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Jérémie 51:12

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12 Elevez l'enseigne sur les murailles de Babylone, renforcez la garnison, posez les gardes, préparez des embûches; car l'Eternel a formé un dessein, même il a fait ce qu'il a dit contre les habitants de Babylone.

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L’Apocalypse Révélée # 485

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485. Chapitre 11.

1. Et il me fut donné un roseau semblable à un bâton et l'Ange se présenta, disant: Lève-toi, et mesure le Temple de Dieu et l'Autel, et ceux qui y adorent.

2. Et le Parvis qui est au dehors du Temple, laisse-le dehors, et ne le mesure point car il a été donné aux nations et la Cité sainte elles fouleront quarante-deux mois.

3. Et je donnerai à mes deux Témoins et ils prophétiseront mille deux cent soixante jours revêtus de sacs.

4. Ceux-ci sont les deux Olives et les deux Chandeliers, qui devant le Dieu de la terre se tiennent.

5. Et si quelqu'un vêtit leur nuire, un feu sortira de leur bouche, et dévorera leurs ennemis et si quelqu'un veut leur causer du dommage, il faut qu'ainsi il soit tué.

6. Ceux-ci ont pouvoir de fermer le Ciel, afin qu'il ne tombe point de pluie dans les jours de leur prophétie et pouvoir ils ont sur les eaux de les changer en sang et de frapper ta terre de toute plaie, toutes les fois qu'ils voudront.

7. Et lorsqu'ils auront achevé leur témoignage la bête qui monte de l'abîme fera la guerre contre eux, et les vaincra, et les tuera,.

8. Et leurs corps, sur la place de la ville grande qui est appelée spirituellement Sodome et Égypte il va être dit ce que où aussi notre Seigneur a été crucifié.

9. Et verront d'entre les peuples, et tribus, et langues, et nations, leurs corps trois jours et demi et leurs corps, ils ne permettront point qu'ils soient mis dans des monuments.

10. Et ceux qui habitent sur la terre en auront de la joie, et seront dans l'allégresse et des présents ils s'enverront les uns aux autres parce que ces deux prophètes ont tourmenté ceux qui habitent sur la terre.

11. Et après les trois jours et demi, un esprit de vie venant de Dieu entra en eux, et ils se tinrent sur leurs pieds et une crainte grande tomba sur ceux qui les virent.

12. Et ils entendirent une voix grande du Ciel, qui leur dit : Montez ici et ils montèrent au Ciel dans la nuée et les virent leurs ennemis.

13. Et en cette heure-là il se fit un tremblement de terre grand, et la dixième partie de la ville tomba et furent tués, dans le tremblement de terre, des noms d'hommes, sept mille et les autres de frayeur furent saisis, et ils donnèrent gloire au Dieu du Ciel.

14. Le Malheur! second est passé ; voici, le Malheur! troisième vient bientôt.

15. Et le septième Ange sonna de la trompette et il se fit des voix grandes dans Le Ciel, disant : Sont devenus les Royaumes du monde ceux de notre Seigneur et de son Christ, et il régnera aux siècles des siècles.

16. Et les vingt-quatre Anciens, qui devant Dieu étaient assis sur leurs trônes, tombèrent sur leurs faces, et adorèrent Dieu.

17. Disant : Nous Te rendons grâces, Seigneur Dieu Tout-Puissant, Qui Es, et Qui Étais, et Qui Viens de ce que tu t'es saisi de ta puissance grande, et es entré dans ton règne.

18. Et les nations se sont irritées et est venue ta colère, et le temps de juger les morts et de donner la récompense à tes serviteurs les prophètes et les saints et à ceux qui craignent ton Nom, petits et grands et de perdre ceux qui perdent la terre.

19. Et fut ouvert le Temple de Dieu dans le Ciel, et fut vue l'Arche de son alliance dans son Temple et il se fit des éclairs, et des voix, et des tonnerres, et un tremblement de terre, et une grêle grande.

1. Et il me fut donné un roseau semblable à un bâton, signifie qu'il lui fut donné par le Seigneur faculté et puissance de connaître et de voir l'état de l'Église dans le Ciel et dans le Monde. Par le roseau est signifiée une puissance faible, telle que celle que l'homme a par lui-même, et par le bâton est signifiée une puissance forte, telle que celle que l'homme a par le Seigneur ; c'est pourquoi, par « il fut donné un roseau semblable à un bâton. » il est signifié une puissance parle Seigneur ; que ce soit la faculté et la puissance de connaître et de voir l'état de l'Église dans le Ciel et dans le Monde, cela est évident par ce qui suit dans ce Chapitre jusqu'à la fin. Que par le roseau ou la canne il soit signifié une puissance faible, telle que celle que l'homme a par lui-même, on le voit par ces passages :

— « Voici, tu l'es confié sur ce bâton de roseau brisé, sur l’Égypte, sur lequel quand un homme s'appuie, il lui entre dans la main, et il la perce. » — Esaïe 36:6.

