Bible

 

Jérémie 51:12

Studie

       

12 Elevez l'enseigne sur les murailles de Babylone, renforcez la garnison, posez les gardes, préparez des embûches; car l'Eternel a formé un dessein, même il a fait ce qu'il a dit contre les habitants de Babylone.

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Arcanes Célestes # 10287

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10287. Et qui en donnerait sur un étranger, signifie la conjonction avec ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur, ainsi avec ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal : on le voit par la signification de donner sur quelqu'un, quand il s'agit des Divins vrais qui sont signifiés par l'onguent aromatique, en ce que c'est conjoindre ; et par la signification de l' étranger, en ce que c'est celui qui n'est pas de l'Église, ainsi celui qui ne reconnaît pas le Seigneur, et qui par suite est dans les maux et dans les faux ; car celui qui ne reconnaît pas le Seigneur n'est pas de l'Église ; et celui qui nie le Seigneur est dans les maux et dans les faux, puisque le bien et le vrai ne viennent, pas d'autre part que du Seigneur ; que les étrangers signifient de tels hommes, on le verra par les passages de la Parole qui vont suivre ; mais auparavant il sera dit quelque chose sur la conjonction du Divin Vrai avec ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur : Cette conjonction est la profanation ; en effet, la profanation est la conjonction du Divin Vrai avec les faux d'après le mal ; et cette conjonction, qui est la profanation, n'existe que chez ceux qui ont d'abord reconnu les choses qui sont de l'Église, et principalement le Seigneur, et ensuite les nient, et non chez les autres ; car par la reconnaissance des vrais de l'Église et du Seigneur, il se fait une communication avec les cieux, et par suite une ouverture des intérieurs de l'homme vers le ciel ; et par le reniement ensuite il se fait une conjonction de ces mêmes intérieurs avec les faux d'après le mal ; en effet, toutes les choses que l'homme reconnaît restent implantées, car il ne périt rien de ce qui est entré chez l'homme par la reconnaissance. L'état de l'homme chez qui il y a profanation consiste en ce qu'il a communication avec les cieux et en même temps avec les enfers, avec les cieux par les vrais, et avec les enfers par les faux du mal ; de là, dans l'autre vie se fait la dilacération, d'après laquelle le tout de la vie intérieure périt ; ceux-là, après la dilacération, apparaissent à peine comme des hommes, mais ils sont comme des os brûlés dans lesquels il y a peu de vie : voir sur la profanation ce qui a déjà été dit et montré, à savoir, que ceux qui profanent sont ceux qui ont d'abord reconnu les vrais Divins, et qui ensuite les nient, numéro 1001, 1010, 1059, 2051, 3398, 4289, 4601, 6348, 6960, 6963, 6971, 8394 ; que ceux qui les ont nié dès l'enfance, comme les juifs et autres, ne profanent point, numéro 593, 1001, 1010, 1059, 3398, 3489, 6963 ; et que le Seigneur veille principalement à ce que chez l'homme la profanation ne se fasse point, numéro 301, 302, 303, 1327, 1328, 2426, 3398, 3402, 3489, 6595. Mais il faut qu'on sache qu'il y a plusieurs genres de profanations, et que chacun de ces genres a un grand nombre d'espèces ; en effet, il y a ceux qui profanent les biens de l'Église, et ceux qui profanent les vrais de l'Église ; ceux qui profanent beaucoup, et ceux qui profanent peu ; ceux qui profanent intérieurement, et ceux qui profanent extérieurement de plus en plus ; ceux qui profanent par la foi contre les vrais et les biens de l'Église, ceux qui profanent par la vie, et ceux qui profanent par le culte : de là, pour les profanateurs existent un grand nombre d'enfers, qui sont distincts entre eux selon les diversités des profanations ; les enfers des profanations du bien sont par derrière, et les enfers des profanations du vrai sont sous les pieds et sur les côtés ; ils sont plus profonds que les enfers des autres maux, et ils sont rarement ouverts. Que les étrangers soient ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur, et ne veulent point le reconnaître, soit au dehors ou au dedans de l'Église, ainsi ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal, et dans le sens abstrait des personnes, les maux et les faux du mal, c'est ce qu'on voit dans la Parole d'après un grand nombre de passages : il est dit ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur, ainsi ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal, parce que ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur ne peuvent faire autrement que d'être dans les maux et dans les faux du mal, car c'est du Seigneur que procède tout bien et tout vrai du bien ; c'est pourquoi, ceux qui nient le Seigneur sont dans les maux et dans les faux du mal, selon les paroles du Seigneur dans Jean :

« Si vous ne croyez pas que Moi je suis, vous mourrez dans vos péchés. " - Jean 8:24.

