Bible

 

Jérémie 51:12

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12 Elevez l'enseigne sur les murailles de Babylone, renforcez la garnison, posez les gardes, préparez des embûches; car l'Eternel a formé un dessein, même il a fait ce qu'il a dit contre les habitants de Babylone.

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Arcanes Célestes # 10407

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10407. Et il en fit un veau de fonte, signifie selon le plaisir des amours de cette nation : on le voit par la signification du veau, en ce que c'est le bien externe ou naturel, ainsi qu'il va être montré ; par la signification de l'image de fonte, en ce que c'est le culte fait en faveur des amours externes, numéro 10406 ; et comme dans ce Chapitre il s'agit de la nation Israélite, et que cette nation était dans les externes sans l'interne, ainsi dans les amours externes, voilà pourquoi il est dit

« selon le plaisir des amours de cette nation ; car le veau, comme idole, signifie ce plaisir. Les anciens, qui étaient dans le culte représentatif, savaient ce qui était signifié par les divers genres d'animaux, car chaque animal a sa signification, selon laquelle aussi les animaux apparaissent dans le ciel, conséquemment selon laquelle ils sont nommés dans la Parole, et aussi selon laquelle ils ont été employés dans les holocaustes et dans les sacrifices ; par le veau est signifié le bien de l'innocence et de la charité dans l'homme externe ou naturel, voir numéro 9391, 9990, 10132 ; mais quand il n'y a pas le bien de l'innocence et de la charité, comme chez feux qui sont dans les externes sans l'interne, alors par le veau est signifié le plaisir naturel et sensuel, qui est le plaisir des voluptés, des cupidités et des amours de soi et du monde ; c'est dans ce plaisir que sont ceux qui sont dans les externes sans l'interne, et ils l'adorent, car ce que l'homme aime par-dessus toutes choses, il l'adore ; ils disent, il est vrai, qu'ils adorent le Dieu de l'univers, mais ils disent cela de bouche et non de cœur ; ceux qui sont tels sont entendus par ceux qui adorent le veau de fonte : tels ont été plus que les autres les Égyptiens qui, parce qu'ils étaient dans la science des correspondances et des représentations plus que les autres nations, s'étaient fait diverses idoles, comme il est évident d'après les idoles égyptiennes qui existent encore ; mais leur principale idole était le veau, par lequel ils voulaient signifier leur bien externe dans le culte ; mais quand la science des corres-pondances et des représentations, dans laquelle ils étaient plus que tous les autres, eut été tournée chez eux en magie, le veau revêtait la signification contraire, qui est celle du plaisir des amours externes ; et quand le veau était placé dans les temples et adoré comme un Dieu, il signifiait un tel plaisir dans le culte : la nation Israélite ayant emporté avec elle de l'Egypte cette idolâtrie, c'est pour cela que, par application à cette nation, le veau, quand il était adoré par les Israélites comme un Dieu, signifie le plaisir des amours de cette nation dans le culte : quels étaient ces amours, c'est ce qu'on peut voir d'après ce qui a été montré dans les articles cités ci-dessus, numéro 10396 : en effet, ils étaient alors comme aujourd'hui dans l'amour de soi et dans l'amour du monde plus que tous les autres ; qu'ils soient aujourd'hui dans l'amour le plus terrestre, cela est notoire, car ils aiment l'argent et l'or, non pour un usage quelconque, mais pour l'argent même et l'or même ; cet amour est le plus terrestre de tous, car c'est une sordide avarice : l'amour de soi n'existe pas chez eux de manière à se manifester, mais il est intérieurement caché dans leur cœur, ainsi qu'il arrive ordinairement chez tous les avares sordides ; il est de même notoire qu'il n'y a chez eux aucun amour du prochain, et autant il y a absence de l'amour du prochain chez quelqu'un, autant il y a chez lui l'amour de soi. Maintenant, d'après ce qui vient d'être dit, on peut voir ce qui est signifié par le veau de fonte qu'Aharon fit pour cette nation : semblable chose est signifiée par le veau dans ces passages ; dans Jérémie :

« Génisse très-belle, l'Egypte ! la destruction du septentrion vient, et ses mercenaires au milieu d'elle (sont) comme des veaux à l'engrais, » - Jérémie 46:20-21.

