne, numéros 82, 913, 1411, 1733 ; elle signifie aussi la contrée où est l'Église, numéros 662, 1066 : elle signifie l'Église elle-même, et généralement le Royaume du Seigneur dans les cieux et sur les terres, parce que la terre de Canaan, ou la terre sainte, le représentait, numéros 1437, 1585, 1607 ; le Nouveau ciel et la nouvelle terre signifient aussi la même chose, numéros 1733, 1850, 2117, 2118 ; et parce que la terre signifie l'homme de l'Église, l'Eglise, et le Royaume du Seigneur, elle signifie encore ce qui en est l'essentiel, savoir, l'amour pour le Seigneur et la charité envers le prochain, car ils en dépendent, numéros 537, 540, 547, 553, 2130 ; par conséquent elle signifie la doctrine de l'amour et de la charité, qui appartient à l'Église et qui est ici la terre d'Abimélech, car Abimélech comme Roi signifie la doctrine de la foi, ainsi qu'il a été montré, mais sa terre, d'où il est et où il est, signifie la doctrine de l'amour et de la charité, d'où procède la foi et où est la foi. Si jusqu'à présent la pensée du Seigneur a été sur la doctrine de la foi, et si maintenant elle est sur la doctrine de l'amour et de la charité, cela vient de ce que le Seigneur a adjoint l'Humain au Divin par les vrais qui appartiennent à la foi, quoiqu'il l'ait adjoint en même temps par les Divins Biens, qui appartiennent à l'amour, dans les vrais, selon l'ordre par lequel aussi l'homme devient spirituel et céleste, mais non Divin ayant la vie en soi, comme le Seigneur : toutefois, quand le mariage Divin du vrai avec le Bien, et le Bien avec le Vrai eut été fait dans le Seigneur, ce qui est signifié en ce qu'Abimélech rendit à Abraham Sarah son épouse, numéro 2569, alors la pensée fut sur la doctrine de l'amour et de la charité, et cela aussi selon l'ordre, car lorsque l'homme est devenu spirituel et céleste, il ne pense plus d'après le vrai, mais il pense d'après le Bien, toutefois ce n'est pas d'après le Divin Bien uni au Divin Vrai, comme le Seigneur : voilà pourquoi la doctrine de l'amour et de la charité est nommée maintenant pour la première fois, quoique la doctrine de la foi, considérée en elle-même, soit la même doctrine, et que la perception et la pensée du Seigneur aient toujours été d'après l'Amour Divin dans chacune des choses de la foi. C'est de là que la doctrine de l'amour et de la charité est la Doctrine Divine même, et celle qui fut cultivée dans les Églises Très-Anciennes, et comme elle faisait un avec la doctrine de la foi, les hommes de ces Eglises rejetaient ceux qui séparaient ces doctrines, Voir, numéro 2417.

  
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