Que les étrangers soient ceux-là, on le voit par ces passages ; dans Ésaïe :

« Votre terre est une solitude, vos villes ont été brûlées par le feu ; votre humus devant vous, des étrangers le dévoreront ; et il y aura une solitude comme un bouleversement par des étrangers. » - Ésaïe 1:7.

Ici par la terre il n'est pas entendu la terre, ni par les villes et l'humus, des villes et l'humus ; mais par la terre il est entendu l'Église, pareillement par l'humus, et par les villes les vrais de l'Église, appelés doctrinaux, qui sont dits avoir été brûlés par le feu, quand ils ont été consumés par les maux des amours de soi et du monde ; de là, on voit clairement ce qui est signifié par cela que

« des étrangers dévoreront l'humus, » à savoir, que les maux et les faux du mal consumeront l'Église ; et par cela que

« la terre sera une solitude ; » que la terre soit l'Église, on le voit aux articles cités, numéro 9325 ; et pareillement l'humus, numéro 566, 1068 ; il a aussi été montré que les villes sont les doctrinaux de l'Église, ainsi les vrais de l'Église, numéro 2268, 2451, 2712, 2943, 3216, 4492, 4493 ; et que le feu est le mal des amours de soi et du monde, numéro 1297, 1861, 2446, 5071, 5215, 6314, 6832, 7575, 9141.

Dans Jérémie :

« L'ignominie a couvert nos faces, quand sont venus des étrangers contre les sanctuaires de la maison de Jéhovah. " - Jérémie 51:51.

Les étrangers contre les sanctuaires de la maison de Jéhovah sont les maux et les faux du mal contre les biens et les vrais de l'Église ; on appelait étrangers ceux d'entre les nations, qui servaient dans l'Église Juive ; et par les nations de cette terre sont signifiés aussi les maux et les faux, numéro 9320.

Dans le Même :

« Tu dis : C'en est fait, non ; mais j'aimerai des étrangers, et après eux j'irai. " - Jérémie 2:25 ;

-aimer des étrangers et aller après eux, c'est aimer les maux et les faux du mal, et les adorer.

Dans Ézëchiel :

« L'épée j'amènerai sur vous, et je vous livrerai dans la main d'étrangers. » Jérémie 40:8, 9 ; amener l'épée, ce sont les faux d'après le mal qui combattent contre les vrais d'après le bien ; livrer dans la main des étrangers, c'est pour qu'ils croient et servent ces faux ; que l'épée soit le vrai qui combat contre les faux, et dans le sens opposé le faux qui combat contre les vrais, on le voit, numéro 2799, 6353, 7102, 8294.

Dans le Même :

« De la mort des incirconcis tu mourras, dans la main des étrangers. » - Jérémie 28:10.

Les incirconcis sont ceux qui sont dans les amours impurs et dans les cupidités de ces amours quant à la vie, quoiqu'ils soient dans les doctrinaux, numéro 2049, 3412, 3413, 4462, 7045, 7225 ; leur mort est la mort spirituelle ; dans la main des étrangers, c'est dans les maux mêmes et dans les faux du mal.

Dans le Même :

« Jérusalem, femme adultère ! sous son mari, elle reçoit les étrangers. » - ;

-Jérusalem, femme adultère, c'est l'Église dans laquelle le bien a été adultéré ; recevoir les étrangers, c'est reconnaître par la vie et par la doctrine les maux et les faux du mal.