— « Afin que connaissent tous les habitants de l’Égypte, que Moi (je suis) Jéhovah, parce qu'ils ont été un bâton de roseau à la maison d'Israël ; quand ils t'ont tenu à la main, tu as été brisé, et tu leur a percé toute l'épaule. » — Ézéchiel 29:6-7 ;

— par l’Égypte est signifié l'homme naturel qui se fie à ses propres forces, c'est pourquoi elle est appelée bâton de roseau brisé.

Par le roseau est signifiée une puissance faible, dans Esaïe :

— « Le roseau froissé il ne brisera point, et le lin qui fume il n'éteindra point. » — Ésaïe 42:3.

— Mais par le bâton est signifiée la puissance forte qui vient du Seigneur, ici la puissance de connaître l'état de l'Église, parce que par le bâton Jean mesurait le Temple et l'Autel, et que par mesurer il est signifié connaître, et par le Temple et l'Autel, l'Église, ainsi qu'il est montré dans la suite. Si par le bâton est signifiée la puissance, c'est parce que le bois, dont étaient les bâtons chez les anciens dans l'Église, signifie le bien, et parce qu'il est à la place de la main droite et la soutient, et que par la main droite est signifiée la puissance ; de là vient que le sceptre est un bâton court, et que par le sceptre est signifiée la puissance du Roi ; sceptre et bâton sont aussi un même mot dans la Langue Hébraïque. Que le bâton signifie la puissance, cela est évident par ces passages :

— « Dites, comment s'est brisé le bâton de force, le bâton d'honneur! Descends de la gloire-, et assieds-toi dans la soif. » — Jérémie 48:17-18.

— « Le bâton de ta force, Jéhovah l'enverra de Sion. » — Psaumes 110:2.

— « Tu as percé avec des bâtons la tête des infidèles. » — Habakuk 3:4.

— « Israël, bâton de l'héritage de Jéhovah. » — Jérémie 10:14, 16 ; 51:19.

— « Ta verge et ton bâton me consoleront. » — Psaumes 23:4-5.

— « Jéhovah a brisé le bâton des impies. » — Esaïe 9:3 ; 14:5 ; Psaumes 125:3.

— « Mon peuple interroge le bois, et son bâton lui répond. » — Hosée 4:12.

— « Jéhovah va éloigner de Jérusalem tout bâton du pain et tout bâton de l'eau. » — Esaïe 3:1-2 ; Ézéchiel 4:16 ; 5:16 ; 14:13 ; Psaumes 105:16 ; Lévitique 26:26.

— Par le bâton du pain et de l'eau est signifiée la puissance du bien et du vrai, et par Jérusalem, l'Église. Par le bâton de Lévi, sur lequel il y avait le nom d'Aharon, et qui dans la Tente produisit des fleurs d'amandes, — Nombres 17:17-25, — il n'est pas signifié, dans le sens spirituel, autre chose que la puissance du vrai et du bien, parce que Lévi et Aharon signifiaient le vrai et le bien de l'Église. Que par le bâton soit signifiée la puissance, on le voit clairement par la puissance du bâton de Moïse, en ce que, par ce bâton étendu, les eaux furent changées en sang. — Exode 7:20.

— Par lui les grenouilles montèrent sur la terre d'Égypte. — Exode 8:1 et suivants.

— Par lui il y eut des poux. — Exode 8:12 et suivants.

— Par lui il y eut des tonnerres et de la grêle. — Exode 9:23 et suivants.

— Par lui il y eut des sauterelles. — Exode 10:12 et suivants.

— Par lui la mer de Suph se fendit et revint. — Exode 14:16, 21, 26.

— Par lui les eaux coulèrent du rocher de Choreb. — Exode 17:5 et suivants. Nombres 20:7-13.

— Par lui, dans la main de Moïse, Josué prévalut sur les Amalékites. — Exode 17:9-12

— Par le bâton de l'Ange, du feu sortit du rocher. — Juges 6:21.

— D'après ces passages, il est évident que par le bâton est signifiée la puissance ; comme aussi ailleurs ; par exemple, — Esaïe 10:5, 25, 26 ; 11:4 ; Ésaïe 14:24 ; 30:31-32 ; Ézéchiel 19:10-14 ; Lamentations 3:1-2 ; Michée 7:14 ; Zacharie 10:11 ; Nombres 21:18.

  
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Arcanes Célestes # 1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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