Dans David :

« Ils firent un veau en Horeb, et ils se prosternèrent devant une image de fonte ; et ils changèrent leur gloire contre l'effigie d'un bœuf qui mange l'herbe. » - Psaumes 106:19-20.

Dans Osée :

« Ils continuent à pécher, et ils se font une image de fonte de leurargent ; dans leur intelligence, des idoles, ouvrage d'artisans en entier ; à elles ils disent : On sacrifie l'homme, on baise les veaux. » - Osée 13:2.

Dans Ésaïe :

« Des licornes descendront avec eux, et des veaux avec des robustes, et enivrée sera leur terre de sang, et leur poussière de graisse sera engraissée. » - Ésaïe 34:7.

Dans le Même :

« La ville fortifiée (sera) solitaire, l'habitacle délaissé et abandonné ; là paîtra le veau, et là il couchera, et il dévorera ses rameaux, et sèche sera sa moisson. » - Ésaïe 27:10.

Dans David :

« Réprime la bête sauvage du roseau, l'assemblée des forts, parmi les veaux des peuples, foulant aux pieds les fragments de l'argent, il a dispersé les peuples. » - Psaumes 68:31.

Dans Jérémie :

« Je livrerai les hommes qui ont transgressé mon alliance, qui n'ont pas maintenu les paroles de l'alliance qu'ils ont contractée devant Moi, (l'alliance) du veau, qu'ils ont coupé en deux, pour passer entre ses deux parties, les princes de Jehudah, et les princes de Jérusalem, les ministres royaux, et les prêtres, et tout le peuple de la terre, lesquels passent entre les parties du veau ; et je les livrerai dans la main de leurs ennemis, afin que leur cadavre soit la pâture de l'oiseau des deux et de la bête de la terre. » - Jérémie 34:18, 19, 20,

Et dans Osée :

« Un roi ils ont fait et non par Moi ; des princes ils ont fait et je ne l'ai pas su ; de leur argent et de leur or ils se sont fait des idoles, afin qu'il soit retranché ; ton veau l'a abandonné, Samarie, car d'Israël (il est) aussi, lui ; un ouvrier l'a fait, et il n'est point un Dieu, lui ; car en morceaux il sera mis, le veau de Samarie. » - Osée 8:4, 5, 6.

tous ces passages ont été expliqués, voir numéro 9391.