Dans Joël :

« Jérusalem sera sainteté, et des étrangers ne passeront plus par elle. » - ; ici aussi Jérusalem est l'Église, mais l'Église dans laquelle le Seigneur est reconnu, et dans laquelle on vit du bien et on croit aux vrais qui procèdent du Seigneur ; des étrangers ne passeront plus par elle, c'est-à-dire que les maux et les faux du mal qui proviennent de l'enfer n'entreront point en elle.

Dans David :

« Des étrangers se sont élevés contre moi, et des violents ont cherché mon âme. » Psaumes 54:5 ; ici encore les étrangers sont les maux et les faux du mal ; les violents sont les mêmes qui font violence aux biens et aux vrais : ceux qui ne considèrent que le sens littéral de la Parole n'entendent par les étrangers que ceux qui sont hors de l'Église, et pensent que ceux-là s'élèveraient contre David, mais dans les cieux il n'entre rien de la personne, il n'y entre que les choses qui sont signifiées, numéro 8343, 8985, 9007 ; ainsi ce sont non pas les étrangers, mais au lieu des étrangers les choses étrangères, c'est-à-dire, celles qui ont été aliénées de l'Église, ainsi les maux et les faux du mal qui détruisent l'Église ; par David, contre qui ils s'élèveraient, il est aussi perçu le Seigneur, numéro 1888, 9951.

Dans Moïse :

« Il a abandonné le Dieu qui l'avait fait, et il a méprisé le rocher de son salut ; à la Jalousie ils L'ont provoqué par des étrangers.Deutéronome 32:15-16 ; abandonner Dieu et mépriser le rocher du salut, c'est nier le Seigneur ; provoquer par des étrangers, c'est par les maux et par les faux du mal ; que le Rocher soit le Seigneur quant aux vrais de la foi, on le voit, numéro 8581. En outre, ailleurs, les étrangers auesi sont les maux et les faux, par exemple, Ésaïe 25:2, 4, Ézéchiel 31:11-12. Comme les étrangers signifiaient ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal, et par suite dans le sens abstrait les maux et les faux du mal, c'est pour cela qu'il fut défendu

« que l'étranger mangeât des choses saintes. » - Lévitique 22:10.

Que

« l'étranger s'approchât de la fonction du sacerdoce, ou de la garde du sanctuaire ; et s'il s'en approchait il devait être tué. » - , ; et aussi

« de brûler du parfum avec un feu étranger ; pour en avoir brûlé, Nadab et Abihu fils d'Aharou furent consumés par le feu du ciel, » Lévitique 10:1-2.

Car le feu saint, qui était près de l'autel, signifiait l'amour Divin ; le feu étranger signifiait l'amour infernal, et par suite aussi les maux et les cupidités de ces maux, voir numéro 1297, 1861, 2446, 5071, 5215, 6314, 6832, 7575, 9141. Il y a aussi des étrangers (alienigenœ) désignés dans la Langue originale par un autre mot que les étrangers (alieni), et ceux-là signifient les faux mêmes ; par exemple, dans les Lamentations :

« Jéhovah ! regarde notre ignominie ; notre héritage a été transporté à des étrangers (ad aliènes), et nos maisons à des étrangers (ad alienigenas). » - Lamentations 5:1-2.

Dans Obadie :

« Des étrangers (alieni) ont emmené en captivité sa force, et des étrangers (alienigense) sont entrés dans ses portes, et sur Jérusalem ils jetteront le sort. » - Vers. , 11 ; jeter le sort sur Jérusalem, c'est détruire l'Église, et en dissiper les vrais.

Dans Zéphanie :

« Je ferai la visite sur les princes et sur les fils du roi, et sur tous ceux qui sont revêtus d'un habit d'étranger (alienigenae). » - Zéphanie 1:8.

Ceux qui sont revêtus d'un habit d'étranger sont ceux qui sont dans les faux ; car les princes et les fils du roi, sur lesquels la visite sera faite, sont les principaux vrais, et dans le sens opposé les principaux faux ; que les princes signifient ces faux, on le voit, numéro 1482, 2089, 5044 ; que les rois soient les vrais mêmes, et dans le sens opposé les faux mêmes, on le voit, numéro 2015, 2069, 3009, 4581, 4966, 5044, 5068, 6148 ; delà, les fils du roi sont ceux qui en proviennent.

Dans David :

« Délivre-moi, et arrache-moi de la main des fils de l'étranger (alienigense), dont la bouche prononce la vanité, et dont la droite est une droite de mensonge. » - Psaumes 144:7-8, 11.

Que les fils de l'étranger soient ceux qui sont dans les faux, ainsi les faux, cela est bien évident, car il est dit,

« dont la bouche prononce la vanité et dont la droite est une droite de mensonge ; en effet, la vanité est la fausseté de la doctrine, et le mensonge le faux de la vie, numéro 9248.

  
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Arcanes Célestes # 3652

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3652. Voici ce que signifient ces paroles selon le Sens Interne : Quand donc vous verrez l'abomination de la désolation, signifie la vastation de l'Eglise, vastation qui arrive lorsque le Seigneur n'est plus reconnu, par conséquent lorsqu'il n'y a plus aucun amour ni aucune foi en Lui, et lorsqu'il n'y a plus aucune charité envers le prochain, ni par conséquent aucune foi du bien et du vrai ; quand il en est ainsi dans l'Église ou plutôt dans l'étendue de pays où est la Parole, savoir, dans ce qu'on pense du fond du cœur, quoique non dans la doctrine de la bouche, alors il y a désolation, et ce dont il vient d'être parlé est l'abomination de la désolation ; de là, quand vous verrez l'abomination de la désolation, c'est quand quelqu'un remarque que cela existe ; ce qu'il doit faire alors est indiqué dans les Vers. 16, 17, 18.

Décrite par Daniel le prophète, signifie, dans le sens interne, par les prophètes ; car lorsque quelque prophète est désigné par son nom dans la Parole, ce qui est entendu, ce n'est pas ce prophète, mais c'est la Parole Prophétique elle-même, parce que les Noms ne pénètrent jamais dans le ciel, numéros 1876, 1888 ; mais par tel prophète il n'est pas signifié la même chose que par tel autre : voir dans la Préface du Chapitre 2762, ce qui est signifié par Moïse, Elie et Elisée ; quant à Daniel, il signifie tout Prophétique concernant l'avènement du Seigneur, et l'état de l'Eglise, ici, le dernier état de l'Église ; dans les Prophètes il est beaucoup question de la Vastation ; et là, dans le sens de la lettre, par elle est signifiée la vastation de l'Église Juive et Israélite, mais dans le sens interne c'est la vastation de l'Église dans le commun, par conséquent c'est aussi la vastation qui arrive maintenant.

Etablie dans le lieu saint, signifie la vastation quant à toutes les choses qui appartiennent au bien et au vrai ; le lieu saint est l'état de l'amour et de la foi : que dans le sens interne le lieu soit l'état, on le voit numéros 2625, 2837, 3356, 3387 ; le saint de cet état, c'est le bien qui appartient à l'amour et par suite le vrai qui appartient à la foi, il n'est pas entendu autre chose dans la Parole par le saint, parce que ce bien et ce vrai procèdent du Seigneur, qui est le Saint Même ou le Sanctuaire.

Que celui qui lit fasse attention, signifie que ces choses doivent être bien observées par ceux qui sont de l'Église, surtout par ceux qui sont dans l'amour et dans la foi, c'est de ceux-ci qu'il s'agit maintenant.

Alors que ceux qui seront dans la Judée s'enfuient dans les montagnes, signifie que ceux qui sont de l'Église ne doivent regarder que vers le Seigneur, par conséquent n'avoir en vue que l'amour pour Lui et la charité envers le prochain ; que la Judée signifie l'Église, c'est ce qui sera expliqué ci-dessous ; que par la montagne soit entendu le Seigneur Lui-Même, mais que les montagnes signifient l'amour pour Lui et la charité envers le prochain, on le voit numéros 795, 796, 1430, 2722 ; selon le sens de la lettre, ce serait que, quand Jérusalem, ainsi qu'il est arrivé, serait assiégée par les Romains, il faudrait se rendre non dans cette ville, mais sur les montagnes, selon ces paroles dans Luc :