  
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Arcanes Célestes # 4899

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4899. Voici, j'ai envoyé ce bouquetin, signifie qu'il suffit qu'il y ait un gage : on le voit par la signification du bouquetin de chèvres, en ce qu'il est le gage de l'amour conjugal ou de la, conjonction, numéro 4871 ; ici c'est seulement un gage, parce que le bouquetin n'a point été accepté, par la raison, déjà donnée, qu'il n'y avait pas de conjugal ; et comme c'est là la raison, il en résulte que, toi tu ne l'as point trouvée, signifie s'il n'y a pas le conjugal ; cela aussi découle de l'indifférence, voir numéro 4897. Il est inutile de donner de plus grandes explications, d'après la raison exposée ci-dessus, numéro 4893, à savoir, que cela tomberait dans l'ombre de l'entendement, et que ce qui tombe dans cette ombre tombe aussi dans la non-foi : par exemple, que pour qu'il y ait Église, il faut qu'il y ait le conjugal, à savoir, le conjugal entre le vrai et le bien, et qu'il y ait aussi l'interne dans l'externe, et que sans ces deux choses il n'existe rien de l'Église ; ici, dans le sens interne, il s'agît de ces deux choses telles qu'elles ont été dans l'Église Juive, à savoir, que relativement à cette nation il n'y a eu aucun interne dans l'externe, mais que relativement aux statuts eux-mêmes et aux lois elles-mêmes, abstraction faite de la nation, l'interne a été dans l'externe. Qui aujourd'hui croit autre chose, sinon que chez la nation Juive il y a eu une Église, que même cette nation a été élue et aimée de préférence aux autres, et cela principalement parce qu'il a été fait tant et de si grands miracles chez elle, et parce que tant de prophètes lui ont été envoyés, et aussi parce que la Parole était chez elle ? Et cependant cette nation en elle-même n'a rien eu de l'Église, car elle n'a été dans aucune charité ; elle n'a nullement su ce que c'est que la charité réelle ; elle n'a même été dans aucune foi au Seigneur ; elle a su qu'il devait venir, mais pour élever les Juifs au-dessus des autres nations ; or, comme cela n'a point été fait, elle L'a entièrement rejeté, elle n'a rien voulu savoir de son Royaume céleste ; ces choses, qui sont les internes de l'Église, cette nation n'a pas même voulu les reconnaître par la doctrine, ni à plus forte raison par la vie ; de cela seul on peut conclure qu'il n'y a eu rien de l'Église dans cette nation : autre chose est que l'Eglise soit chez une nation, et autre chose que l'Église soit dans une cation ; par exemple, l'Église Chrétienne est chez ceux qui ont la Parole et qui d'après la doctrine prêchent le Seigneur, mais néanmoins dans eux il n'y a rien de l'Église, s'ils ne sont pas dans le mariage du bien et du vrai, c'est-à-dire, s'ils ne sont pas dans la charité à l'égard du prochain et par suite dans la foi, ainsi si les internes de l'Église ne sont pas dans les externes ; ceux qui sont seulement dans les externes séparés d'avec les internes, il n'y a pas dans eux l'Église ; ceux aussi qui sont dans la foi séparée d'avec la charité, il n'y a pas non plus dans eux l'Église ; ceux qui reconnaissent le Seigneur par la doctrine et non par la vie, il n'y a pas non plus dans eux l'Église ; de là il est évident que, autre chose est que l'Église soit chez une nation, et autre chose qu'elle soit dans une nation ; dans le sens interne de ce Chapitre, il s'agit de l'Église chez la nation Juive, et dans cette nation ; la qualité de l'Église chez cette nation est décrite par la conjonction de Thamar avec Jehudah sous prétexte du lévirat, et la qualité de l'Église dans cette nation est décrite par la conjonction de Jehudah avec Tharnar comme avec une courtisane ; mais par le motif déjà donné, il est inutile d'exposer ces choses d'une manière plus spéciale, car elles tomberaient, comme il a été dit, dans l'ombre de l'entendement ; que l'ombre de l'entendement soit dans ces choses, on peut le voir en ce qu'aujourd'hui il est à peine quelqu'un qui sache ce que c'est que l'interne de l'Église ; qui est-ce qui sait que cet interne est la charité envers le prochain dans le vouloir, et par le vouloir dans le faire, et par suite la foi dans le percevoir ? Puisque cela est ignoré, et bien plus, puisque cela est nié, ainsi qu'il arrive, par ceux qui font la foi salvifique sans les œuvres de la charité, dans quelle ombre ne tomberaient pas les choses qui sont dites ici, dans le sens interne, sur la conjonction de l'Interne avec l'Externe de l'Église chez la nation Juive et clans cette nation ? Ceux qui ne savent pas que c'est là l'interne, et par conséquent l'essentiel de l'Église, se tiennent très-loin du premier degré pour comprendre de telles choses, par conséquent très-loin des choses innombrables et ineffables qui sont dans le ciel, où celles qui appartiennent à l'amour envers le Seigneur et à l'amour à l'égard du prochain sont le tout de la vie, par conséquent le tout de la sagesse et de l'intelligence.

  
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