« Quand vous verrez Jérusalem environnée par des armées, sachez alors que sa dévastation est proche ; alors que ceux qui (seront) dans la Judée s'enfuient sur les montagnes, et que ceux qui (seront) au milieu d'elle en sortent, mais que ceux qui (seront) dans les campagnes n'y entrent point. » - Luc 2, .

mais il en est de même de Jérusalem dans ce passage, c'est-à-dire que, dans le sens de la lettre c'est Jérusalem qui est entendue, tandis que dans le sens interne c'est l'Église du Seigneur, voir numéros 402, 2117 : en effet, toutes les choses, en général et en particulier, qui sont rapportées dans la Parole sur le peuple Juif et Israélite, sont des représentatifs du Royaume du Seigneur dans les cieux, et du Royaume du Seigneur sur les terres, c'est-à-dire, de l'Église, ainsi qu'il a été très-souvent expliqué ; c'est de là que par Jérusalem dans le sens interne il n'est entendu nulle part Jérusalem, ni par la Judée, la Judée ; mais ce sont des choses par lesquelles ont pu être représentés les célestes et les spirituels du Royaume du Seigneur, et même elles sont arrivées afin qu'elles les représentassent ; ainsi la Parole a pu être écrite de manière qu'elle fût à la portée de l'homme qui la lirait, et selon l'entendement des anges qui sont chez l'homme ; ce fut aussi pour cela que le Seigneur a parlé un semblable langage, car s'il en eût tenu un autre, il n'aurait été adapté ni à la portée de ceux qui auraient lu, surtout à cette époque-là, ni un même temps à l'entendement des anges, par conséquent il n'aurait été ni reçu par l'homme ni compris par les Anges.

Que celui qui sera sur le toit de la maison ne descende point pour emporter quelque chose de sa maison, signifie que ceux qui sont dans le bien de la charité ne se transportent pas de là vers les choses qui appartiennent aux doctrinaux de la foi ; le toit de la maison dans la Parole signifie l'état supérieur de l'homme, ainsi son état quand, an bien ; les choses qui sont en bas signifient l'état inférieur de l'homme, ainsi l'état quant au vrai : ce que c'est que la maison, on le voit numéros 710, 1708, 2233, 2234, 3142, 3538 : quant à l'état de l'homme de l'Église ; voici ce qu'il en est : quand l'homme est régénéré, il apprend le vrai en vue du bien, car il y a en lui l'affection du vrai à cause du bien ; mais après qu'il a été régénéré, il agit alors d'après le vrai et le bien ; après qu'il est parvenu à cet état, il ne doit pas se replacer dans l'état antérieur, car s'il le faisait, il raisonnerait d'après le vrai sur le bien dans lequel il est, et pervertirait ainsi son état ; en effet, tout raisonnement cesse et doit cesser, quand l'homme est dans l'état de vouloir le vrai et le bien, car alors c'est d'après la volonté, par conséquent d'après la conscience, qu'il pense et agit, et non d'après l'entendement, comme auparavant ; s'il pensait et agissait de nouveau d'après l'entendement, il tomberait dans des tentations dans lesquelles il succomberait ; voilà ce qui est signifié par ces paroles :

« Que celui qui est sur le toit de la maison ne descende pas pour emporter quelque chose de sa maison. » - Et que celui qui sera dans le champ ne retourne point en arrière pour prendre son vêlement, ou sa tunique, signifie que ceux qui sont dans le bien du vrai ne se transportent pas non plus de ce bien vers le doctrinal du vrai.

Dans la Parole, le champ signifie cet état de l'homme quant au bien ; ce que c'est que le champ, on le voit numéros 368, 2971, 3196, 3310, 3317, 3500, 3508 ; et le vêtement ou la tunique signifie ce qui revêt le bien, c'est-à-dire, le doctrinal du vrai, car ce doctrinal est comme un vêtement pour le bien ; que le vêtement ait cette signification, cela a été montré au numéros 297, 1073, 2576, 3301. Chacun peut voir que dans ces paroles se trouvent renfermées des choses plus profondes que celles qui se montrent dans la lettre ; en effet, le Seigneur Lui-Même les a prononcées.

  
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